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Le ménage selon Aulas

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 05/07/2012 à 11:22 GMT+2

Dans Le Progrès, le président lyonnais dézingue "les pharaons et les dinosaures du vestiaire". Pour mieux les pousser vers la sortie.

aulas lyon

Crédit: Reuters

Les mots sont crus, directs. Sans concession. Jean-Michel Aulas est manifestement remonté. Contre qui ? Contre certains joueurs de l'OL. Le président lyonnais les considère comme des "pharaons ou des dinosaures". La saison passée, ils ont "pourri le vestiaire". "Ils n'ont pas joué le jeu alors qu'il y avait de la place pour gagner le titre et la Coupe de la Ligue, enrage Aulas dans un entretien à paraître jeudi, dans les colonnes du Progrès. Je ne veux plus de ça."Autrement dit, les "pharaons ou dinosaures" sont priés d'aller voir ailleurs. Mais de qui s'agit-il ? JMA ne prend pas de pincettes pour désigner les coupables. Ils s'appellent Cris, Aly Cissokho, Michel Bastos et Kim Källström.
Le Policier est sous contrat jusqu'en 2013. Encore un coup de Claude Puel, qui "avait fait resigner Cris car il le craignait". Mais le défenseur brésilien de 33 ans, à l'OL depuis 2004, a "freiné l'évolution du duo Koné-Lovren". Voilà pourquoi Cris "ne peut plus rester". "S'il s'en va, on aura un plan B qui peut très bien venir du Brésil", annonce le patron rhodanien. Acheté 15 millions d'euros au FC Porto, en 2009, Aly Cissokho en prend lui aussi pour son grade. Depuis un an, le latéral gauche international de 24 ans ne manque pas d'offres. Mais il n'a toujours pas trouvé preneur. A son sujet, Aulas ironise : "Il paraît qu'Aly Cissokho a changé d'agent et que ça va aller mieux, alors il va partir, et le petit (Mouhamadou) Dabo sera avec nous."
"Notre budget va baisser un peu forcément"
Le cas de Kim Källström agace tout autant le président lyonnais, qui a vu le milieu de terrain suédois "très bon à l'Euro". A Lyon, il n'était "pas du tout le même la saison dernière". Du coup, Jean-Michel Aulas regrette presque de ne pas avoir vendu l'ancien Rennais en janvier, alors que le Rubin Kazan lui proposait 6 millions d'euros. "On aurait pu le transférer l'hiver dernier, on a attendu, là on va voir." Reste le dossier Michel Bastos. "Un cas d'école", pour Aulas. Branché sur courant alternatif, le milieu offensif brésilien illustrerait les errements pointés par la direction rhodanienne. L'OL attend toujours de l'ancien Lillois qu'il justifie les 18 millions d'euros déboursés et les quatre années de contrat offertes en 2009. "Mais à deux ans d'un Mondial au Brésil, il va aller beaucoup mieux, croyez-moi", prédit Aulas.
Si le président rhodanien hausse ainsi le ton dans de proportions mal maîtrisées, c'est parce qu'il s'est mis en quête d'un "vestiaire rafraîchissant". Et surtout, moins coûteux. En pointant du doigt Cris et Källström, deux des plus grosses rémunérations du club, l'OL cherche à réduire sa masse salariale et compenser le manque à gagner de la Ligue des champions. "Notre budget va baisser un peu forcément, dédramatise Jean-Michel Aulas. On sera dans les trois plus grands budgets de la Ligue 1." Sur le marché des transferts, la marge de manœuvre semble pourtant réduite. L'OL discute actuellement avec le PSG pour obtenir le prêt de Clément Chantôme, vise le Dijonnais Benjamin Corgnet. Il s'est enfin résolu à garder Yoann Gourcuff. Officiellement parce que, dixit Aulas, "il peut redevenir le Gourcuff de Bordeaux". Celui qui valait 22 millions d'euros.
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