Avant Berbatov, Bierhoff, Vieri et d'autres trentenaires étaient venus à Monaco en préretraite

Oliver Bierhoff (2001 - 2002)

• Son arrivée sur le Rocher : L’attaquant allemand est en Italie depuis une décennie. Mais il ne joue plus à l’AC Milan. Il a déjà 33 ans. Et rêve d’un ultime défi avec la Nationalmannschaft : la Coupe du monde 2002. Il signe à Monaco pour une saison.

• Son passage en Principauté : Pas franchement inoubliable. Bierhoff n’inscrit que 5 buts en 18 matches sous le maillot monégasque. Mais à l’issue d’une saison terne, l’international allemand a réussi son pari. Il est retenu pour le Mondial. Dont il atteindra la finale, perdue face au Brésil (2-0).

• L’après-Monaco : Retour à la case départ. L’ancien joueur d’Ascoli, de l’Udinese et du Milan rentre en Italie. Il signe au Chievo Vérone. La saison 2002-2003 est sa dernière. Il la conclut sur un bilan terne : 7 buts en 26 matches.

Florin Raducioiu (janvier 2001 - 2002)

• Son arrivée sur le Rocher : Le Roumain sort de deux saisons en Serie B. Il a repris confiance à Brescia et tente un bref retour au pays, au Dinamo Bucarest, le club de ses débuts. C’est un échec. Raducioiu a 31 ans. Sa carrière, entamée quinze ans plus tôt, est à bout de souffle.

• Son passage en Principauté : L’international roumain rejoint l’ASM en janvier 2001, pour sauver le club monégasque de la relégation. Mais durant l’été, Didier Deschamps remplace Claude Puel sur le banc. Raducioiu est mis de côté. Il quitte le Rocher sur des stats médiocres : 2 buts en 12 matches.

• L’après-Monaco : Puisque la Ligue 1 ne veut pas de lui, Raducioiu tente de rebondir à l’échelon inférieur. Il rejoint Créteil. Le 11e club d’une carrière qu’il achève sur la pointe de pieds, en 2004. Huit ans après la dernière de ses 40 sélections nationales.

Marco Di Vaio (janvier 2006 - janvier 2007)

• Son arrivée sur le Rocher : De Parme à Valence en passant par la Juventus, l’Italien s’est forgé une jolie réputation de buteur. Mais en Espagne, sa deuxième saison tourne mal. Voilà pourquoi, en décembre 2005, il est prêté à Monaco. Il y restera un an.

• Son passage en Principauté : Aux côtés de Christian Vieri, son acolyte en sélection, Di Vaio vit six premiers mois plutôt convaincants. Si bien que, durant l’été 2006, son prêt se transforme en transfert définitif. Mais le départ de Vieri le laisse orphelin. Son association avec Jan Koller n’est pas une réussite. En un an, Di Vaio n’inscrit que 8 buts en 35 matches. 

• L’après-Monaco : Lui aussi choisit de revenir en Italie. Au Genoa, qu’il aide à remonter en Serie A. Puis à Bologne, où il retrouve son efficacité, au point de finir le championnat 2008-2009 avec 23 buts, à une longueur de l’Intériste Zlatan Ibrahimovic. Di Vaio a aujourd’hui 37 ans et évolue en MLS, à l’Impact de Montréal.

Christian Vieri (janvier 2006 - juin 2006)

• Son arrivée sur le Rocher : Depuis six mois, sa carrière est au point mort. Après six saisons de haut vol à l’Inter (1999-2005), Vieri a rejoint le rival milanais. L’ancien joueur de l’Atletico Madrid et de la Juventus a 32 ans. Chez les Rossoneri, il est relégué sur le banc. Barré par un certain Andrei Shevchenko.

• Son passage en Principauté : Il est marqué par des pépins physiques à répétition. Vieri passe plus de temps à l’infirmerie que sur les pelouses hexagonales. Son bilan est maigre : 5 buts en 11 matches. La Coupe du monde 2006 lui passe sous le nez.

• L’après-Monaco : L’Italien rentre au pays pour y terminer sa carrière. Il accepte même un salaire de 1500 euros mensuels pour reporter le maillot de l’Atalanta Bergame, où il a évolué en 1995-1996. Mais ce retour au bercail, comme son passage à la Fiorentina, est un échec. Vieri met un terme à sa carrière en octobre 2009. A 36 ans.

Jan Koller (2006 - janvier 2008)

• Son arrivée sur le Rocher : Le géant tchèque sort de cinq saisons prolifiques à Dortmund. Mais ses derniers mois au Borussia sont freinés par une grave blessure. Koller réalise une Coupe du monde 2006 quelconque. Il rejoint Monaco pour se refaire une santé.

• Son passage en Principauté : Loin de ses standards allemands. L’international tchèque ne marque que 12 fois en dix-huit mois.

• L’après-Monaco : De tous ces préretraités, Koller est le seul à ne pas quitter la Principauté sans se retourner. Son come-back en Bundelisga, à Nuremberg, tourne court. Pendant deux ans, il prend froid en Russie. Il se décide à regoûter au climat azuréen. A l’AS Cannes, en National. Puis à Monaco… avec l’équipe 3, en division régionale. Avec Stéphane Porato dans le but monégasque, Koller remporte un trophée - la coupe du District Côte d’Azur – et fait monter l’ASM en Promotion d’Honneur A.

Eidur Gudjohnsen (2009-2010)

• Son arrivée sur le Rocher : Avec le Barça, l’Islandais vient de réaliser le triplé Liga - Copa del Rey – Ligue des champions. Mais en Catalogne, l’ancien attaquant de Chelsea joue les seconds rôles depuis trois saisons. A 31 ans, il aspire à autre chose.

• Son passage en Principauté : Un échec sur toute la ligne. Neuf matchs de championnat, zéro but au compteur. Il quitte le Rocher au bout de six mois.

• L’après-Monaco : Gudjohnsen retrouve les pelouses anglaises. Ses expériences à Tottenham, Stoke City et Fulham sont brèves. Son passage à l’AEK Athènes est aussi un fiasco. Depuis 2012, il s’est réfugié en Belgique.