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ParEurosport

Mis à jour 16/10/2011 à 23:09 GMT+2

Joueurs, coaches et arbitres sont passés sous le scanner de nos journalistes après les matches de la 10e journée. Tous deux auteurs d'un triplé, le Parisien Kevin Gameiro et le Montpelliérain Olivier Giroud ont frappé fort. Les inspirations de René Girard et de Rudi Garcia ont porté leurs fruits.

Olivier Giroud Montpellier Dijon

Crédit: Reuters

CRACKS
Joueurs : Un hat-trick, son premier avec le PSG, a offert au leader parisien une quatrième victoire consécutive. Kevin Gameiro a frappé fort à Ajaccio (1-3) et fait parler son sens du but. Avec huit réalisations, il est désormais l'attaquant le plus efficace de L1. Devant Olivier Giroud. Le Montpelliérain a malmené la défense dijonnaise, s'offrant au passage le premier triplé de sa carrière parmi l'élite. Giroud a autant marqué que Bafétimbi Gomis, dont le compteur a grimpé d'une unité face à Nancy (3-1). A force d'enfiler les buts comme des perles, le Lyonnais a été rappelé par Laurent Blanc. Le sélectionneur des Bleus n'est certainement pas passé à côté de la prestation XXL de Giroud.
A Gerland, le succès de l'OL face à Nancy (3-1) a aussi été marqué par les rentrées convaincantes de Cris et de Yoann Gourcuff. Aux côtés de Bakary Koné, le Policier s'est montré solide en défense centrale. Après cinq mois d'absence, le milieu de terrain international a foulé la pelouse plus vite que prévu, en remplacement de Clément Grenier. Son influence sur le jeu lyonnais n'est pas passée inaperçue. Jires Kembo-Ekoko fut l'artisan de la victoire rennaise face à Lorient (2-0). C'est lui qui a ouvert le score d'un sublime coup franc. C'est encore lui qui a provoqué le penalty, transformé par Pitroipa. Kembo est sorti à un quart d'heure de la fin, sous l'ovation du stade de la Route-de-Lorient. Il le méritait. Auteur du premier doublé de sa jeune carrière, Vincent Aboubakar a largement contribué au carton valenciennois face à Sochaux. Sur l'ouverture du score, son enchaînement contrôle dos au but - frappe du gauche fut somptueux. Seul à la pointe de l'attaque brestoise, Nolan Roux a pesé sur la défense de Caen (1-1). Face à Marseille, Toulouse a retrouvé son poumon : pour sa première titularisation de la saison, Etienne Didot a rayonné dans l'entrejeu du TFC. Bakary Sako et Pierre-Emerick Aubameyang ont largement contribué au succès stéphanois sur la pelouse d'Evian-TG (1-2). Les deux ailiers ont donné le tournis à la défense haut-savoyarde. De son côté, Stéphane Ruffier a été impérial dans le but forézien.
Coaches : Souleymane Camara n'est jamais aussi efficace que lorsqu'il débute sur le banc. René Girard le sait. En lançant l'attaquant sénégalais à l'heure de jeu, l'entraîneur montpelliérain savait ce qu'il faisait. Bingo : Camara n'a mis que cinq minutes pour marquer son quatrième but de la saison et confirmer son statut de joker de luxe. A Brest, Franck Dumas a eu du flair. Les entrées de Benjamin Nivet et M'Baye Niang ont dynamisé l'attaque caennaise. C'est d'ailleurs sur un coup franc de Nivet, repris par Thomas Heurtaux, que Malherbe a pu arracher l'égalisation en fin de match. A Auxerre, Rudi Garcia a vite compris que Lille aurait besoin de ses joyaux pour l'emporter. Sur le banc au coup d'envoi, Eden Hazard et Joe Cole ont fait voler la défense de l'AJA en éclats lors des vingt dernières minutes. Surtout le Belge, qui a réussi une entrée tonitruante. Jelen, un ancien de la maison auxerroise, en a profité pour ouvrir son compteur sous le maillot des Dogues.
Arbitres : M. Duhamel a préféré laisser l'avantage plutôt que d'expulser Mickaël Landreau pour une main en dehors de sa surface. Sur le coup, l'arbitre d'Auxerre-Lille a eu du nez : Oliech, qui avait suivi l'action, a pu ouvrir le score. M. Gautier a eu du travail au Stadium. Le Toulouse-OM était trop musclé à son goût. Résultat : neuf cartons jaunes et deux rouges.
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BOULETS
Joueurs : Préféré à Mathieu Bodmer dans l'entrejeu parisien, Mohamed Sissoko a réalisé une première période catastrophique à Ajaccio. Souvent en retard dans les duels, l'ancien Turinois a écopé d'un carton jaune. Il s'est repris après la pause, offrant notamment une passe décisive à Gameiro avant de sortir. A Montpellier, les attaquants dijonnais ont été bien aidés par la fébrilité de Vitorino Hilton et d'Abdelhamid El-Kaoutari. Ce dernier, qui offert sur un plateau le second but de Corgnet, a même été conspué par une partie de la Mosson. Le gardien bourguignon n'a pas été beaucoup plus inspiré. Baptiste Reynet a encaissé cinq buts. Sa sortie manquée a été exploitée par Souleymane Camara. Celle, toute aussi hasardeuse, de Mickaël Landreau a failli coûter cher aux Lillois. Les mots de Margarita Louis-Dreyfus n'ont visiblement eu aucun effet sur Lucho. A Toulouse (0-0), le stratège argentin de l'OM a traversé la pelouse du Stadium comme un fantôme. Titularisé par Francis Gillot, Michaël Ciani a symbolisé la détresse des Bordelais, balayés à Nice (3-0) : souvent en retard, trop imprécis dans ses relances, l'ancien Lorientais n'a pas rassuré sa défense. Qui a pris l'eau.
Coaches : Les choix de Francis Gillot n'ont pas été frappés du sceau de la réussite. L'entraîneur girondin a dû regretter les titularisations d'Anthony Modeste et de Yoan Gouffran. Les deux attaquants bordelais sont passés à côté de leur sujet. A la mi-temps, Gillot a donc lancé Henri Saivet et Fahid Ben Khalfallah. Il était déjà trop tard.
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