Sochaux bat Reims (1-0) avec un but de la main de Poujol

Premier relégable avant d’affronter Reims, qui comptait le même nombre de points (19), Sochaux a profité de plusieurs erreurs arbitrales pour prendre une bouffée d’air frais en sortant d'une zone rouge dans laquelle s'est engouffré Reims (18e). Sur un corner de Dias, homme en forme de Sochaux, Poujol a marqué de la mainle seul but du match (1-0, 15e). Et dans la série "jeu de mains, jeu de vilains", Peybernes, son compère de l’axe défensif, s’est aussi illustré. Le joueur issu du centre de formation sochalien a contré un centre de Glombard (48e), de la main et dans la surface. Penalty indiscutable. Mais une fois de plus, la faute a échappé à la vigilance de M. Rainville. Trop faibles pour espérer revenir au score, les Rémois n’ont pu empêcher ce second succès d’affilée de Sochaux, après leur probante victoire face à Marseille (3-1, dimanche dernier). Les hommes d’Eric Hély n’avaient plus gagné deux fois de suite depuis le mois de septembre (5e et 6e journée).

Sur le plan du jeu, les Doubiens n'en ont pas moins mérité leur succès sur une équipe rémoise très fragile défensivement. Avant l'ouverture du score de Poujol, Glombard avait ainsi manqué de peu de tromper la vigilance de Placide (12e), suppléant dans le but d'Agassa, parti disputer la Coupe d'Afrique des Nations. Trop timorés, les Champenois n'ont de leur côté réellement inquiété Simon Pouplin que par le biais d'un coup franc de Ramare (22e) lors des quarante-cinq premières minutes. Une carence offensive qui a contraint l'entraîneur rémois à rapidement intégrer Julien Toudic en lieu et place d'un discret Ghilas après la pause.

Bien regroupés, les Sochaliens se seront contentés de contenir le stade rémois en seconde période tout en plaçant quelques contres. Une nouvelle fois décisif, en offrant l'ouverture du score à Poujol, le jeune Rafael Dias fit ainsi admirer par deux fois sa qualité de frappe en expédiant un coup franc de 35 mètres sur le poteau de Placide (57e), puis en poussant le portier rémois à une belle horizontale (59e). Lancé en profondeur, l'attaquant sochalien Bakambu butait également par la suite sur Placide, maintenant le public du stade Bonal dans la crainte d'une égalisation qui n'arrivait jamais.