Anigo : "Ça suffit !"

J.A : Oui, on est content parce que c’est une semaine difficile que l’on vient de vivre. Gagner, ça permet de retrouver de la sérénité dans le stade. Ce n’était pas facile pour les joueurs. Il faut les féliciter pour ça. Ils ont fait le boulot.

J.A : Ce n’est pas ce que l’on aime voir au Vélodrome. C’est triste. Mais il faut accepter. C’est aussi le signe que l’on doit faire des efforts. Dans le stade, ça fait une drôle d’ambiance.

J.A : (Ironique) J’avais dit qu’il fallait casser le stade et égorger l’entraîneur. Non, j’ai simplement dit qu’il fallait un peu de patience et aider tout le monde. C’est le rôle qui est le mien. Mais ce n’est pas évident de dire ça à des gens qui sont déçus. Je trouve que ce soir ils ont été plus que corrects.

J.A : Ça m’agace. Dans ce genre de situation, déclarer des choses comme ça, c’est de l’irresponsabilité. C’est de la connerie. Il faut tourner sa langue dans sa bouche avant de parler. Surtout quand le travail a été fait. Devant les supporters, il y avait le président avec moi. Je suis serein. Quand on veut évacuer les problèmes, on le fait sur les autres. Personnellement, je peux me regarder dans une glace. J’aime trop ce club pour faire quelque chose à l’encontre de qui que ce soit. J’ai plutôt tendance de dire les choses aux gens entre quatre yeux que de faire dans le c… des gens. Ce n’est pas mon truc.

J.A : Comme cette déclaration n’était pas nominative, je ne sais pas. Je ne me sens pas visé. Je trouve ça idiot. Parce que lorsque l’on a des échéances importantes, on doit se concentrer sur nos matches. Il y a du boulot pour tout le monde. Ça m’emmerde de me justifier tout le temps. Je trouve ça débile.

J.A : Je n’ai pas envie de faire mon Calimero. Je ne suis pas un pleureur. C’est plus dur pour moi que pour d’autres. Que je sois soupçonné, ça me glisse dessus. Je n’ai pas de problème avec ça. La réalité, c’est ce que je vous ai dit. J’essaye d’apporter une accalmie. Vous pouvez le vérifier auprès des groupes. Je n’ai jamais eu une parole à l’encontre de quelqu’un. On n’empêchera jamais les gens de dire n’importe quoi. C’est fatiguant de subir toujours ça…

J.A : Maintenant, j’ai de l’expérience. Je dois me justifier tout le temps devant la presse. Parce que si je ne dis rien, tout le monde va penser que c’est vrai. Mais non ce n’est pas vrai. Il y a des choses plus importantes aujourd’hui. C’est de faire gagner le club. On doit s’atteler à ça. Depuis sept mois, je ne fais pas grand-chose. Le recrutement, je m’en suis occupé quand l’entraîneur me le demandait. Pour résumer, Margarita Louis-Dreyfus a tout expliqué récemment quand elle est venue à Marseille.

J.A : Ça me casse les c.... Mais il y a un président et une actionnaire. Les choses sont claires, si je gêne… Je suis un grand garçon. Je ne suis pas impliqué dans la vie du groupe tous les jours. Je ne fais pas les compositions d’équipe. Je suis dans un rôle bien différent de ce que vous pouvez imaginer. C’est idiot de distiller des phrases comme ça qui laissent planer le doute sur plein de gens. Mais si vous me posez la question, c’est que vous avez fait comme moi. Et, à un moment donné, compris envers qui c’était dirigé. J’en ai plein les c.... Ça suffit de dire c’est la faute à untel. Faut arrêter de se prendre pour Calimero.