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Le PSG jubile

Eurosport
ParEurosport

Publié 26/10/2008 à 21:00 GMT+1

Mené 2-1, le PSG est parvenu à renverser Marseille au Vélodrome (4-2) au terme d'un clasico à rebondissements. Une première depuis 2003. En revanche, il s'agit d'une grosse désillusion pour l'OM qui perd son invincibilité et se prive d'une occasion de pre

MARSEILLE - PARIS SG : 2-4
Buts : Niang (21e) et Valbuena (44e) pour l'OM - Hoarau (10e et 83e), Luyindula (54e) et Rothen (77e) pour le PSG
Quatre buts au Stade Vélodrome... Pas même les supporters et joueurs parisiens les plus optimistes n'auraient osé imaginer un tel scénario d'autant plus que l'OM présentait depuis le début de la saison un bilan proche de la perfection avec cinq victoires et quatre matches nuls en neuf journées.
Décrié tout au long de la semaine pour avoir aligné une équipe bis en Coupe de l'UEFA, Paul Le Guen a réussi à faire taire les plus sceptiques, en faisant étalage d'une véritable science tactique et d'un coaching payant. Face à une formation réputée pour son incroyable puissance de feu et meilleure attaque du championnat, le technicien parisien a pris le pari de déjouer tous les pronostics en misant sur un 11 de départ à vocation offensive. Avec Luyindula, Pancrate et Rothen alignés d'entrée aux cotés d'Hoarau, Makekele comme seul milieu défensif de métier, le coach parisien a défié la logique, avec une réussite ahurissante puisque les Marseillais, totalement déroutés en début de rencontre, sont passés à côté. Grâce aux formidables efforts défensifs de Rothen et de Pancrate sur les ailes pour gêner les montées de Taïwo et Bonnart, une capacité impressionnante à jaillir en contre, le PSG a donné une leçon tactique.
L'OM prend une leçon tactique
Quatre occasions, quatre buts... En plus d'une stratégie sans fausse note, le PSG a pu compter sur le réalisme assassin de ses troupes pour signer ce véritable exploit. Après un premier quart d'heure largement dominé, en raison des hésitations tactique de l'OM, la formation francilienne a subi de toute part les vagues olympiennes, a plié mais finalement n'a que très rarement rompu. Face aux déferlantes phocéennes, les Parisiens n'ont jamais paniqué et ont su attendre leur heure et profiter des larges espaces libérés en fin de rencontre pour réduire au silence un Vélodrome, pourtant bouillant au coup d'envoi. Hoarau (10e, 83e), auteur d'un doublé et nouveau meilleur buteur du championnat en compagnie de Benzema, Luyindula (54e), plein de sang-froid en un-contre-un face à Mandanda, et Rothen (77e), d'un coup franc subtil, ont donné une saveur particulière à ce Clasico qui devrait rester longtemps dans la mémoire des supporters parisiens.
La semaine de tous les cauchemars
En passe de s'emparer des commandes de la Ligue 1 en cas de succès, les Marseillais et Eric Gerets ont finalement vécu une semaine de tous les cauchemars. Lourdement battus en Ligue des Champions sur la pelouse d'Eindhoven (2-0), les Phocéens avaient à coeur de profiter de la venue du PSG pour oublier et se relancer. Il n'en a rien été. Perturbés par le dispositif tactique de Franciliens en début de rencontre, les Olympiens ont connu toutes les peines du monde à trouver la bonne carburation et ont par la suite payé cher le manque de réalisme et leurs errances défensives. Malgré une possession de balle largement favorable, une véritable avalanche d'occasions franches, notamment une reprise de volée surpuissante de Cheyrou sur la barre alors que le score était de 2 partout, les Olympiens n'ont jamais donné l'impression de maîtriser le match.
"Je sais qu'on va gagner dimanche !", avait pourtant prédit Eric Gerets. L'entraineur belge de l'OM n'est pas non plus exempt de tout reproche. Certes ses attaquants se sont montrés maladroits devant le but, Mandanda a fait preuve d'une fébrilité inhabituelle et la charnière Cana-Hilton n'a pas toujours assuré, mais ses choix laissent également songeur. Ne pas faire rentrer Ben Harfa au cours de la seconde période alors que les espaces se libéraient a peut-être aussi scellé le sort du match. Joueurs défaillants, un coaching énigmatique... Cette cuisante défaite pourrait laisser des traces.
LA DECLA : Paul Le Guen (entraîneur du PSG)
"C'est une bonne opération, on bat Marseille, à Marseille, en marquant 4 buts. C'est vraiment une très bonne opération. On a su bien profiter des opportunités, on a réussi à les inquiéter. Et on a peut-être bénéficié en fin de partie d'un peu plus de fraîcheur. Depuis longtemps, on a l'envie, mais on n'avait pas forcément les moyens. Maintenant, on s'exprime de mieux en mieux sur le plan offensif. On est sur le bon chemin, mais il ne va pas falloir s'arrêter là-dessus. Il faut rester très tranquille. Les circonstances du match ont été favorables. Si on prend un but sur ce tir sur la barre, les commentaires seraient tout autres."
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