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Kombouaré: "Pas inférieur"

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ParEurosport

Mis à jour 20/01/2012 à 08:42 GMT+1

Antoine Kombouaré "n'était pas dupe". Dans un entretien accordé à L'Equipe et Le Parisien vendredi, le Kanak revient sur son limogeage qui était "inéluctable". Il dit comprendre le choix de ses anciens dirigeants. Mais il l'affirme : il ne se "sent pas inférieur" à Carlo Ancelotti.

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Crédit: Eurosport

Antoine Kombouaré n'est pas "amer". Juste fataliste. Presqu'un mois jour pour jour après son éviction, le Kanak est sorti de son silence. Dans un entretien accordé à L'Equipe et Le Parisien dont des extraits ont été dévoilés sur leur site, il revient longuement sur son éviction du PSG. Et il ne se montre pas rancunier. "Je ne suis pas amer, j'ai déjà tourné la page", avoue-t-il. S'il a digéré en partie la pilule, c'est que l'ancien entraîneur parisien savait dans quel monde il était entré l'été dernier. Avec l'arrivée des nouveaux propriétaires qataris à la tête du PSG et la nomination de Leonardo, le club avait changé de dimension. Et il savait très bien qu'il n'était pas le candidat idéal dans l'esprit de ses nouveaux patrons.
Pas né de la dernière pluie sur la planète football, Kombouaré a ainsi très vite compris que ses heures étaient comptées. "Mon départ était inéluctable, c'est quelque chose que j'ai senti durant les derniers mois, où tous les jours il était question de mon maintien", reconnaît-il dans Le Parisien. "Depuis le début de la saison, je savais qu'il travaillait à ma succession". Dans L'Equipe, il avoue même : "En juin, à Doha, j'ai dit (au cheikh Tamim) : je ne comprends pas pourquoi je suis encore là". Après avoir longtemps espéré terminer la saison, l'ancien coach de Valenciennes avait senti le vent du couperet avant l'annonce de son limogeage. "Je n'étais pas dupe de la situation (...) Le matin du match à Saint-Etienne, j'avais réuni mon staff pour leur dire : voilà c'est mon dernier match", avoue-t-il encore dans le quotidien sportif.
"Je n'étais pas dupe de la situation"
Lucide sur sa situation, AK, qui avait été "exemplaire" selon Leonardo, semble avoir déjà pris du recul. Ou l'a peut-être toujours eu, ce qui lui a permis de gérer la situation avec calme. Lui qui a la réputation d'être volcanique. "Ma plus grande victoire est là. Tout le monde s'attendait à ce que je pète les plombs, que je ne sois pas capable de gérer cet effectif. Mais j'ai montré que j'étais capable de gérer, de gagner mais aussi d'avoir une attitude exemplaire", se félicite-t-il, en précisant qu'il est parti en "bon termes avec Leonardo" avec lequel il ne "travaillait plus ensemble depuis le match contre Bordeaux. Les deux derniers mois, j'ai travaillé seul".
Un point toutefois lui reste en travers de la gorge. Son éviction alors qu'il était premier du Championnat. Il reconnaît ainsi avoir "les boules d'être parti de là en étant premier". "Ma seule frustration, c'est de me dire que j'aurais pu devenir champion de France. Parce que Paris sera champion." Mais il comprend. "Avec Ancelotti, il sera plus facile pour le PSG d'attirer des Kaka ou des Tévez", lâche-t-il perspicace dans le quotidien régional. Avant de glisser avec une certaine fierté qu'il a toujours gardée durant son passage dans la capitale : "Mais je ne me sens pas inférieur à lui !". Dans l'attitude, il boxe en effet dans la même catégorie ces dernières semaines. "Je peux désormais prétendre à des clubs de très haut niveau", estime-t-il. Et pourquoi pas revenir au PSG : "Je fais faire du Luis Fernandez : peut-être que je reviendrai un jour. Quand j'aurai gagné des titres".
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