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Lucas Moura va faire une victime au PSG

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 11/01/2013 à 15:16 GMT+1

Titulaire ce soir face à Ajaccio, Lucas peut jouer à tous les postes de l’attaque selon Carlo Ancelotti. Pourtant, il faudra bien choisir. Qui sera sacrifié ?

FOOTBALL 2012 PSG - Lucas Moura

Crédit: AFP

"Demain, vous connaitrez le perdant". Le perdant, c'est celui qui devrait céder sa place à Lucas Moura face à Ajaccio, vendredi. Car Carlo Ancelotti l'a déjà annoncé, le Brésilien - fraîchement arrivé de Sao Paulo - fêtera sa première titularisation en championnat sous les couleurs du PSG. "Physiquement, il est bien. Techniquement aussi. Il n’a pas de problème de communication, il parle brésilien et connait un peu de français. Il s'intégrera vite", a-t-il assuré jeudi. Reste à savoir à quel poste. Car, comme a semblé s'en amuser Ancelotti, "avec Lucas, il faut bien que quelqu'un ne joue pas".
Le joueur concerné trouvera sans cela moins plaisant. Mais l'avantage avec la nouvelle pépite du PSG, c'est qu'elle offre un large éventail de solutions que le Mister a parfaitement énumérées, non sans malice : "Lucas, c'est simple. Il ne peut pas jouer à la place de Jallet, Alex, Sakho, Thiago Silva et Maxwell. Il peut jouer à la place de Ménez, Lavezzi, Pastore et Ibrahimovic…" Bref, sur tout le front de l'attaque. Mais qui est le plus menacé ?
. IBRAHIMOVIC, L’INTOUCHABLE
Depuis la défaite à Nice (2-1) début décembre, le PSG est passé au 4-4-2, au sein duquel la recrue brésilienne peut à la fois évoluer en tant que milieu droit, mais aussi en pointe autour d’un avant-centre. Sa panoplie peut lui permettre de mettre n’importe quel joueur offensif du PSG sur le banc. Tous, même le Roi Zlatan ? Sans doute pas. Pourtant, à l’entraînement, Christophe Jallet a déjà remarqué qu’il "va très vite, est doué techniquement et n’a pas l’air maladroit devant le but... " Mercredi, en fin de séance, Ibrahimovic lui-même a pu apprécier son talent dans l’exercice de tirs au but où l’élève a battu le maître et a reçu ses félicitations. Si sa qualité de passe est à la hauteur de ce que l’on entend, Lucas sera plus efficace aux côtés du Suédois, qui bénéficierait alors des espaces ouvert par le petit nouveau. Mais, alors que Gameiro est désormais le seul véritable 9 derrière Zlatan après le départ de Hoarau, Lucas peut parfaitement dépanner épisodiquement.
. MENEZ, UN PROFIL SIMILAIRE
Dans un souci de complémentarité, Ancelotti pourrait envisager de sacrifier Jérémy Ménez pour faire entrer Lucas dans son onze de départ. Sa capacité à déséquilibrer les systèmes défensifs adverses n’est pas sans rappeler les qualités de Jérémy Menez. Les deux joueurs ont des caractéristiques assez proches et apprécient d’évoluer globalement dans les mêmes zones du terrain. D’un point de vue purement technique, remplacer l’un par l’autre n’est pas une tentation illogique pour un coach. Mercredi, lors de la mise en place tactique, c’est le choix qu’a fait Ancelotti. Peut-être pour préserver le Français, touché au pied. Car il apprécie beaucoup Ménez. Il a trop souvent encensé l’attaquant des Bleus pour le mettre de côté. Il loue particulièrement son apport dans le jeu en profondeur au sein de ce duo avec Ibra, qui s’avère très performant depuis que le PSG est passé au 4-4-2. De fait, la tentation de garder cette attaque et d’aligner Lucas au poste de milieu droit devient encore plus importante pour l’entraîneur parisien.
. PASTORE, UNE TÊTE DE VICTIME ?
Au moment de sa signature, Lucas n’avait pas vraiment sa place dans le onze parisien. A l’époque, l’entraîneur parisien croyait dur comme fer en son 4-3-3, avec Javier Pastore dans l’entrejeu. Dans ce système, Lucas pouvait prendre l’un des deux postes sur les côtés en attaque, mais n’avait pas vraiment le profil pour une place dans l’entrejeu. Dans le 4-4-2 désormais concocté par Ancelotti, il constitue une menace sérieuse pour Jérémy Ménez mais aussi pour Javier Pastore. Lors du stage à Doha, l’entraîneur italien a déjà laissé entendre que Lucas "jouera sur un côté, plutôt sur le côté droit  (…) pour ne pas lui mettre trop de pression." Or, c’est le poste qu’occupe Pastore. Le choix de le faire entrer sur ce côté lors du match amical face à Lekhwiya (5-1) était une première alerte. Jusque-là, El Flaco avait plus ou moins un statut protégé. En raison de son image de première recrue d’envergure de QSI mais aussi d’absence d’alternative. Malgré quelques éclaircies (un but et cinq passes en L1 cette saison), l’Argentin peine à trouver sa place depuis un an et demi. La concurrence de Lucas pourrait donc changer la donne.
. LAVEZZI, LE MIEUX LÔTI
Même si Lucas peut aussi évoluer à gauche, Pastore et Ménez paraissent a priori davantage menacés que Lavezzi. Moins jeune que le Brésilien, l’attaquant argentin (27 ans) n’en reste pas moins une part importante du projet parisien. El Pocho a prouvé ses qualités sur la durée à Naples, y compris en Ligue des champions. Il aussi été l’un des investissements marquants du club (30 millions d’euros). Et après un démarrage poussif, il donne la pleine mesure de son talent depuis son doublé à Kiev en Ligue des champions (0-2). En un mois et demi, l’Argentin s’est quasiment rendu indispensable. Il est devenu décisif et régulier dans ses performances (5 buts et 1 passe décisive lors des 6 derniers matches du PSG, toutes compétitions confondues). Il est aussi extrêmement influent dans le jeu par sa faculté à bouger constamment sur tout le front de l’attaque, à savoir prendre la profondeur ou décrocher pour partir de plus loin, à pouvoir être aussi efficace sur un côté que dans l’axe. Et sa combativité dans le pressing comme dans les tâches défensives renforcent encore l’idée qu’Ancelotti ne prendra pas le risque de le sortir de son équipe.
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FOOTBALL 2012 PSG - Lavezzi

Crédit: AFP

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