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Ligue 1 : Valenciennes FC, 8 questions pour la saison 2013-2014

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ParEurosport

Mis à jour 01/08/2013 à 15:15 GMT+2

Dixième volet de notre série d'été sur les 20 clubs de Ligue 1. Au tour de Valenciennes, un club qui tire sur la corde par manque de moyens, mais résiste bien. Pour l’instant...

Valenciennes FC, 2012-2013

Crédit: Panoramic

Les Valenciennois tiendront-ils la distance ?

VA avait vécu un exercice en clair-obscur la saison passée. Les Nordistes avaient d’abord vécu une première moitié de championnat quasi parfaite. Sur le podium fin août, ils avaient bouclé la phase aller au sixième rang, avec 29 points au compteur. Le maintien semblait alors quasiment acté et des ambitions européennes commençaient à effleurer l’esprit des plus optimistes. Mais, allégés au mercato, les Valenciennois ont complètement calé au retour de la trêve hivernale. Ils ont remporté un seul de leurs treize premiers matches retour et ont finalement respiré après avoir mis un ultime coup de collier dans le sprint final. Lors de la saison précédente, ils avaient connu la dynamique inverse et avaient largement accéléré le rythme à partir du mois de janvier pour sauver leur place en Ligue 1.

Notre première réponse : L’épaisseur limitée de l’effectif pourrait finir par user les cadres, surtout en cas de blessures à répétition comme la saison dernière.
La fuite des talents fait-elle de VA un candidat à la relégation ?

Depuis des années, Valenciennes a pris la bonne habitude de se maintenir en Ligue 1 sans se faire de sueurs froides. Sur ses six dernières saisons dans l’élite, le club nordiste a toujours terminé le championnat entre la dixième et la treizième place. Il s’est ainsi installé dans l’élite et semble voir une marge par rapport aux concurrents pour le maintien. Mais le groupe valenciennois ne cesse de s’affaiblir au fil des mercatos. Partis cet été, Nicolas Isimat-Mirin (Monaco), Rémi Gomis (libre), Gaël Danic (Lyon), Carlos Sanchez (retour de prêt) ou encore Vincent Aboubakar (Lorient) sont venus s’ajouter à la déjà longue liste de départs depuis la saison dernière (Gil, Cohade, Kadir). Ces cadres n’ont, pour la plupart, pas été remplacés, ou par des joueurs d’un calibre inférieur, et obligent Daniel Sanchez à composer avec un effectif amoindri, tant sur le plan qualitatif que quantitatif.

Notre première réponse : A force de réduire la voilure, VA joue avec le feu pour sa survie en L1.

Daniel Sanchez, une troisième saison avant d’aller voir ailleurs ?

Daniel Sanchez pourrait bien vivre son ultime exercice sur le banc de Valenciennes. Rien n’indique pour le moment que la tendance serait à un départ. Mais au printemps dernier, son nom a circulé avec insistance pour prendre la succession de Frédéric Antonetti à Rennes. Le principal intéressé a toujours assuré n’avoir eu "aucun contact" avec le club breton, qui a finalement engagé Philippe Montanier. Ces bruits, plus ou moins fondés, prouvent néanmoins que le coach né au Maroc (59 ans) dispose d’une belle cote sur le marché français. Après six premiers mois difficiles à Valenciennes, il y a imposé sa méthode et un style de jeu globalement séduisant, même si la formation nordiste peine à être régulière. Son contrat, prolongé en décembre dernier par le président Jean-Raymond Legrand, arrive à son terme au mois de juin prochain. Peut-être l’opportunité se lancer un nouveau défi.

Notre première réponse : Le président Legrand ne doit pas tarder à faire rempiler son entraîneur s’il veut le conserver la saison prochaine.
Le nouveau stade n’est-il pas finalement un boulet économique ?

Inauguré en juillet 2011, le Stade du Hainaut permet à Valenciennes de disposer d’une enceinte moderne et fonctionnelle, capable d’accueillir des événements sportifs ou des concerts. Avec notamment une capacité de 25.000 places, elle a rapidement ringardisé l’ancien stade Nungesser et même accueilli l’équipe de France en mai 2012 pour un match amical contre l’Islande. Mais si elle sera un outil de développement à terme, elle plombe pour l’instant ses finances. La construction du stade a coûté un total de  75 millions d’euros, investis par les collectivités locales. Mais le club nordiste paye un loyer compris entre 900 000 euros et 1,6 millions d'euros, en fonction des résultats sportifs, ce qui l’oblige à maîtriser ses dépenses.

