Ajaccio sort du rouge

A Ajaccio, la relégation semble beaucoup moins inéluctable qu'il y a quelques semaines. En s'imposant dans les arrêts de jeu à Valenciennes (1-2), jusque là meilleure défense du championnat à domicile, le club corse sort en effet de la zone rouge. Le voici propulsé directement de la 20e à la 15e place, juste devant son adversaire du jour, avec deux longueurs d'avance sur Auxerre, désormais premier relégable avec 19 points après sa lourde défaite à domicile face à Nancy (1-3), samedi soir. L'ACA reste surtout sur une incroyable dynamique dans sa mission sauvetage.

Dans le Nord, les hommes d'Olivier Pantaloni viennent d'enchaîner une quatrième victoire de suite. Après l'ouverture du score rapide d'Eduardo (6e, 0-1), Ajaccio a pourtant souffert, Vincent Aboubakar égalisant pour VA, qui a dominé les débats surtout après l'expulsion de l'Ajaccien Paul Lasne à la 74e minute pour un deuxième carton jaune. C'est pourtant en infériorité numérique, comme il a deux semaines face à l'AJA, que Christian Kinkela a offert la victoire et beaucoup d'espoir aux Corses (90e+2). Très improbable il y a encore deux mois, la perspective d'un maintien prend un peu plus corps chaque semaine grâce à cette invraisemblable série.

En revanche, Bordeaux n'est pas parvenu à confirmer son succès face à Valenciennes (2-1). Les Girondins s'en sortent même bien en repartant avec un point d'Annecy où ils ont livré un triste match nul face à Evian-Thonon-Gaillard (0-0). Ils restent donc 9e et englués dans le ventre mou du championnat, alors que le promu haut-savoyard, où Pablo Correa attend encore une première victoire en L1, garde sa 12e place à quatre points de la zone rouge. Sans Cédric Carrasso, le résultat aurait pourtant été encore moins favorable. Le portier des marine et blanc, coupable d'une faute dans la surface dans les pieds de Sagbo, qui avait profité d'une mauvaise relance de Ciani, s'est bien rattraper en repoussant le penalty tiré par l'attaquant ivoirien (69e). Pour le reste, malgré l'apport des recrue Ludovic Obraniak et Mariano, Bordeaux s'est encore montré trop léger pour mériter mieux.