Ligue 1 (9e journée) : Le Top des déclas (Galtier, Ranieri, Ravanelli, Sanchez)

Un point pris sur les quatre dernières journées : il est loin le temps où Saint-Etienne semblait en mesure de se mêler à la lutte pour le podium. Christophe Galtier en est bien conscient et appelle ses joueurs à la révolte.

Fabrizio Ravanelli n’a pas apprécié la prestation de ses hommes à Lille et l’a fait savoir. Selon le technicien italien, l’ACA a "facilité le travail du LOSC", ce que le principal intéressé a beaucoup de mal à supporter.

"Chacun doit comprendre que nous devons évoluer à chaque match avec un gros état d’esprit. Ce soir, on a pris des buts qu’il était possible d’éviter. Lille est une grande équipe mais l’on n’a pas vu Ajaccio. Nous n’étions pas dans les clous. On prend des buts sur des manques de concentration et d’attention. Il n’y a rien de pire !"

Au moment de sa nomination, René Girard avait reçu un accueil hostile des associations de supporters lillois. Quatre mois et un bon début de championnat plus tard, les relations entre le coach du LOSC et les fans se sont normalisées. Elles sont même au beau fixe à en croire l’ex-Montpelliérain après le large succès contre Ajaccio (3-0).

"C'est un bon début de saison, mais je ne vis pas par rapport aux statistiques de l'ancien coach. Et comme ce soir, quand on entend le public lillois, cette ambiance, je peux vous dire que ça donne la chair de poule".

C’est bien connu, Pascal Dupraz est un excellent client en conférence de presse. L’entraîneur d’Evian-Thonon-Gaillard a fait honneur à sa réputation samedi après la défaite à Nantes. Cette fois, ce sont surtout ses défenseurs qui en prennent pour leur grade.

"On n'était pas descendus du bus qu'on avait déjà pris un but. Il faut tout simplement se ressaisir, retrouver les vertus de notre club, développer davantage d'agressivité. La seule satisfaction c'est qu'on a rendu les Nantais heureux. On a des défenseurs qui ne veulent pas défendre, à partir de là c'est difficile. Il faut redoubler d'efforts, de travail. On est des bons sparring partners à l'extérieur. Heureusement qu'on a des gars comme Sorlin, Barbosa et Bérigaud qui s'arrachent. Mais il faut s'arracher à 11, sinon on n'existe pas."

Sur un siège éjectable depuis le début de la semaine, Daniel Sanchez devrait obtenir un peu de répit avec le nul arraché difficilement par Valenciennes contre Reims (1-1). Conscient des difficultés actuelles, le coach de VA fait face dans la tempête et aborde avec optimisme le prochain rendez-vous avec Jean-Raymond Legrand.

"Je ne suis pas maso, les slogans et banderoles ne peuvent pas me faire plaisir. J'aimerais que ça se passe mieux avec le public, qu'ils soient tous derrière nous. Au fond, moi comme eux on veut la même chose, se sauver. Je vais rencontrer mon président lundi, comme toutes les semaines, et je ne pense pas que ce soit une réunion extraordinaire."

Nantes est la belle surprise du début de saison en Ligue 1. Mais Michel der Zakarian ne se laisse pas griser par la cinquième place du FCN et continue de se focaliser sur la quête du maintien, sa priorité.

"Il faut féliciter les joueurs, quand ils font des prestations comme actuellement c'est normal de louer leur travail. Mais il faut encore neuf victoires pour se maintenir. Il faut garder cette dynamique."

Leader de Ligue 1, avec trois points d’avance sur le PSG et quatre sur l’OM, Monaco attendra sereinement le choc de dimanche entre ses deux poursuivants. La preuve, Claudio Ranieri ne sera même pas devant sa télé et ne prêtera pas une grande attention au score.