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Bisavec aime le poste

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ParEurosport

Mis à jour 17/01/2012 à 08:44 GMT+1

Repositionné sur le côté droit par Carlo Ancelotti, Milan Bisevac assure qu'il est prêt à s'adapter sans état d'âmes à un poste qu'il a déjà connu plusieurs fois dans sa carrière. " Si on joue collectif, on peut faire très mal", prévient le Serbe, qui analyse pour nous ce nouveau départ.

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Crédit: Eurosport

Faire glisser un défenseur central de formation dans le couloir : vu de l'extérieur, le pari semblait osé, risqué même. Mais depuis deux matches (Locminé en Coupe de France, puis Toulouse), le choix d'Ancelotti de positionner Milan Bisevac sur le côté s'avère payant. Pour l'international serbe, âgé de 28 ans, il s'agit simplement d'un retour en... arrière. Explications.
MILAN BISEVAC, vous venez de signer une prestation très convaincante face à Toulouse (3-1) en Championnat, à un poste inhabituel pour vous. Comment l'expliquez-vous ?
M. B. : Pour moi ce n'est pas une première, je ne suis donc pas surpris. J'ai déjà occupé ce poste avec l'Etoile Rouge à mes débuts, avec les Espoirs de Serbie et à Lens aussi, quelques matches, sous la direction de Jean-Pierre Papin. Il faut simplement savoir s'adapter.
A quel moment avez-vous appris que Carlo Ancelotti souhaitait vous faire évoluer dans le couloir ?
M. B. : Il est venu me voir, on a eu une discussion avant Locminé. Le coach m'a demandé si je pouvais jouer latéral droit. Je lui ai répondu que oui, pour le bien de l'équipe, j'étais prêt à m'adapter.
Face à Toulouse, vous êtes le joueur qui a touché (65 fois) et gagné le plus de ballons (17). Vous avez vite (re)trouvé vos marques...
M. B. : C'est vrai que j'étais bien, à l'aise. Ancelotti nous demande de jouer et de presser très haut. C'est ce que j'ai fait je pense face à Toulouse. Je n'ai pas hésité à prendre mon couloir. J'ai fait ma première passe décisive en Ligue 1 (144 matches, 5 buts) sur le but de Nenê et j'aurais d'ailleurs même pu marquer en seconde mi-temps après mon slalom (rires)...
Ce qui vous a valu les félicitations d'un certain Lilian Thuram après le match. Racontez-nous...
M. B. : Leonardo et Maldini sont venus dans le vestiaire nous saluer après la victoire, et ensuite on a croisé Lilian Thuram, qui m'a félicité. Ce qu'il m'a dit m'a vraiment touché, car c'était un spécialiste du poste. C'est dommage, j'aurais du filmer tout ça (sourire)...
A propos de spécialistes, vous considérez-vous à présent en concurrence directe avec Jallet et Ceara, au poste de latéral ?
M. B. : Je me considère toujours comme un défenseur central, mais si je dois continuer à jouer dans le couloir droit, ça ne me posera pas de problème. Le plus important c'est le collectif. Et le titre de champion, qui est notre premier objectif. Si on joue collectif, on peut faire très mal.
Vous sentez-vous capable physiquement de répéter les efforts dans votre couloir jusqu'à la fin de la saison ?
M. B. : Oui, physiquement je suis capable de faire ces efforts, de multiplier les courses. C'est le mental qui fait la différence. Après, il faut penser à bien se parler avec Lugano, à communiquer, pour verrouiller l'espace. A ce poste, il faut être plus vigilant, plus concentré. Il faut jouer simple, de manière très efficace, c'est tout.
Et si Paris venait à engager un nouveau latéral droit durant le mercato, réviseriez-vous votre position ?
M. B. : Je ne me pose pas ce genre de questions. La concurrence est forte partout à Paris, la pression aussi. Moi, je m'attache à donner le meilleur de moi-même pour l'équipe.
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