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"On va savourer"

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ParEurosport

Publié 21/11/2009 à 09:05 GMT+1

Didier Deschamps a remporté son premier "clasico" en tant qu'entraîneur. Une victoire face au PSG (1-0) qui satisfait le coach marseillais, notamment dans la maîtrise du jeu. L'OM se tourne désormais vers Milan en espérant "être capable de répéter ce genre de match".

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Crédit: Eurosport

DIDIER DESCHAMPS, que retenez-vous de ce "clasico" ?
D.D : C'est d'abord la victoire. L'essentiel est là : les trois points. Ensuite, il y a eu beaucoup de choses positives, notamment notre maîtrise de jeu. On l'a vu dès le départ du match. Mais on n'a pas réussi à mettre à l'abri. Nous avons pourtant eu plusieurs occasions de mettre ce deuxième but.
Etes-vous satisfait du comportement de votre défense après les cinq buts encaissés à Lyon ?
D.D : On n'a pas risqué grand-chose. Mis à part l'arrêt de Steve (Mandanda) en première période face à Erding, Paris ne nous a pas mis en danger. Globalement, on a bien défendu ensemble. Mais vous allez me répondre que les attaquants du PSG ne sont pas forcément les plus forts…
Vous avez dû être également rassuré du retour de Taiwo dans l'équipe ?
D.D : Taiwo a fait une bonne rentrée après un mois sans jouer, que ce soit avec l'OM ou avec sa sélection nationale. Sur le plan athlétique, il n'y a pas de soucis avec lui. Je sais aussi que Hilton a fait des bonnes choses depuis le début de la saison. Mais on a des matches tous les trois ou quatre jours. Il faut donc économiser les joueurs.
En revanche, Marseille ne s'est pas créé beaucoup de situations de but…
D.D : On aurait pu être plus dangereux offensivement. Cela avait été notre point fort à Lyon ; ça s'est inversé cette fois. On ne peut pas avoir tout le temps des scores de 5-5… Et puis si on gagne à chaque fois 1-0, je suis content.
Pourquoi Lucho Gonzalez n'a pas débuté la rencontre ?
D.D : Dans l'absolu, il était prêt à commencer ce match. Mais il faut aussi penser à la rencontre de mercredi. Je choisis les joueurs les plus en forme. Et je ne peux pas faire débuter des joueurs dont je sais très bien qu'ils ne pourront pas tenir...
Vous avez écarté Hatem Ben Arfa. Est-ce une décision définitive ?
D.D : Vous pensez qu'il n'était pas là à cause de ce qui s'est passé mardi à l'entraînement, mais ça n'a rien à voir. Il était dans le groupe pour ce match même s'il n'était pas sur le banc. Ce n'est pas facile pour lui car tous les joueurs à vocation offensive sont disponibles en ce moment.
Quelle est la nature de la blessure de Stéphane Mbia ?
D.D : C'est une entorse. J'espère qu'il pourra être opérationnel mercredi contre Milan.
Vous remportez votre premier "clasico" en tant qu'entraîneur. Etait-ce un moment fort pour vous ?
D.D : C'était un match particulier dans un contexte particulier. Tous les joueurs sont satisfaits de cette victoire. Car il y a eu une belle communion avec le public. C'est vraiment une belle satisfaction. On va savourer.
L'OM va enchaîner avec un autre match important mercredi en Ligue des champions à Milan. Comment allez-vous préparer cette rencontre ?
D.D : Les joueurs étaient un peu fatigués à la fin de la rencontre. Maintenant, il faut être capable de répéter ce genre de match. Car cette victoire nous permet de recoller au classement avant les matches de samedi. C'est bien. On se retrouve dans une position plus intéressante. Maintenant, la rencontre de Milan sera différente. Elle se jouera dans un autre contexte. Et puis ce match est décisif pour la suite de la compétition.
Quel est votre regard sur la main de Thierry Henry qui secoue le monde du football en ce moment ?
D.D : C'est difficile pour moi de parler de Titi car je le connais bien. Tout d'abord, je souhaiterais dire que dans cette affaire, tout le monde doit rester à sa place… et les vaches seront bien gardées (sic). Il y avait un arbitre et ce sont les instances du football qui ont décidé de ne pas rejouer ce match. Après, il y a un sentiment légitime de frustration chez les Irlandais. Mais on ne va pas non plus se faire hara-kiri ! C'est un fait de jeu. Titi, sa main intervient dans le jeu. Si on avait été à sa place, on aurait peut-être fait la même chose. Mais on ne va pas non plus se substituer à l'arbitre. Titi, il ne doit pas être bien dans sa peau car il a toujours été attentif à ce qu'il faisait ou ce qu'il disait. Maintenant, si j'étais Irlandais, je reconnais que j'aurais le cœur gros…
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