"J'ai pris un risque"

"Un point ce n'est pas beaucoup et l'objectif sera de battre Lens avant la trêve. En toute fin de match, c'est vrai que j'ai pris un risque en taclant dans la surface de réparation (ndlr, sur le Sochalien Kévin Anin) mais c'était soit ça ou le but. C'était un risque mais je n'ai pas fait faute. J'ai profité de la seconde d'inattention du Sochalien pour pousser le ballon."

"On a bien réagi après le but bordelais et réussi à bloquer les montées de Trémoulinas en seconde période. On a fait un bon match mais lorsqu'on voit la barre transversale et cette main non sifflée, on est déçus. Il va falloir aller chercher les points à Monaco pour creuser l'écart au classement. Il faut continuer comme ça, montrer de l'envie, de la détermination et éviter de penser aux vacances avant le match. Il nous faut un peu plus de réussite dans ce dernier geste. C'est ce qui nous manque."

"C'est un match chiant à jouer. Un match où nous perdons deux points. Il ne se passe rien de bien méchant avec l'arbitre. Cela m'a fatigué. Je suis fatigué".

"C'est mission accomplie. Quand on voit la physionomie du match, on se demande comment faire pour marquer un but. Je pensais qu'il fallait tenir le 0-0. Quand Montpellier a marqué sur une action individuelle de Belhanda, je pensais que ça allait être difficile pour nous. Mais en football, il n'y a pas de vérité. Sur notre seul tir cadré du match, cela a fait but. Il y a beaucoup, beaucoup de fatigue dans l'équipe. Depuis quelques matches, on est au bout du rouleau. On attend avec impatience la trêve".

"Siffler des gamins de vingt ans, je ne comprends pas. C’est pathétique, dans ces cas-là, il vaut mieux rester à la maison ".

"(Sur le dernier but) Mes joueurs ont senti que le joueur (Sessegnon) simulait. Ils ont traité le jeu comme le demande le corps arbitral. Je comprends que les Parisiens soient en colère, mais il y en a marre des simulations, ça pollue le football. L'arbitre voit qu'il simule, il laisse jouer, c'est normal. Ca ne me déplairait pas de voir la commission d'éthique traiter les simulations".

"Les adjectifs me manquent. Ca va de frustration, à rageant, à écoeurant... quand on fait un match solide comme ça, céder à un en moins sur un corner... (un joueur de Valenciennes était sur la touche, blessé, ndlr). Mais le corner est bien tiré et on aurait peut-être perdu le duel. C'est dommage, on voyait qu'on ne pouvait pas être en danger sauf sur coups de pied arrêtés. Mais ça met à néant notre prestation. Ca ne tourne pas en ce moment. J'ai souvent 'défaite frustrante' à la bouche, il y a des périodes comme ça."

"On n'a pas le droit de se faire piéger en contre comme cela. Nous ne nous sommes pas procurés assez d'occasions par rapport à notre possession de balle. Nous devenons un bon sparring-partner pour nos adversaires à l'extérieur et c'est quelque chose qui ne me plaît pas. Nous avons pris six buts à Lille et trois ce soir et c'est beaucoup trop. Nous n'y sommes pas et il faut vite corriger cela".