"Garder cet état d’esprit"

D.D : Non, non. On joue mercredi un match de Coupe de France. Donc pas de champagne (rires).

D.D : Je n’aime pas trop cette expression-là. C’est un match plein. On a eu la maîtrise du jeu. Il y a eu du mouvement. Et beaucoup de complicité technique. On a fait les efforts ensemble. Il y a même Souleymane Diawara qui centre du pied gauche pour Mamadou Niang sur le dernier but (rires). Il y a des soirs comme ça. C’est facile, tout le monde a bien fait son travail. Mais il faut que l’on garde cet état d’esprit. Ce n’est pas facile. Car on a une cadence infernale tous les trois - quatre jours. Il faudra maintenir ce niveau. Car le calendrier est bien chargé.

D.D : Je pense que nous avons été très bon. Mais il faut évidemment tenir compte de l’adversité. Est-ce que c’est nous qui avons fait un gros match ? Ou est-ce que Valenciennes était en-dessous du niveau de son match aller ? C’est toujours pareil, quand il y a une grosse performance d’un côté on peut dire qu’il y a eu une défaillance en face. C’est lié.

D.D : Je ne vais pas entrer le jugement des performances individuelles. Mais c’est surtout l’état d’esprit qui a été bon. Je me bats pour ça. Et je ne désespère pas que l’on prenne conscience que c’est très important pour le groupe. On peut monter des cols de première catégorie si on a le bon état d’esprit.

D.D : Oui, il a été bon. Comme d’autres. Mais le talent, il l’a. Je n’ai jamais dit le contraire. Après, on peut dire que je ne l’ai pas fait assez jouer… Mais quand il évolue comme ça, il y a plus de chance qu’il joue. Et puis il n’y a pas que l’aspect avec ballon. Il a aussi fait beaucoup d’efforts de pressing et de replacement. Tant mieux, ça permet aussi de booster ceux qui sont à côté ou sur le banc.

D.D : C’est la vie d’une équipe. L’adversité n’était pas la même non plus. Nous, on ne maîtrise pas tout. Quand on est dans de bonnes dispositions comme face à Valenciennes, il y a de grandes chances que l’on remporte ces matches. Mais on joue tous les trois jours. On n’est pas des robots non plus. Depuis début 2010, il y a quand même beaucoup plus de positif que de négatif.

D.D : Je sais qu’il y a beaucoup de Mistral à Marseille et que les girouettes tournent. Il y a une semaine on était au fond du trou, mais cette fois je ne vais pas dire parce que l’on a gagné ce match que l’on joue le titre. Je ne vais pas sauter au plafond non plus ! Il y a encore beaucoup de points de retard. On connaissait les résultats de toutes les autres équipes. En gagnant, on savait que l’on faisait une bonne opération. On va essayer de prendre le maximum de points durant le mois de février et de mars. On verra début avril pour le sprint final où on en est. Et voir si on a droit à un espoir ou pas. Pour le moment, on est encore trop loin.

D.D : Ça nous a fait beaucoup de bien. On a engrangé pas mal de confiance. Je suis très très content de ce que nous avons réalisé. Et puis on a fait ce qu’il fallait pour avoir le soutien du public. On clôture très bien cette semaine. C’est une grosse satisfaction.

D.D : Je ferai au moins deux changements puisque Hatem (Ben Arfa) et Lucho sont suspendus. Je n’ai pas d’équipe-bis. Ça serait faire offense à ceux qui vont débuter mercredi que de dire ça. Je ne vais pas vous dire que je n’ai pas réfléchi à l’équipe que je vais aligner là-bas. Ça fait partie de mon travail. Il y aura forcément des rotations pour permettre aussi à certains joueurs de jouer un peu plus. Peu importe l’équipe que j’alignerai, on ne va pas jouer pour ne pas se qualifier. Les onze qui débuteront devront avoir l’intention et l’envie de se qualifier pour le prochain tour.