Trois points, c'est tout

Vingt ans que la Bretagne attendait ça. Et pourtant, Rennes et Brest, fidèles à leur statut de meilleures défenses de Ligue 1 (8 chacun avant la rencontre), n'ont pas livré un grand spectacle : les hommes d'Antonetti l'ont emporté 2 buts à 1 sans forcer, tant les Finistériens ont semblé avoir des difficultés à créer du jeu tout au long de la rencontre.

Le Stade Rennais se devait de faire un résultat et d'enrayer cette série de quatre matches sans victoire. C'est chose faite, même si la manière employée et l'opposition affichée ne permettent pas de s'enthousiasmer véritablement. Marveaux et consorts ont certes eu nettement la possession du ballon en première période (63%), mais pas pléthore d'occasions. Ce n'est d'ailleurs pas une action construite qui a amené le premier but rennais (Kembo-Ekoko, 39e) mais un ballon bêtement perdu par Omar Daf dans sa moitié de terrain.

Pour Brest, la "performance" réalisée au stade de la Route-de-Lorient laisse perplexe. Meilleure équipe en déplacement en Ligue 1 jusqu'ici, le Stade Brestois a perdu un nombre incalculable de ballons dans sa moitié de terrain. Aligner trois passes de suite a semblé être un vrai challenge pour les hommes d'Alex Dupont tout au long de ces 90 minutes. Nolan Roux et ses partenaires n'ont cadré que deux frappes sur l'ensemble de la rencontre, toutes en seconde période, dont une... sur penalty à la 91e minute ! C'est dire...

 Les joueurs d'Antonetti ont tout de même eu le mérite de rester concentrés tout au long de la partie, de constamment gêner la relance brestoise et de saisir la moindre brèche offerte par leurs voisins. A l'instar de leur deuxième but (82e), un modèle de contre conclu par Jérome Leroy. Sans forcer, le Stade Rennais passe devant Brest, mais surtout se trouve deuxième de L1 à égalité de points avec le Paris Saint-Germain.