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Paris gagne du temps

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ParEurosport

Mis à jour 23/08/2011 à 12:31 GMT+2

En s'imposant dans la douleur face à Valenciennes (2-1), dimanche, le PSG s'est offert du répit. Même si elle a été acquise dans la douleur, cette première victoire de la saison en L1 va permettre de travailler dans la sérénité. Car, dans le jeu, il y a encore beaucoup de progrès à faire.

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Crédit: Eurosport

Un vrai soulagement. En s'imposant face à Valenciennes (2-1), dimanche, le PSG s'est donné de l'air. Après une campagne de recrutement sans précédent, ce premier succès de la saison en championnat commençait à se faire attendre. "On attendait beaucoup cette première victoire, elle est très importante, confirmait Leonardo dans les coulisses du Parc. Tout le monde attendait que l'on gagne un match. Et je pense qu'on a fait des choses très positives. Pour obtenir notre première victoire, on avait besoin de beaucoup de choses. On les a eues". Plus précisément, il aura fallu un penalty jugé "sévère si ce n'est imaginaire" par l'entraîneur valenciennois Daniel Sanchez. Mais peu importe. Christophe Jallet, un des seuls Parisiens à avoir trouvé la sanction "un peu limite", s'en contente volontiers : "Pour une fois que la décision va dans notre sens, on ne va pas s'en plaindre même si c'est encore une erreur d'arbitrage qui fait la différence. C'est dommage pour les Valenciennois, tant mieux pour nous".
Car, pour l'instant, seul le bilan comptable importe dans la capitale après ce deuxième succès de la semaine. Un succès plus significatif que celui acquis en Ligue Europa face à Differdange (4-0), jeudi. "On est satisfait même si on a gagné dans la douleur, témoigne Milan Bisevac. Ça n'a pas été facile, d'autant qu'il faisait chaud et que Valenciennes a fait un bon match. Mais le plus important, c'est qu'on y est arrivé, enfin". Pour Jérémy Ménez, il était déjà "indispensable de prendre les trois points". Une urgence que ne partage pas forcement Leonardo. Le Brésilien préfère éloigner la pression qui s'abat sur son équipe depuis le début de l'été. "On doit être tranquille. Ce qui compte, ce n'est pas de gagner le premier, le deuxième ou le troisième match. Nous avons un projet à long terme, assure-t-il. On a beaucoup changé donc c'est normal qu'il y ait beaucoup d'envie autour de ça. Si on perd, il ne se passe rien. Ça fait partie du jeu".
"Ça va calmer tout le monde"
Le discours aurait sans doute était différent si la victoire n'avait pas été au rendez-vous. Car, en s'imposant, les Parisiens savent qu'ils ont gagné du temps. Le temps de se préparer sereinement. "Ça n'était pas un grand match de notre part mais ça va calmer un peu tout le monde et nous redonner confiance", estime ainsi Jallet. "Laissons-nous le temps, demande-t-il. Il ne faut ni s'enflammer ni s'alarmer. On a eu pas mal d'arrivées tardives. Bossons dans la sérénité et je pense que ça ira très bien". Jusque là, seul Gameiro semble s'être parfaitement intégré dans le secteur offensif. Et le recrutement pourrait être loin d'être terminé (Kaka, Forlan, Boriello, Sow). Cette victoire pourrait toutefois constituer un déclic. "Ça donne de beaux espoirs pour la suite. J'espère maintenant que la machine est lancée et qu'on continuera sur cette lancée", avance le défenseur parisien. Camara, lui, n'en doute pas une seconde, cette victoire en appellera d'autres : "Ça va lancer complètement la saison. La première, c'est toujours la plus difficile".
Dans le jeu, malgré la présence de plusieurs grands noms dans l'effectif, il y a pourtant encore beaucoup de progrès à faire. "On est loin d'être au maximum, c'est clair. Que ce soit physiquement ou collectivement, sait Jallet. J'espère qu'on sera au plus vite en pleine mesure de montrer ce qu'on sait faire". Mais rien d'inquiétant à cela pour l'ancien Lorientais. "On est encore dans une phase de travail et de découverte les uns des autres donc chaque chose en son temps. Mais je pense qu'on est sur la bonne voie", explique-t-il. D'ailleurs, il rappelle que Paris n'est pas seul dans ce cas. Lille, Lyon ou surtout Marseille connaissent ça eux aussi : "C'est le signe qu'aucune équipe n'est prête. Au bout de deux matches, tout le monde est tombé sur notre dos mais je pense que tout le monde est logé à la même enseigne. Le mois d'août sert encore de peaufinage. Parmi les équipes qui jouent plusieurs compétitions, notamment les Coupes d'Europe, personne n'est totalement réglé".
"On est encore loin du beau jeu"
Le jeu viendra donc plus tard. Avec les victoires. "On construit d'abord par une victoire pour apporter de la confiance, explique Kombbouaré. Par la suite, on verra sans doute des joueurs plus relâchés et tranquilles pour pouvoir développer du jeu. Il faut du temps pour construire une équipe, les automatismes".  Jérémy Ménez, sifflé à sa sortie, ne se voile pas la face. "On est encore loin du beau jeu mais cela va venir petit à petit, promet-t-il. C'est avec la confiance des victoires qu'on va réussir à le faire". Mais, à les entendre, les Parisiens n'ont pas intérêt à trop traîner en route. "On sait qu'on est attendus, on n'a pas le droit à l'erreur. On se doit de jouer les matches pour tous les gagner, prévient Jallet. Il faut éviter de laisser des points en route dès le début. Si on arrive à se positionner tout de suite dans le haut du tableau, ce serait appréciable. On aura un match compliqué la semaine prochaine à Toulouse. On le sait déjà. Ce sera l'occasion de revenir sur eux au classement. A nous de confirmer cette semaine la qualification en Ligue Europa et ce sera déjà un mois d'août assez intéressant". Le rendez-vous est pris.
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