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Les doublures du PSG termineraient-elles deuxièmes de L1 ?

Maxime Dupuis

Mis à jour 29/11/2013 à 13:08 GMT+1

Lorsqu’il est remanié, le PSG reste au-dessus de la mêlée. Si bien qu’on en est venu à se demander si un onze uniquement composé de remplaçants terminerait deuxième de L1. Notre réponse.

Ligue 1 2013/2014 PSG Menez Digne

Crédit: Panoramic

Dimanche, le Paris Saint-Germain affrontera Lyon avec sa ribambelle de stars. Normal. Même si l’OL a perdu de son standing, affronter les septuples champions de France reste un événement en soi. Et Laurent Blanc, même avec une journée de Ligue des champions disputée au cœur de la semaine, ne procédera pas à la revue d’effectif qu’il a effectuée samedi dernier à Reims. Le technicien n’a d’ailleurs pas eu à le regretter. Parce que le PSG s’est imposé dans un fauteuil en Champagne (0-3). Si le PSG ne garde "que" quatre longueurs d’avance sur Lille, son premier poursuivant, cette démonstration de force tout en douceur n’est pas passée inaperçue. Et laisse à penser que le Paris Saint-Germain, s’il avait le loisir d’aligner une deuxième équipe en Ligue 1 comme on aligne une seconde monoplace en Formule 1, ne serait sans doute pas loin des hauteurs du classement du Championnat de France avec son onze de rechange.
On part du principe que le onze-type de Laurent Blanc est le suivant :
PSG 11
Il reste donc quelques joueurs de qualité pour construire une seconde équipe, qui ne jurerait pas dans le contexte du Championnat de France. Jugez-vous-même.
PSG Bis
La question qui découle de cette composition est la suivante : Quelle valeur a-t-elle si on l’étalonne au reste de la Ligue 1 ?
Si l’on se penche sur ce onze, secteur par secteur, il n’est pas compliqué de voir que le point fort de cette équipe se situe derrière. Nicolas Douchez serait titulaire dans bon nombre de clubs de Ligue 1, ça ne fait aucun doute. Quant au quatuor qui le défend, c’est peut-être ce qui se fait de mieux derrière Lille, compte tenu de son imperméabilité actuelle, et… le PSG. Christophe Jallet, à droite, Zoumana Camara et Marquinhos en charnière centrale, et, enfin, Lucas Digne à gauche, peu de clubs peuvent se targuer de posséder un tel back four. Notamment sa moitié gauche, composée de ce qui ressemble à l’avenir de l’équipe du Brésil et celui des Bleus.
Lorsque l’on remonte d’un cran, on se retrouve avec une ligne de deux "défensifs" très joueurs, avec Adrien Rabiot associé à Javier Pastore, qui devrait se retrousser les manches pour gratter les ballons essentiels à la bonne tenue de ce PSG bis. On a de beaux joueurs. Mais, avec l’Argentin au cœur du jeu, il est possible que cet édifice manque parfois de répondant dans le combat. Avec Chantôme en plus, s'il n’avait pas été prêté à Toulouse, l’entrejeu aurait paru plus équilibré.
picture

FOOTBALL 2013 PSG-Guingamp (Rabiot)

Crédit: Panoramic

Le secteur offensif, sans tueur de la trempe de Zlatan et Cavani, est intrigant. On peut imaginer Jérémy Ménez en pointe. L’ancien Romain sait le faire et a déjà occupé ce poste, notamment avec le PSG lors de la deuxième partie de saison 2011/2012. Celle-là même qui avait vu Gameiro et Hoarau disparaitre des radars. Carlo Ancelotti préférait jouer sans réel numéro 9 et profitait de la vitesse de Ménez en contre-attaque. Le PSG pourrait également utiliser l’explosivité du jeune et prometteur Hervin Ongenda, en pointe ou sur un côté, et de celle de Lucas. Enfin, Kingsley Coman, talent polyvalent, serait dévolu au rôle de milieu offensif axial. On ne va pas se mentir, pas certain que cette animation soit complémentaire. Et pourrait exister en 4-2-3-1 ou en 4-4-2.
Ces onze joueurs auraient-ils le niveau pour terminer deuxième de Ligue 1 derrière l’autre PSG ? La réponse tend vers le non. Si la défense est solide et n’a rien à envier aux autres arrière-gardes de la L1, la constitution de son milieu et de son animation est floue. Sa philosophie le serait tout autant. Si, avec un entrejeu technique, constitué de Rabiot et Pastore, ce PSG aurait intérêt à tenir le ballon pour moins avoir à courir après, il serait plus intéressant pour les quatre de devant de jouer rapidement et directement, en contres. Deux philosophies qui vont l’une à l’encontre de l’autre. Ce manque éventuel de cohérence priverait probablement le PSG de la deuxième place. Mais les remplaçants parisiens seraient très probablement concernés pour la lutte sur le podium.
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