Ligue 1 | 33e journée | Brest concède le nul face à Reims (1-1) et reste sous la menace de Lille

À Brest, le spectacle était davantage en tribune que sur le terrain. Après avoir fêté aux abords du stade la qualification en Europe, les supporters présents à Francis-Le Blé ont célébré la saison exceptionnelle des leurs dans un triste 1-1 contre Reims. Malgré un but égalisateur de Lilian Brassier avant la pause, les Bretons n’ont jamais su emballer la rencontre et devront attendre pour décrocher un éventuel billet pour la Ligue des champions. Les Rémois peuvent, eux, espérer accrocher un top 10 après ce bon point à l’extérieur.

Pour la première de Samba Diawara, successeur provisoire de Will Still, les coéquipiers de Teddy Teuma ont retrouvé de leur superbe le temps de 90 minutes, encore légèrement trop brouillonnes. Du mieux dans la construction, et de la confiance dans la relance, les Champenois ont secoué les Bretons. Le pressing a déstabilisé le bloc d’Eric Roy, et les projections rapides ont fait céder la défense de Brest, plus en difficulté depuis un mois. Junya Ito, toujours aussi précis sur les centres, a démontré la qualité de son pied droit sur un long ballon de la droite vers la gauche, directement sur la tête de Marshall Munetsi (25e).

Malgré cette ouverture du score, Reims peut regretter le manque d’inspiration de son buteur Oumar Diakité, trop peu trouvé, parfois hors-jeu, parfois trop maladroit. Pas assez tueuse, cette équipe rémoise a laissé Brest et ses latéraux reprendre le dessus. Après Rennes le 28 avril (5-4, 90e+7), Brassier a refait le coup cette fois-ci en fin de première mi-temps. Une faute obtenue aux dépens du jeune Abdoul Koné, premier match en professionnel ce soir, et une tête parfaitement placée, là aussi, sur un centre de Kenny Lala (40e+2).

Mais comme leurs adversaires du soir, les Bretons se sont montrés trop imprécis dans les trente derniers mètres, à l’image de Jérémy Le Douaron et Steve Mounié. Bien que dominateur dans la possession et les tirs, l’actuel troisième de Ligue 1 peut se satisfaire de ce nul logique. Place à la fête, avant de retourner au travail et de terminer, de la plus belle des manières, une saison déjà historique.