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Avant Bordeaux-PSG (Ligue 1, 5e journée) - Officiel : Bordeaux relégué en seconde zone

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ParEurosport

Mis à jour 13/09/2013 à 18:57 GMT+2

Attaqué par les supporters bordelais sur son bilan, Jean-Louis Triaud a répondu dans une interview à Sud Ouest. Son contenu fait beaucoup parler.

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Crédit: Eurosport

Plutôt un bon bilan
Ce qu’il dit : Critiqué pour ses résultats à la tête des Girondins, Jean-Louis Triaud est bien décidé à défendre son bilan. “Nous sommes derrière Lyon et à peu près à égalité avec Paris”, souligne-t-il.
Les faits : Il a raison, puisque avec neuf titres nationaux remportés depuis sa prise de fonction en 1996 (dont deux titres de champions en 1999 et 2009), le FCGB reste loin des 17 titres de l’Olympique lyonnais, mais devance le Paris Saint-Germain qui compte un titre de moins (8) sur la même période. 
Nos précisions : Depuis 2010 et un quart de finale de Ligue des champions perdu contre l’OL, le club bordelais s’est peu à peu éloigné des sommets. 7e en 2010, 5e en 2011 puis de nouveau 7e la saison dernière, les joueurs de Francis Gillot peinent à se rapprocher du podium et ne semblent pouvoir compter que sur les coupes nationales pour accrocher l’Europe.
Lutter pour le titre, aujourd’hui, c’est fini
Ce qu’il dit : Pour Jean-Louis Triaud, le titre ne pourra pas échapper aux deux géants que sont le PSG et Monaco. “Cela ne concerne plus que Paris et Monaco, une situation similaire à celle des grands championnats européens”, considère-t-il avant de poursuivre : “Face à Paris et ses 400 millions d’euros de budget, que pouvons-nous faire avec nos 65 millions ?”
Les faits : Le président Triaud n’est pas différent de ses homologues de Ligue 1 au moment d’évoquer les ambitions de son club en championnat cette saison. L’arrivée des superpuissances parisiennes et monégasques changent tout.
Nos précisions : Le budget n’est pas la variable ultime en football. Avec un tel montant, Bordeaux se place comme la sixième puissance financière de Ligue 1 pour la saison à venir. Pour rappel, lors du dernier exercice, l’OGC Nice s’était mêlé à la lutte pour le podium avec un budget estimé à “seulement” 29 millions d’euros, soit moins de la moitié de celui du FCGB  aujourd’hui. Montpellier a été champion avec un budget de 36 millions d’euros.
Plasil n’était pas indispensable
Ce qu’il dit : Principale raison de la grogne des supporters bordelais, le mercato des Girondins de Bordeaux est resté très calme côté recrue. Outre Jérémy Bréchet, en fin de contrat avec Troyes, le club aquitain n’a déboursé que 3,5 millions d’euros pour s’offrir un quasi-inconnu, le latéral argentin Lucas Orban. Côté départ, la situation est très différente. En deux mois, Bordeaux a perdu deux de ses cadres. Benoît Trémoulinas, parti au Dynamo Kiev, et Jaroslav Plasil, prêté à Catane dans les dernières heures du marché des transferts. Le cas du milieu offensif tchèque est d’ailleurs celui qui interpelle le plus. Encore “intransférable” aux yeux de son président en 2011, le maître à jouer des “Marine et blanc” est presque devenu indésirable cette saison. “On n’a pas remplacé Plasil parce qu’on avait décidé de ne remplacer que les joueurs indispensables”, a affirmé Jean-Louis Triaud.
Les faits : Une remarque sévère pour un joueur qui a disputé 146 rencontres de championnat sur 155 en cinq saisons sous le maillot bordelais, et qui semblait déjà indispensable cette saison avec 425 minutes en 5 matchs.
Notre précision : Pour évoluer dans l’axe au milieu aujourd’hui, Bordeaux dispose aujourd’hui de Landry Nguemo, Grégory Sertic (actuellement blessé), André Biyogo Poko et Rodrigo Castro, voire Abdou Traoré.
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lIGUE 1 bORDEAUX pLASil

Crédit: Panoramic

Nous avons 26 pros. C’est bien assez, surtout avec l’apport de nos jeunes
Ce qu’il dit : Bordeaux mise plus que jamais sur la filière de la jeunesse : “Nous avons 26 pros. C’est bien assez, surtout avec l’apport de nos jeunes, tranche le patron bordelais. Au milieu, Poko a l’air de prendre une place importante. Si on recrute, qui va rester sur le banc, lui ou la recrue ? Chaque fois que l’on va recruter quelqu’un, cela va enlever à nos jeunes la possibilité de s’exprimer. Il faut préparer l’avenir, avoir confiance dans le talent de nos joueurs et intégrer des jeunes."
Les faits : L’effectif bordelais est fourni en nombre mais l’inquiétude légitime de ses suiveurs vient de la perte de substance de son équipe-type.
Nos précisions : Sur huit milieux, deux joueurs seulement ont un profil de meneur de jeu. Deux joueurs qui ne faisaient pas partie des plans de l’entraineur avant le départ du Tchèque, et qui n’ont toujours pas prouvé sur le terrain que le costume n’est pas trop grand pour eux. Arrivé en 2010 en provenance de Valenciennes, Fahid Ben Khalfallah ne s’est jamais imposé parmi les titulaires, au point de s’aliéner une partie du public du stade Chaban Delmas, tandis que son jeune coéquipier, Grégory Sertic, peine encore à démontrer tout le potentiel que ses dirigeants lui attribue. Et le jeune Biyogo Poko, dans lequel le président place, plutôt à raison pour le moment, beaucoup d’espoir, n’a pas le profil d’un milieu offensif capable de diriger le jeu de son équipe.
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Bigoyo-Poko Trophée des champions 2013

Crédit: Panoramic

Aujourd’hui, Diabaté est la coqueluche du stade
Ce qu’il dit :“Je ne nie aucun droit à un public. Mais je lui rappelle les quolibets qui accompagnaient les entrées en jeu de Diabaté. Aujourd’hui, c’est la coqueluche du stade”, a-t-il rappelé. Jean-Louis Triaud s’est permis de refuser un retour de Fernando Cavenaghi, qui a marqué à 33 reprises pour le club entre 2006 et 2010, et qui avait émis le souhait de revenir en Aquitaine dès cet été.
Les faits : Cheick Diabaté et Henri Saivet (16 buts à eux deux en championnat en 2012-2013) sont aujourd’hui les seules véritables cartouches offensives à disposition pour Francis Gillot. Jussiê et Bellion donnent l’impression de ne plus y arriver. Rolan n’a pas encore montré ce dont il était capable. Sacko, très jeune, non plus.
Nos précisions : Le choix de refuser Cavenaghi – ou tout autre renfort offensif - est osé pour un club qui a terminé 17e attaque du dernier exercice avec 40 buts (seulement suivi par l’AC Ajaccio, premier non reléguable, Nancy et Brest, en Ligue 2 aujourd’hui).
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