L1 - ETG - PSG (2-0) : Ces choses que l’on n’avait pas encore vues chez le PSG
Publié 05/12/2013 à 08:53 GMT+1
Face à Evian, le PSG a subi sa première défaite depuis 36 matches (0-2). Un événement, qui s’explique par des petites choses, auxquelles Paris ne nous avait pas (ou plus) habitué.
Le coup de la panne
Avec Ibrahimovic et Cavani (21 buts en L1 à eux deux), Paris ne manque pas d’arguments offensivement. Mais ce mercredi, à Annecy, le PSG est resté muet pour la première fois de la saison. Il aurait pourtant pu se rendre le match facile, en concrétisant une de ses cinq grosses occasions en première période. Il s’est finalement tiré une balle dans le pied, incapable de cadrer un seul de ses neuf tirs dans les 45 premières minutes. Pour une fois, le PSG n’a pas réussi à imposer sa maîtrise tout au long de la rencontre. Bien au contraire. Au fil des échecs parisiens, les Haut-Savoyards se sont enhardis et ont fini par croire en leur chance, avec le dénouement que l’on connaît.
Le coup de froid
Sur la pelouse givrée du Parc des Sports d’Annecy, Paris ne s’est pas montré particulièrement frileux, s’exposant même aux contres haut-savoyards avec une position très haute sur le terrain. Mais son jeu a très largement pâti de ce terrain miné, qui a forcément nivelé le rapport de force. Expliquer cette première défaite depuis le 2 mars par le seul facteur climatique serait évidemment cavalier, mais on se souviendra que le précédent revers parisien, sur la pelouse de Reims (1-2), l’avait été dans des conditions voisines.
Mou du banc
Si Lucas Digne a fourni, pendant la première période du moins, une prestation impressionnante, ses habituels partenaires de banc n’ont pas été aussi fringants que lors de leurs dernières sorties. Jallet et Rabiot ont été corrects, tout au plus, mais c’est du côté de Jérémy Ménez que le bât - ou le banc - blesse. Auteur de deux énormes ratés en première période, dont une improbable tentative de tête qu’il a finalement effectuée du bas ventre, alors que le ballon n’était qu’à 40 centimètres de hauteur et qu’un but du pied lui tendait les bras, l’ancien Sochalien a perdu beaucoup de points. Et que dire de Javier Pastore, auteur d’une entrée insipide, avec un ballon perdu qui finit par coûter le premier but, et une grosse occasion manquée qui coûte… le deuxième.
Mou du Blanc
Touché par la grâce depuis le début de saison, Laurent Blanc n’a eu ni le nez, ni la baraka habituels. Il avait miraculeusement évité la défaite contre Ajaccio (but de Cavani à la 86e) puis contre Saint-Etienne (but de Matuidi à la 94e), mais cette fois son insolente réussite ne l’a pas sauvé. Et, une fois n’est pas coutume, son coaching non plus. Les entrées de Lucas et Pastore n’ont rien changé à l’affaire - bien au contraire -, et son repositionnement tactique en 4-2-3-1 n’a pas eu la même réussite que son passage en 4-4-2 contre l’OL (4-0). Quand ça ne veut pas…
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