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PSG, la vie sans Nenê

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ParEurosport

Mis à jour 27/02/2011 à 22:56 GMT+1

Privé de Nenê, le PSG n'a pas manqué l'un des tournants de sa saison contre Toulouse (2-1). Dominés et contraints d'évoluer en contre, les Parisiens ont joué dans un registre différent de celui adopté depuis le début de la saison, même si l'absence du Brésilien a libéré certaines individualités.

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Crédit: Eurosport

La vie sans Nenê, le PSG ne l'avait expérimenté qu'une seule fois cette saison en Ligue 1 et la réussite n'avait pas franchement été au rendez-vous. Le 29 août dernier, les hommes d'Antoine Kombouaré avaient sombré à Sochaux (3-1), une défaite qui avait plongé l'équipe de la capitale dans la seule période de crise traversée au cours de cet exercice par un club d'ordinaire si propice au mélodrame. Mais, cette fois, le forfait du maître à jouer brésilien, officialisé samedi pour cause de conjonctivite, n'a pas empêché les Parisiens de s'offrir contre Toulouse une victoire importante dans la course au titre (2-1).
Disposés dans un 4-2-3-1 désormais habituel, avec Peguy Luyindula remplaçant poste pour poste Nenê sur la gauche et Mathieu Bodmer évoluant en soutien de Guillaume Hoarau, les Franciliens ont peiné à imposer leur jeu et ont manqué de maîtrise face à une équipe toulousaine joueuse. Dominés dans la possession de balle, ils ont été contraints d'évoluer en contre, ce qui ne les a pas empêché de se procurer les meilleures occasions de la partie, avec à la clé deux buts, inscrits par Sylvain Armand (28e), son second en une semaine, et Adrian Gunino contre son camp après une frappe de Bodmer (38e). Un troisième a été refusé injustement à Luyindula pour une position de hors-jeu inexistante (56e).
Tiéné et Jallet, latéraux en liberté
Libéré de l'ombre de Nenê sur son côté, Siaka Tiéné a profité d'un Luyindula évoluant dans un registre plus défensif que le milieu auriverde pour se projeter dans le camp adverse, à l'image d'une demi-volée qui prenait la direction de la lucarne toulousaine et qui a obligé Matthieu Valverde à la parade (23e). En l'absence de l'aspirateur de ballons qu'est le Brésilien, le jeu du PSG a été bien plus varié. A la baguette, Bodmer a orienté avec intelligence les offensives de sa formation et combiné à merveille avec Jallet et Giuly, très actifs sur leur côté droit.
Bien plus sollicité qu'à l'accoutumée, l'ancien Lorientais a d'ailleurs réalisé une de ses prestations les plus convaincantes de ces derniers mois, multipliant les montées et n'hésitant pas à prendre sa chance, comme sur cette frappe surpuissante venue s'écraser sur la barre transversale du portier toulousain (36e). Esseulé à la pointe de l'attaque, Hoarau a lui semblé orphelin des centres de l'ancien Monégasque. Nenê est le joueur qui en a le plus adressé dans le Championnat de France cette saison. L'ex-Havrais a l'habitude de venir apporter sa taille et son jeu de tête. Néanmoins, le PSG a démontré qu'il était capable de gagner sans la nouvelle coqueluche du Parc. Rassurant dans l'hypothèse où le Brésilien, si influent de septembre à décembre, devait manquer de nouveau à l'appel d'ici à la fin du championnat.
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