Brest - Sochaux (0-2) : Le Stade Brestois quasiment relégué, les Sochaliens presque maintenus

Deux équipes aux trajectoires diamétralement opposées dans le bas du tableau se sont croisées samedi à Brest. Sochaux est sorti vainqueur de ce match (0-2), réalisant ainsi un grand pas vers le maintien dans l'élite et Brest se retrouvant par la même occasion quasiment relégué. Les Lionceaux, invaincus depuis quatre matches (deux victoires et deux nuls), possèdent désormais, à deux journées de la fin, six longueurs d'avance sur l'Evian-TG, qui reçoit Nice, dimanche, mais également cinq sur Nancy, battu samedi à Bordeaux (3-2). La défaite des Lorrains offre justement un répit d'une semaine ou de simplement 24 heures aux Brestois : avec six points de retard sur Nancy et cinq sur Evian, ils pourraient descendre en Ligue 2 dès dimanche en cas de victoire des Savoyards.

Samedi, ils ont concédé leur neuvième défaite de rang sur un doublé de Sloan Privat. Déjà auteur du but de la victoire samedi dernier contre Lorient (1-0), il a repris à bout portant un centre au cordeau de Jérôme Roussillon (48e) avant de marquer de l'épaule sur un corner de Kévin Dias (82e) pour inscrire ses huitième et neuvième buts de la saison en L1. Les Sochaliens, privés de Carlao (blessé) et Ryad Boudebouz (suspendu), avaient pourtant été dominés en première période, mais Mario Licka a tiré au-dessus (3e), Benoît Lesoimier a trop croisé sa frappe (34e) et Simon Pouplin a été décisif en déviant en corner un tir de Jonathan Ayité avant d'écarter en deux temps le danger sur une tête de l'attaquant brestois (26e).

Sochaux s'est montré peu dangereux en première période, hormis sur une demi-volée de Vincent Nogueira claquée en corner par Alexis Thébaux (20e) et par Giovanni Sio, qui a trop poussé son ballon face au portier breton (42e), mais a nettement haussé son niveau de jeu après la mi-temps. Ainsi, Dias avait déjà failli aggraver le score (57e), comme Sio (68e) puis Privat (69e). Le Stade Brestois, qui n'a plus gagné devant son public depuis le 17 novembre et n'a toujours pas glané le moindre point depuis que Corentin Martins a repris les rênes de l'équipe début avril, s'est lui complètement effondré après le repos, se montrant seulement dangereux par Licka (72e, 79e). Et s'apprête donc logiquement, après cinq mois calamiteux tant sur la pelouse (huit points pris en 2013) qu'en coulisses (conflit entre les deux principaux dirigeants), à retrouver une Ligue 2 quittée il y a trois ans.