"Je m'en fous"

"Je suis en colère. C'était le jour où tout tournait contre nous. Je ne peux dire que cela à cette heure-là. Je ne peux pas rentrer dans les détails. Quand je dis que tout a tourné contre nous, il y a deux moments assez litigieux dans les seize mètres en ce qui concernent Maoulida et Demont. L'arrogance de l'arbitre l'a empêché de voir clair. C'est vrai que je suis loin de l'image. Je vois quand même une faute, un coup de tête, un geste avec les mains de la part d'un joueur et je vois l'autre joueur qui va demander les comptes: est-ce que les deux choses doivent être sanctionnées avec le même carton ? Je ne sais pas. Après les deux penaltys ou plutôt les interventions litigieuses... Il faut féliciter l'arbitre (ironique). A chaque fois, il était près du ballon, de l'action. Il a une belle condition physique. Il était là. Il a vu ce qu'il devait voir. Peut-être que c'est moi qui me trompe. Mais venir et me dire: "Peut-être que je me suis trompé mais je m'en fous et vous allez dans les tribunes..." Je sais très bien que dans le football l'arbitre a toujours raison..."

"Je n'ai jamais parlé de l'arbitre mais là, c'est un gag. Je ne sais pas où ils ont trouvé un mec comme ça... Mais bon, c'est la vie. (Les sifflets sont-ils pour l'arbitre ?) Non, c'est pour mon grand-père (Ironique)." (Source : Foot +)

"J'ai triplé la prime pour cette victoire plus que méritée. A part la défaite à Reims et devant Saint-Etienne, cette saison n'est pas mal... On veut finir dans les dix premiers. A mon avis, l'OM est plus fort que Lille. Même si je lui souhaite d'être champion comme je l'ai dit à Rami. On s'est régalé, on a battu le leader. On est au moins content pour une semaine. On était content après notre victoire à Nice, mais notre bonheur n'a pas duré longtemps."

"Foutez-moi la paix avec l'arbitre. Je ne vais rien dire sur les arbitres. Je suis convoqué devant la commission d'éthique. C'est un match difficile à raconter. Il s'est passé beaucoup de choses. On avait la maîtrise. On s'est mis à l'envers. Notre problème, c'est qu'on est très irrégulier. D'un match à l'autre, d'une mi-temps à l'autre. C'est un match à l'image de notre saison. On a 31 points. Il nous en faut encore une douzaine. Anin est dans le collimateur des arbitres. Ca va être dur d'inverser la tendance".

"C'est un cauchemar dans le contenu, dans la finalité, on a des joueurs suspendus pour les prochains matches, c'est zéro sur toute la ligne, on prend des contres en profondeur. On est prévenu et sur le premier ballon, on se fait poignarder. Il n'y a pas eu de réaction en plus, c'est ce qui est inquiétant. Je ne peux pas l'expliquer, c'est une faillite collective, c'est inexplicable. C'est la première fois depuis le début de saison qu'on prend une volée comme ça. Il y avait de l'abandon, à dix contre onze on aurait pu prendre encore des buts."

"Il faut être raisonnable, il y a cinq équipes qui sont au dessus de nous. J'ai toujours dit que nous étions dans le deuxième chapeau avec des équipes comme Saint-Etienne, Toulouse. Lille, Lyon, Marseille ont une marge de manoeuvre supérieure à la nôtre. Après si des gros ne sont pas au rendez-vous, on fera tout pour être le Auxerre ou le Montpellier de la saison dernière. Ce qui est certain c'est que l'on s'accroche comme des morpions, enfin comme des sangsues plutôt, c'est mieux (sourires)".

"C'était un match très important pour nous que nous n'avons pas su négocier. Nous avons commis de nouvelles erreurs défensives et offensives mais je constate que l'équipe a su réagir en étant menée 1-0 un peu contre le cours du jeu. L'AJA n'a pas lâché, c'est important. Ce point peut nous booster pour la suite. Il faut s'accrocher au positif et faire le dos rond en attendant que tous nos blessés reviennent. La semaine prochaine, nous espérons les retours d'Alain Traoré et Melvin Ndinga ainsi que celui de Stéphane Grichting d'ici quinze jours. Ce soir j'ai la satisfaction de voir que Benoît Pedretti a joué tout le match sans douleur".

"C'est une leçon de réalisme mais pas de foot. En première mi-temps, on paie au prix fort nos erreurs. Nous avons eu des occasions mais nous ne marquons toujours pas. Si ce n'est le déchet, je n'ai pas grand chose à reprocher à mes joueurs dans l'utilisation du ballon et dans l'animation offensive. C'est maintenant qu'on va voir les hommes qui ont envie de s'en sortir. Nous savions tous que la saison serait très difficile. Ce soir, cela se confirme."

"Ce n'est pas décevant, c'est rageant, parce qu'on aurait dû se mettre à l'abri bien avant. C'est l'efficacité qui nous fait défaut. Je n'ai pas vu de déconcentration sur la fin de match, ce sont des faits de jeu défavorables contre une équipe qui a su nous mettre en difficulté et qui allongeait à ce moment du match. Je n'ai pas grand-chose à leur reprocher (aux joueurs), je suis déçu pour eux. On est dans une situation pas facile, mais mon équipe se bat avec ses moyens. Ce n'est pas une mauvaise soirée, mais c'est dommage sur le plan comptable."

"Un but de la tête ? Vous voyez, cela m'arrive ! On était venu à Nice pour gagner et on l'a fait. Après une première période un peu difficile, on a réussi à rectifier le tir et à maîtriser notre sujet. On savait qu'il fallait recoller aux équipes de tête. L'OM et l'OL sont là et devant cela se resserre. La lutte ne sera pas facile et il faudra prendre le plus de points possible. De toute manière, nous ne lâcherons rien. Nous avons envie de faire une belle saison. On récupère bien, on gagne physiquement. Regardez moi, à trente-quatre ans, je suis toujours là (rire) !"

"On attendait d'être mené 2-0 pour commencer à jouer (ironique), en fait j'étais impatient de voir Malherbe marquer le 2e but ! Mes joueurs ont su faire preuve de persévérance et d'abnégation pour rester dans le match. Finalement, j'aurais aimé être mené 2-0 plus tôt ! Mais bon, on a eu chaud quand même sur la fin de rencontre."

ALEX DUPONT (Brest): "Avec les tripes et avec intelligence"
(Victoire 2 à 0 contre Monaco)

"Ce sont trois points important. On se rapproche de notre objectif (le maintien). Au niveau du jeu, j'ai trouvé la même équipe que contre Nancy, à savoir entreprenante et qui voulait s'imposer ce soir. C'est une victoire difficile. On a fait une bonne première mi-temps. J'ai bien aimé la manière dont l'équipe a su gérer son avantage, avec les tripes et avec intelligence. L'équipe grandit. Monaco a eu l'emprise sur le jeu en deuxième mi-temps. On a souffert mais on a su laisser passer l'orage".