"Tout le monde est marqué"

"C'est une déception. A quinze secondes près, c'était le bonheur. Cela fait partie du football, qui donne de grandes joies et de grandes peines. Il reste deux matches, six points à prendre. Il faut évacuer cette frustration le plus vite possible, si on le peut. Il faut tout mettre en oeuvre pour faire deux matches parfaits, exceptionnels. Ce n'est pas un moment où je peux parler facilement. J'ai pris un coup sur la tête. Si les joueurs sont marqués ? Tout le monde est marqué (les larmes au bord des yeux, il se lève et quitte la salle, NDLR)".

"Ce soir, les gars avaient envie mais ils ont été inhibés par l'objectif du résultat et par la peur. On a vu une équipe de Lens assez triste, une équipe de Monaco assez triste. Ces deux équipes ont été extrêmement tristes dans le jeu. Maintenant, on n'est pas continuellement dans les trois derniers du classement, sans se préparer à la relégation. Les résultats vont faire que le 18e va descendre à 42 ou 43 points. C'est incroyable".

"Je passe un message envers les supporteurs. Ils nous ont soutenu. On sait qu'ilS sont extraordinaires. Mais dernièrement, ils ont perdu patience. Je le comprends. Cependant, leur reproche N.1 était "Mouillez votre maillot". Les joueurs ne méritent pas ça. Sans doute, ce groupe a des limites. On ne peut pas dire qu'il ne mouille pas le maillot."

"Sincèrement, ce soir ça devient compliqué pour le titre. Trois points de retard à trois matches (deux, ndlr) de la fin, avec une différence de but défavorable, ce sera très compliqué. L'an dernier, en fin de championnat, on avait réussi à gagner nos matches à l'arrachée. Il va falloir conserver cette deuxième place. L'objectif c'est d'être maintenant sûr de finir deuxième."

"Il y a danger. Le coach dit depuis le début de l'année que ça va se jouer contre Nice à la maison. Malheureusement, il est en train d'avoir raison. On pensait le faire mentir ce soir mais on n'a pas réussi. Le point positif, c'est qu'on a tout entre nos mains, nos pieds ou nos têtes. Vous le placez où vous voulez... On est maîtres de notre destin. A nous de décider ce qu'on veut faire de Valenciennes".

"Aujourd'hui, on était réalistes, très réalistes. C'est le football. On ne demande pas de réaliser de bons ou de mauvais matches, on demande de gagner et aujourd'hui, c'était impératif de gagner. On savait que ce match pouvait être décisif, si on le perdait. J'aimerais que le championnat s'arrête aujourd'hui, on serait soulagés. Mais il va falloir aller chercher quelque chose à Rennes. C'est toujours le même constat: on court derrière le non-match d'Arles."

"Nous avons gâché notre fin de saison dernière avec cette mauvaise série de défaites pour terminer. Cette année, c'est complètement différent mais huit matches sans gagner en étant dans les cinq premiers, c'est trop. On a peut-être manqué quelque chose même si quand on voit le rythme imposé par les autres, cela aurait été compliqué de terminer plus haut. Nous faisons un bon championnat et nous sommes largement à notre place, dans le groupe qui chasse les grosses cylindrées. A nous de grandir petit à petit".

"Deux matches à domicile, zéro point contre des équipes européennes (Lille et Rennes). Deux buts encaissés. Cela montre le travail restant à faire pour se retrouver à ce niveau ou pour jouer dans la cour de ceux qui luttent pour l'Europe. Je n'ai rien à reprocher aux joueurs. Le premier objectif maintenant est de franchir la barre des 50 points et le second est d'être dans les dix premiers. L'Europe, c'est fini pour nous".

"On faisait des petits pas ces dernières semaines, là avec trois points c'est un grand pas. J'avais dit à mes joueurs avant la rencontre: pour gagner, il ne faut pas avoir peur de perdre. Ils l'ont compris. On a eu beaucoup d'occasions pour nous et contre nous. C'était stressant, c'est le jeu. Rien n'est terminé, loin de là. Il reste deux gros matches".