Le PSG bat l'ESTAC (4-0) et se remet d'aplomb après trois matches de L1 sans victoire

Sans vraiment convaincre, Paris est reparti. Cette fois-ci en L1. Après avoir renoué avec la victoire en Ligue des champions, les Parisiens ont réenclenché la marche avant en championnat. Face à Troyes (4-0), les coéquipiers de Zlatan Ibrahimovic, décisif sur les quatre buts parisiens, ont enfin engrangé trois points sur la scène hexagonale après avoir concédé deux revers au Parc des Princes et un nul à Montpellier (1-1). Le PSG en profite pour se hisser provisoirement en tête de la Ligue 1 en attendant les matches de Lyon et de Bordeaux. L'ampleur du score est cependant trompeuse car cette victoire ne devrait pas lever les doutes qui planent dans le ciel parisien cette semaine.

Ce n’est pas faire la fine bouche de dire que le PSG n’a pas été flamboyant contre l’ESTAC. Certes, l’équipe de Carlo Ancelotti s’est nettement imposée. Mais dans le jeu, ce n’était pas encore ça. Pendant de longues minutes, le PSG a semblé jouer au petit trot et a même laissé l’initiative à Troyes après le premier but de Maxwell (1-0, 15e). Ce n’est pas faire injure aux Troyens de le rappeler mais l’ESTAC, avant-dernier de L1 et 18e défense du championnat, faisait figure de victime idéale pour se relancer. Pourtant, les Troyens n’ont pas démérité, loin de là. Pendant de longues minutes et après le but parisien, ils ont même fait le jeu et auraient pu obtenir un penalty pour une faute de Marco Verratti dans la surface (42e).

Finalement, le PSG n’a encore une fois pas montré grand-chose en première période. Mais l’équipe parisienne a des talents d’exception. Un notamment. Carlo Ancelotti a avoué avant le match son désir de voir son équipe se reposer un peu moins sur un leader pour créer un collectif. Il devra attendre encore un peu. De retour de suspension en L1, Zlatan Ibrahimovic a encore guidé les siens. Si l’entrée de Nene à la place de Javier Pastore à la pause a apporté de la vivacité au jeu parisien, le Suédois a encore fait la différence. Sur le premier but déjà avant de servir Maxwell (1-0, 15e). Il a ensuite idéalement lancé Blaise Matuidi (2-0, 63e) avant de signer un doublé sur deux contre-attaques (3-0, 70e puis 4-0, 89e). Auteur de son 12e but en 11 matches de L1, Ibra a encore affolé les compteurs. Au grand bonheur d’un PSG redoutable en contres et qui se contentera sûrement de sa victoire. Même si on attend plus de cette équipe en L1.