Notre première réponse : Le Stade du Hainaut deviendra rapidement un vecteur de croissance pour VA. D’ici là, il faut se serrer la ceinture sans suivre le chemin du Mans, qui ira défendre jeudi auprès du CNOSF sa candidature pour évoluer en CFA plutôt qu’en DH la saison prochaine...
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Legrand : "Je ne veux pas de Lens au Hainaut"


La masse salariale encadrée, un vrai problème ?

La sentence de la Direction Nationale de Contrôle et de Gestion est tombée le 9 juillet dernier pour les Valenciennois. S’ils ont échappé à une interdiction de recrutement, ce qu’ils voulaient éviter avant tout, ils sont sur le coup d’un encadrement de la masse salariale décidée par le gendarme financier du football français. "C’est comme l’année dernière et c’est la seule chose que nous a dit la DNCG, avait réagi Jean-Raymond Legrand dans les colonnes de La Voix du Nord après avoir appris la décision. Ils nous font confiance". Le quotidien régional précisait ensuite que l’encadrement correspondait exactement à la masse salariale budgétisée initialement par les dirigeants nordistes, soit 12,5 millions d’euros. Ils s’étaient préparés à se serrer la ceinture et réalisent un mercato en conséquence, avec une vague de départs qui ne sont pas tous palliés numériquement.

Notre première réponse : VA avait anticipé le coup et limite habilement la casse sur le plan financier.

Macedo Novaes pourra-t-il concurrencer Nicolas Penneteau ?

Dans le cadre d’un échange avec Jean-Louis Leca, Magno Novaes s’est engagé pour les deux prochaines saisons avec Valenciennes. Le gardien brésilien de Bastia (30 ans) débarque dans le Nord pour y devenir la doublure de Nicolas Penneteau. Mais il aimerait certainement bousculer la hiérarchie, après avoir goûté à la Ligue 1 la saison passée (douze titularisations), avant que Landreau ne s’engage au Sporting. Il part néanmoins avec un énorme retard sur Penneteau à combler. Parfaitement remis d’une rupture du ligament croisé d’un genou subie en 2009, celui-ci reste sur trois saisons consécutives où il a disputé tous les matches de championnat dans son intégralité. Il offre des garanties au staff technique valenciennois. A 32 ans, le Marseillais de naissance a encore de belles années devant lui et dispose d’un contrat qui court jusqu’en juin 2016.

Notre première réponse : Hors blessure ou méforme exceptionnelle, la hiérarchie ne bougera pas.


Aurelian Chitu, la bonne pioche pour remplacer Danic ?

Pour la première fois depuis la saison 2008-2009, Gaël Danic n’était pas à Valenciennes pour la reprise de l’entraînement. Contre un chèque de 800.000 euros versé par l’OL, l’ex-joueur de Rennes a pris la direction de Lyon pour franchir un nouveau cap dans sa carrière. Afin de le remplacer, les dirigeants nordistes ont misé sur Aurelian Chitu. Inconnu au bataillon en France, l’ailier roumain (22 ans) débarque en provenance du FC Viitorul Constanta, dont le propriétaire n’est autre que Gheorghe Hagi. Il sort d’une saison convaincante dans le championnat local (huit buts et six passes décisives en 33 matches) et n’a pas tardé à trouver ses marques dans le Nord. Il a marqué deux fois sur ses deux premières sorties en amical, même si Daniel Sanchez indique qu’"il faudrait qu’il aille plus sur le côté pour centrer, c’est aussi pour ça qu’on l’a pris".

Notre première réponse : Ces prestations en amical sont encourageantes, mais le juge de paix restera la compétition.
Pujol-Le Tallec, qui pour occuper la pointe de l’attaque ?

Vincent Aboubakar parti libre pour rejoindre Lorient, Grégory Pujol et Anthony Le Tallec seront les deux joueurs en concurrence pour être l’avant-centre de Valenciennes cette saison. Le premier part avec une longueur d’avance. Titulaire lors des deux premiers matches de préparation, il portait même le brassard de capitaine lors du nul contre Caen (2-2). Victime de pépins physique à répétition, Pujol reste sur une saison compliquée, où il a néanmoins compilé huit buts en 23 apparitions en championnat (quinze titularisations). Le Tallec se remet d’une opération au tendon d’Achille. S’il participe à la préparation avec le groupe, il n’est pas encore apparu en amical. Autre élément à mettre à son débit : avec cinq buts en vingt matches (dont dix-sept comme titulaire), l’ancien Havrais affiche de moins bonnes statistiques sur son concurrent direct pour une place dans le onze de départ. 

Notre première réponse : Avantage Pujol, même si les deux joueurs sont proches en termes de potentiel.
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Chitu Valenciennes

Crédit: Eurosport

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