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c'est comme "la Joconde"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 03/10/2011 à 17:32 GMT+2

La nouvelle star du championnat, Javier Pastore, ne laisse pas indifférent hors de France. En Italie, en Espagne ou en Argentine, la presse loue les qualités du meneur de jeu du PSG. "PastoRe di Francia" (PastoRoi de France), titre la Gazzetta dello sport qui ose une comparaison avec la "Joconde".

2011 Paris Saint Germain Javier Pastore

Crédit: AFP

En France comme ailleurs, les performances de Javier Pastore ne passent pas inaperçu. En Italie, la Gazzetta dello sport en vient même à regretter le départ de l'ancien joueur de Palerme. "Depuis la Joconde, c'est toujours la même histoire, affirme le quotidien sportif. On le tenait, nous, les Italiens, et maintenant ce sont les Français qui en profitent". La Gazzetta, quotidien sportif de référence, qui titre "PastoRe di Francia" (PastoRoi de France), estime encore que sa progression peut l'amener à dépasser Zinédine Zidane ou Kaka. Le journal italien compare son but décisif contre Lyon dimanche à ceux typique d'un autre talent passé par le PSG et l'Italie, Ronaldinho (ex-AC Milan): "montée côté gauche, le latéral effacé et la frappe surprise au premier poteau".
Maurizio Zamparini, son bouillant ex-président à Palerme, célèbre en Italie pour ses déclarations tapageuses, avait prédit qu'il deviendrait "le meilleur joueur du monde" et en voulait "100 millions d'euros" à l'ouverture du marché des transferts, et pas 42, somme déboursée par le PSG (montant le plus cher pour une recrue en championnat de France). Zamparini, surnommé le "mange-entraîneurs" pour sa propension à les renvoyer (37 en tout), avait même accusé le sélectionneur de l'Argentine à la dernière Copa America, Sergio Batista, de "n'y rien comprendre" car il ne faisait pas jouer Pastore.
Il élève "ce sport au rang d'art"
En Espagne, Marca s'est enflammé récemment à son sujet. "Pastore appartient à cette catégorie des artistes du ballon, comme Zidane, Riquelme, Aimar, Valeron ou le Brésilien Ganso (...) il appartient à cette espèce rare de footballeurs qui élèvent ce sport au rang d'art". L'art, la Joconde... on en revient encore à la même comparaison flatteuse. Et le journal espagnol de faire l'apologie de sa science des "crochets", parlant au sujet de l'ancien joueur de Palerme "d'un football exquis".
Au Portugal, le journal sportif Record a comparé le but de Pastore inscrit contre Brest le 11 septembre (1-0) au "chef d'oeuvre de Deco en finale de Ligue des champions face à Monaco en 2004 (3-0, Deco inscrit le 2e)". En dehors d'Europe, le nom de l'Argentin noircit également nombre de gazettes, spécialisées ou non. En Argentine, son pays d'origine, la presse suit bien évidemment les exploits de l'ex-joueur d'Huracan (le club où il a explosé en Argentine), membre d'une Albiceleste en reconstruction après une Copa America ratée à la maison. "Au rythme del Flaco" (au rythme du maigre, son surnom), titrait ainsi dans la nuit de dimanche à lundi le quotidien sportif argentin "Ole", avec évidemment, un lien vidéo de son but contre Lyon dimanche soir.
"Il est le recrutement le plus cher du football français et il le vaut bien. Javier Pastore a montré pourquoi le PSG l'avait payé autant", écrivait récemment le grand journal généraliste Clarin. Chez le grand rival sud-américain, au Brésil, pays du football roi, le géant de la presse O Globo a d'abord suivi le PSG en s'intéressant à Leonardo, ex-international brésilien devenu directeur sportif. Mais dès le 28 août et les premières fulgurances de Pastore, deux passes décisives à Toulouse (le PSG était mené 1 à 0 avant de gagner 3-1), pour évoquer le meneur de jeu du PSG les expressions "grosses performances" et "l'étoile" ont commencé à fleurir dans les colonnes.
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