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Le PSG battu par les Verts en raison de sa suffisance : l'analyse depuis le Parc des Princes

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 03/11/2012 à 22:41 GMT+1

La première défaite du PSG en L1 cette saison sanctionne les suffisances d'une équipe coupée en deux, comme souvent. Et qui a joué, ce samedi, en marchant.

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Crédit: Eurosport

Cette fois, ce n'est pas passé. Ibra, sans inspiration avant son expulsion, n'a pas caché la misère. Saint-Etienne a présenté, au Parc des Princes, une opposition autrement plus cohérente que Reims ou Nancy, autres équipes qui avaient eu leurs chances ces dernières semaines face à Paris, et une discipline collective infaillible. Le talent, cette fois-ci, n'a pas suffi et le PSG, coupé en deux comme trop souvent, a payé ses suffisances du moment. Son invincibilité en championnat est tombée comme on imaginerait qu'elle tomberait. Face à une formation qui en voulait plus et qui lui a infligé une leçon collective. La faute à un milieu parisien fantomatique.
La blessure de Matuidi en début de match n'est pas la seule explication. Marco Verratti marque clairement le pas après un début de saison grandiose. A sa sortie, Carlo Ancelotti n'a pas adressé le moindre regard au milieu italien. Paris a subi l'impact, la discipline d'un trident Guilavogui-Clément-Lemoine sur tous les fronts. Et Pastore a erré comme une âme en peine. Ibrahimovic a bien tenté de descendre chercher le ballon pour fluidifier l'ensemble, en vain. Les 45 premières minutes ont étalé les difficultés parisiennes du moment. Une seule occasion à se mettre sous la dent et une équipe qui joue en marchant. A l'image de van der Wiel ou Maxwell, totalement passifs sur les passements de jambe de Gradel, le PSG n’a dégagé aucune envie d’en découdre. Il a laissé des trous d'air derrière. L’AS Saint-Etienne n'a d'abord pas su en profiter, limitée par un gros déchet technique avant la pause.
Pas d'esprit de révolte
Mais le contre d'Aubameyang qui a conduit au premier but du match à la 55e minute est symptomatique. Paris n'a pas su resserrer ses lignes. Le Gabonais a profité du boulevard. Le PSG a souffert des mêmes maux sur le second but. Récupération haute des Verts, trous d'air parisiens. Ancelotti craignait les contres des hommes de Christophe Galtier. Il avait vu juste.
Les individualités du PSG ont tenté de rattraper le coup. Ménez fut le seul à allumer quelques mèches et c'est Thiago Silva, sur un raid, qui a réveillé les siens (50e). Les autres se sont pris les pieds dans le tapis. Menant 0-2 à onze contre dix, c'est Saint-Etienne qui a, alors, joué en marchant face à des Parisiens résignés. Comme s'ils avaient accepté de perdre sans combattre. Le but de Hoarau est venu d'un coup franc lointain, pas d'une action construite. Après la réduction du score, Paris n'a pas su enflammer un stade qui l'a pourtant poussé jusqu'au bout. Malgré un ultime rush de Ménez. Beaucoup trop seul dans un collectif que la nonchalance a, cette fois-ci, plombé.
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