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Le PSG battu par Saint-Etienne (1-2) et par ses propres errements

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 04/11/2012 à 11:11 GMT+1

Si Sirigu a minimisé les ressorts de la défaite du PSG, l'analyse d'Ancelotti et d'autres joueurs est moins complaisante. Et certainement plus réaliste.

Zlatan Ibrahimovic, 2012

Crédit: Eurosport

Salvatore Sirigu a sorti la lance à incendie dans les couloirs du Parc samedi. Il a trouvé que les journalistes "exagéraient". "On prend une défaite pour ce qu’elle est. Ce n’est pas la fin du monde", a tenté de relativiser le portier italien. Mais il fut bien seul ce samedi dans les couloirs du Parc à ne pas s’inquiéter de la leçon infligée par Saint-Etienne à Paris ce samedi (1-2). Parmi les rares Parisiens à s’être arrêtés devant la presse, Blaise Matuidi, Carlo Ancelotti et Mamadou Sakho n’ont pas fui leurs responsabilités. Ceux-ci, contrairement aux Thiago Silva, Jérémy Ménez ou Zlatan Ibrahimovic qui ont esquivé, têtes basses et regards fuyants, les explications attendues, ont livré leur diagnostic.
. LE DÉSERT DU MILIEU
La phrase : ”Le problème ce soir, c’est le milieu de terrain. Il n’a pas donné de rythme et a étalé  beaucoup de difficultés pour proposer du jeu mais aussi défendre” (Carlo Ancelotti)
Le constat : La perte de balle de Bodmer qui amène le second but des Verts a été la caricature de tout ce que le PSG a proposé dans l’entrejeu samedi. Paris a certes eu le ballon (53% de possession) mais n’a pas su quoi en faire (seulement 75% de passes réussies dans le camp adverse). Pastore, Verratti, Chantôme n’ont pas su trouver de décalage. La sortie de Matuidi, le meilleur Parisien de l’entrejeu depuis le début de saison, n’est pas une excuse. “Avec Matuidi, nous n’aurions pas fait un match différent”, prévient le coach italien. ”Nous n’avons simplement pas été bons.
Notre avis : Les Parisiens subissent le contrecoup de leurs efforts du début de saison et des absences prolongées de Sissoko, Thiago Motta et Bodmer, qui ont limité le turn-over. Les cadres de l’entrejeu parisien, Verratti et Matuidi, sont au bout du rouleau.
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. UNE FAILLITE INDIVIDUELLE
La phrase :”J’avais dit que seul le PSG pouvait battre le PSG en Ligue 1, j’avais raison. Ce soir, nous avons fait deux erreurs individuelles” (Mamadou Sakho)
Le constat : Individuellement, les Parisiens ont failli. Tous ou presque. Si Sakho fait peut-être référence au centre dévié par... lui-même sur le premier but stéphanois, le second but part de la perte de balle de Bodmer. Ces deux approximations ont condamné Paris, mais il y a un tant d’autres.... Pêle-mêle, on a vu Verratti brouillon et imprécis, Chantôme et Pastore transparents. Seul Ménez a tenté.
Notre avis : Si les Verts ont parfaitement joué le coup, Paris a donné le bâton pour se faire battre. Ce match confirme que le PSG a surtout pris la tête de la L1 par ses éclairs individuels. Sans eux, il ne reste pas grand-chose.
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. UNE EQUIPE QUI NE FAIT PAS BLOC
La phase : Paris ne défend pas à onze” (Fabien Lemoine)
Le constat : Etiré sur tout le terrain, le PSG a laissé des boulevards. En une phrase, Fabien Lemoine, qui s’est régalé dans les espaces laissés par les Parisiens, a résumé la carence qui a plombé son adversaire du soir. Avec un pied gauche plus précis, Jonathan Brison, délaissé par Ménez, aurait pu débloquer le match en première période. Sur les ailes, les Verts se sont amusés. Dans l’axe, Guilavogui était libre comme l’air. 
Notre avis : C'est vrai mais ce n’est pas nouveau. Matuidi a souvent été l’arbre qui cachait la forêt. Cela reste la grosse limite de la contribution de Carlo Ancelotti depuis son arrivée en France.
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. LA THESE DU JOUR SANS
La phrase : “On a fait un non-match“ (Blaise Matuidi).
Le constat : Dans les intentions, l’envie, Paris s’est fait manger tout cru. “La base de cette victoire : on a gagné nos duels“, a noté Renaud Cohade. Pourtant les chiffres disent le contraire puisque le PSG a remporté 52,7% des duels durant la rencontre, mais pas ceux qu’il fallait au vu des buts. Le PSG a perdu la bataille des intentions, comme l’a fustigé Carlo Ancelotti : ”L’attitude n’était pas bonne. Je suis déçu”.
Notre avis : Les Parisiens ont parlé du ”manque de rythme” plus que du manque d’envie. En voyant tant de Parisiens économes de leurs efforts, la deuxième thèse semblait plus convaincante.
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