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"Un club en devenir"

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ParEurosport

Publié 23/07/2009 à 20:15 GMT+2

Passé de Saint-Etienne à Grenoble à l'intersaison, Jody Viviani aborde le nouvel exercice dans la peau d'un titulaire à part entière. Une nouveauté pour l'ancien portier des Verts. Il s'attend à vivre une saison délicate et lutter pour le maintien du GF 38 parmi l'élite.

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Crédit: Eurosport

JODY VIVIANI, pourquoi avoir choisi de rejoindre Grenoble lors de l'intersaison ?
J.V. : C'est le club avec lequel les contacts étaient les plus avancés. Les dirigeants ont montré un vif intérêt. Je me suis donc lancé dans cette aventure.
A 27 ans, considérez-vous ce transfert comme un tournant de votre carrière ?
J.V. : Tout à fait. C'était essentiel de trouver un club pour pouvoir jouer. Je n'ai jamais fait de saison entière en Ligue 1 et j'ai besoin de cet enchaînement de matches. J'arrive à un âge où il faut s'imposer en tant que titulaire. A Saint-Etienne, ce fut un peu difficile lorsque Laurent Roussey a été limogé. Je me devais de trouver une solution. Rien n'est écrit mais je n'avais pas la confiance d'Alain Perrin.
Quel bilan tirez-vous de votre expérience chez les Verts ?
J.V. : J'en garde un bon souvenir. Nous nous sommes qualifiés en Coupe d'Europe alors que j'étais titulaire et j'ai démarré le dernier exercice en position de titulaire. J'ai réussi à avoir la confiance du coach. Par la suite, ce sont les choix d'un entraîneur qui m'ont mis sur la touche. Je l'ai accepté mais je n'ai pas oublié.
Qu'est ce qui change entre l'ASSE et le GF38 ?
J.V. : C'est surtout au niveau de l'histoire, du poids du passé. Saint-Etienne, ça reste un grand club très médiatique. Grenoble essaie de se faire une place en Ligue 1. C'est un club en devenir. Les dirigeants essaient de construire pas mal de choses. Il y a de l'ambition ici. C'est un groupe qui travaille bien, il y a une bonne ambiance.
Quelles sont justement les ambitions des Grenoblois cette saison ?
J.V. : Les mêmes que la saison dernière : le maintien. C'est beaucoup plus difficile de confirmer lors de la deuxième année. Je m'attends à une saison délicate. Dans le championnat de France que rien n'est acquis. Je l'ai vécu lors du dernier exercice avec Saint-Etienne. Nous disposions d'un bel effectif mais ça ne protège de rien. En Ligue 1, il n'y a pas de vérité.
Grenoble a la réputation d'une équipe hermétique et solide. Une bonne nouvelle pour un gardien de but comme vous...
J.V. : Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas. Je m'attends à une saison difficile. C'est un vrai challenge mais je suis prêt à le relever.
Vous succédez à un monument dans le but grenoblois avec Grégory Wimbée...
J.D. : Grégory représente quelque chose d'énorme ici. Je vais tenter d'être digne de sa succession.
A quelle place situeriez-vous Grenoble au sein de la hiérarchie nationale ?
J.D. : Je dirai au milieu de tableau.
Montpellier, votre club formateur, remonte en Ligue 1. Qu'est-ce que ça vous inspire ?
J.D. : Je suis très heureux pour Loulou Nicollin qui doit souffler après toutes les années galères qu'il a traversées. C'est une récompense pour ce club qui mérite la Ligue 1. Ça fait toujours plaisir de voir un club comme le MHSC réintégrer l'élite.
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