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Paris a de la marge

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 23/09/2012 à 10:14 GMT+2

Face à Bastia (0-4), Carlo Ancelotti avait gardé son 4-3-3 mais changé les hommes. La maîtrise a été la même. De quoi voir venir.

Bastia PSG Ligue 1 Football Matuidi Chantôme Verratti

Crédit: AFP

"La mayonnaise prend". Mamadou Sakho, capitaine face à Bastia, a trouvé les mots pour définir la montée en puissance du PSG. Avec cette quatrième victoire consécutive, la troisième en Ligue 1, le club de la capitale a relégué au loin les balbutiements du début de saison. La "machine de guerre", comme l'a de son côté qualifiée le Bastiais Jérôme Rothen, n'a pas seulement prouvé en Corse qu'elle avait enfin le système qui lui convenait pour être efficace. Avec les entrées de Sylvain Armand, Mamadou Sakho, Grégory Van der Wiel ou encore Nene par rapport au succès face à Kiev mardi (4-1), le PSG a prouvé que la mayonnaise pouvait prendre même en changeant des ingrédients.
A la fin de la rencontre, Carlo Ancelotti a d'ailleurs souligné cette richesse qui lui a permis de modifier les trois-quarts de sa défense sans pour autant en déstabiliser l'équilibre : "J'ai beaucoup de bons joueurs et ça permet de faire tourner. S'ils ont été performants, c'est qu'ils continuent de bien travailler." "L'entraîneur a beau faire tourner, même si certains manquent de rythme, on a montré qu'on est toujours capable de s'imposer à l'extérieur, confirmait Sylvain Armand. Il y aura des matches pour tout le monde. Quand l'entraîneur fait appel à nous, c'est à nous de répondre présents."
Van der Wiel : "On peut encore s'améliorer"
A droite de la défense parisienne, Grégory van der Wiel n'a pas commis d'erreur majeure, apportant à plusieurs reprises un soutien offensif intéressant. "Je me suis bien senti pour ce premier match, a reconnu le Néerlandais. Mais on peut encore s'améliorer. Je dois m'habituer à mes partenaires et eux à moi." Devant, Nene, titulaire en lieu et place de Pastore, s'est montré altruiste en offrant deux buts (à Matuidi et Ibrahimovic) même s'il a connu quelques difficultés par moments pour rester debout. "Il a cherché à réussir des choses difficiles mais il a été très présent", a avoué Ancelotti.
Mais quelque soit la recette de la mayonnaise, il y a des incontournables et le PSG n'y échappe pas. Marco Verratti s'affirme par son autorité au milieu et Zlatan Ibrahimovic, s'il le fallait (septième réalisation en six matches), par son sens du but. Sans oublier Thiago Silva qui, associé cette fois à Sakho après Alex, a montré une sérénité de tous les instants. Évidemment, il y a des perdants et ils sont surtout à chercher dans les tribunes de Furiani samedi (Sissoko, Hoarau, Camara). Avec les retours de Lavezzi et Thiago Motta, nul doute que les semaines à venir vont leur sembler longues. Au moins jusqu'au prochain marché des transferts.
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