Ce PSG est no-limite
ParEurosport
Mis à jour 07/03/2012 à 10:14 GMT+1
Nasser Al-Khelaifi a annoncé vouloir investir une centaine de millions d'euros pendant encore "cinq ou six ans", après que QSI a officiellement acquis la totalité du PSG mardi. Le club de la capitale "réduira la voilure" après s’être construit cet effectif de rêve.
Des millions, encore et toujours. Par centaines. Depuis ce mardi, le PSG est, selon une source proche de la direction du club cité par l'agence France presse, entièrement détenu par les investisseurs qataris (QSI) qui ont changé sa vie en juin dernier. Les 30% appartenant à Colony Capital ont en effet été cédés à Qatar Sport Investments, pour une somme qui n’a pas été communiquée.
En marge de cette acquisition, Nasser Al-Khelaifi, le président du PSG a surtout tenu à réaffirmer les ambitions du club de la capitale. Et les moyens qu’il déploiera pour les matérialiser. Il promet pour une demi-douzaine d’années des campagnes de recrutement à 100 millions d'euros. "Des chiffres normaux pour un club de premier rang, assure-t-il dans la Gazzetta dello sport.
"Beaucoup et tout de suite"
"Nous préférons investir beaucoup et tout de suite. Pendant 5, 6 ans, nous dépenserons ces sommes. Puis les investissements ralentiront". Le PSG a déjà donné le ton avec 87 millions d’euros dépensés cet été et 20 millions cet hiver. Propriétaire du PSG, le fonds qatari QSI a notamment payé l'Argentin Javier Pastore 42 millions d'euros à Palerme.
L'impact financier du leader du championnat sur la L1 n’a pas fini d’être écrasant, mais chacun aura compris que cet effort doit permettre au PSG d’accéder au plus haut niveau européen. Quant au désengagement de Colony Capital du club parisien, actuel leader de la Ligue 1, il "était envisagé dès le départ", a précisé la source. La société Qatar Sports Investments avait déjà racheté il y a un peu moins d'un an 70% du PSG à Colony, une entrée au capital qui préfigurait une prise de contrôle totale du club parisien à moyen terme par les qataris. Désormais libres de voguer et d'investir à leur guise, les Qataris ont fait comprendre qu’ils ne connaissaient pas la crise.
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