Sirigu le sauveur

Joueurs : Salvatore Sirigu a été le sauveur du PSG dimanche. A trois reprises en deuxième période contre Lille (0-0), il a sorti des parades décisives pour garder sa cage inviolée et conserver le point du nul pour son équipe. Benoît Trémoulinas, lui, a confirmé son retour en forme face à Sochaux (1-0). Le latéral gauche bordelais a été très actif sur son côté gauche. Il est régulièrement venu apporter le surnombre pour proposer des solutions de centre et n'a pratiquement pas été mis en difficulté défensivement. Samedi, Mathieu Valbuena avait endossé le costume du sauveur qu'il aime décidément par-dessus tout. Comme à Dortmund (2-3), en Ligue des champions, le lutin marseillais a fait basculer la rencontre à lui seul contre Lorient (2-1). D'abord en égalisant d'une frappe somptueuse, copier-coller de celle qu'il avait déclenchée sur le terrain de Liverpool (0-1), il y a quatre ans. Puis en offrant sur un plateau le but de la victoire à Benoît Cheyrou, au bout du temps additionnel. En ce moment, le grand bonhomme de l'OM, c'est lui.

A Dijon, les gardiens se sont montrés particulièrement brillants. Baptiste Reynet a réalisé quelques prouesses face aux attaquants stéphanois. Mais il a encaissé deux buts sur lesquels il ne pouvait pas grand chose. Son homologue forézien a, lui aussi, réussi des arrêts de classe. Stéphane Ruffier a fini par craquer en toute fin de temps additionnel. Ce qui n'a pas empêché les Verts de s'imposer (1-2).  Quand Anthony Mounier a remplacé Franck Dja Djedje à l'heure de jeu, Nice était en souffrance face à Valenciennes. L'entrée du gaucher a tout changé. Son doublé a sorti les Aiglons de la zone rouge.

Coaches : Didier Deschamps a eu du flair en remplaçant Alou Diarra à la mi-temps. L'entrée de Benoît Cheyrou s'est avérée payante dans les dernières secondes. Malgré la défaite, Christian Gourcuff s'est lui aussi montré inspiré : Emeghara a ouvert le score dix-huit minutes après son entrée.

Arbitres : Le penalty accordé par M. Bien aux Caennais, face à Nancy, ne souffre d'aucune contestation. M. Buquet a essuyé la colère de René Girard pour n'avoir accordé qu'une minute de temps additionnel lors de Montpellier-Toulouse (1-1). Mais la décision arbitrale était logique : il n'y a eu qu'un seul changement en deuxième période. A Marseille, M. Rainville a sorti un carton rouge justifié pour le Lorientais Lamine Koné. L'expulsion de Romao pour protestation est en revanche très sévère.

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PSG - Lille (0-0) a été le cauchemar des attaquants de pointe. Moussa Sow n'a pas tiré une seule fois au but alors que Kevin Gameiro a manqué la plus grosse occasion de son équipe en première période. YoussoufHadji a lui aussi été transparent à Ajaccio. Le Rennais n'a absolument pas pesé sur le jeu (56% de passes réussies, 14 ballons perdus, 1 tir non cadré). Même impuissance pour Cheik Diabaté, à Bordeaux, et Modibo Maiga, à Sochaux. Ils ne se sont pas suffisamment montrés disponibles pour être à la conclusion des actions de leur équipe.

Samedi, Souleymane Diawara a terriblement souffert face aux attaquants lorientais. Le défenseur sénégalais a cédé sa place à Lucho dans les dix dernières minutes, à un moment où l'OM était encore mené. Son compère de la charnière centrale n'a pas été plus inspiré. Nicolas N'Koulou, pourtant solide depuis plusieurs semaines, s'est fait enrhumer sur le but d'Emeghara. D'ordinaire serein dans la cage toulousaine, Ali Ahamada a affiché une inhabituelle fébrilité à Montpellier. Face à Nancy, Pierre-Alain Frau a traversé la rencontre comme un fantôme. Sa pâle prestation a contrasté avec celle de Kandia Traoré, qui l'a suppléé au sein de l'attaque caennaise. Dans le but bas-normand, Alexis Thébaux a vécu une soirée très difficile pour sa centième en Ligue 1. N'Dy Assembé, le portier de l'ASNL, a également eu du mal dans ses prises de balle. Sa faute sur Traoré a été sanctionné d'un penalty, transformé par Nivet.

Arbitres : A Lyon, M. Cailleux est passé complètement à côté de son match. L'arbitre d'OL-Evian-TG a d'abord oublié un penalty et une expulsion pour une main pourtant flagrante de Réveillère, sur sa ligne, alors que la tête d'Angoula prenait le chemin des filets (39e). Il a ensuite enchaîné des erreurs d'appréciation. Cerises sur le gâteau, il a sorti deux cartons rouges directs, pour le moins sévères, au Lyonnais Clément Grenier et au Haut-Savoyard Fabrice Ehret. Ils ne méritaient qu'un jaune. Après la rencontre, les Haut-Savoyards ont ouvertement remis en cause l'objectivité de M. Cailleux.