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Ligue 1 : MHSC, 7 questions pour la saison de Ligue 1 2013-2014

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 01/08/2013 à 21:03 GMT+2

Douzième volet de notre série d'été sur les 20 clubs de L1. Parlons de Montpellier, qui a de moins en moins de points communs avec l'équipe championne en 2012.

Montpellier, 2013-2014

Crédit: Panoramic

Quelle identité de jeu ?
En nommant Jean Fernandez à la tête du MHSC, Loulou Nicollin a marqué une rupture totale avec l’ère René Girard. Habitué à un football basé sur la possession de balle et l’allant offensif, le public de la Mosson devrait être moins gâté dans les saisons à venir. Les équipes dirigées par Jean Fernandez (Auxerre en est le meilleur exemple) évoluent en contre et laissent volontiers le cuir à l’adversaire pour le surprendre sur contre-attaque. Le MHSC a les joueurs pour évoluer dans un schéma de contre : un axe central solide Hilton-El Kaoutari, devant des joueurs rapides comme Cabella, Bakar ou Mounier qui peuvent s’appuyer sur la puissance de Charbonnier ou Herrera. Les premiers matches de la saison devraient nous éclairer sur l’option de jeu choisie par Jean Fernandez et ses adjoints.
Notre première réponse : Le style de jeu de Montpellier va changer quoi qu’il arrive.
Loulou Nicollin en aura –t-il toujours après ses joueurs ?
Louis Nicollin est certainement un des meilleurs clients de Ligue 1. Entre bons mots et déclarations polémiques, le président montpelliérain a le mérite de la franchise. Ses joueurs sont souvent sa cible privilégiée. À plusieurs reprises la saison dernière, Loulou a fustigé l’attitude de son équipe : “ Quand je vois comment ça s’est passé depuis ce titre, j’aurais préféré ne pas être champion, déclarait-il à La Provence en janvier dernier.Il y en a qui ont pris la grosse tête. Oh que oui ! (…) Il a fallu augmenter certains d’entre eux qui boudaient si on ne le faisait pas. Quel bordel avec tous ces impresarios à la con ! ”. Que restera-t-il de ce sentiment ? Le patron c’est lui et il tient à le rester. Jean Fernandez devra apprendre à cohabiter avec Louis Nicollin et ses sorties médiatiques.
Notre première réponse : Nicollin ne se refait pas. Il trouvera toujours un moyen de piquer ses joueurs, à tort ou à raison.
Pourquoi le successeur de Giroud ne s’est toujours pas révélé ?
Gaëtan Charbonnier (4 buts en L1), Emanuel Herrera (6 buts en L1) n’ont pas donné satisfaction aux dirigeants montpelliérains. Recrutés pour pallier l’absence d’Olivier Giroud (20 buts en L1 lors de la saison 2011-2012), les deux hommes sont loin du compte. Seul Souleymane Camara avec ses dix réalisations présente des statistiques honorables à la finition. Mais le Sénégalais n’est pas un buteur au sens propre. Djibril Cissé semblait favori pour venir garnir la ligne offensive de la Paillade mais Nicollin qui qualifiait le joueur de “ DJ ”a fermé la porter à l’ancien de QPR. Et comme souvent Loulou a eu le dernier mot : “Ce ne sera ni Cissé, ni personne. On va faire avec Herrera et Charbonnier. Et puis on verra bien. ” Depuis, Djamel Bakar est arrivé. Maigre consolation.
Notre première réponse : Sans avant-centre performant, Montpellier est condamné à rentrer dans le rang, comme la saison dernière.
Champion il y a un an, neuvième l’an passé : Où se situe le MHSC ?
Champion de France 2012 brillant (82 points) devant le PSG version QSI, le MHSC avait réalisé une saison hors norme. L’exercice 2012-2013, Montpellier a connu un trou d’air et terminé la saison à la neuvième place, fortement pénalisé par l’investissement fourni en Ligue des champions. Loin des objectifs de Coupe d’Europe fixés par le président Nicollin. Depuis son retour en Ligue 1, le club de l’Hérault réalise les montagnes russes (5e en 2010, 14e en 2011, 1er en 2012, 9e en 2013). Hormis l’année du titre, Montpellier ne surperforme jamais. Avec des moyens limités, les Montpelliérains peuvent espérer bien figurer, mais pas jouer les premiers rôles.
Notre première réponse : Le réel niveau du MHSC se situe entre le cinquième et la dixième place.
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FOOTBALL 2013 Montpellier-Sochaux (Herrera)

Crédit: AFP

La Mosson sera –t-elle toujours imprenable ?
Montpellier a pris la bonne habitude d’être régulier à domicile. Depuis deux saisons, Rémy Cabella et ses coéquipiers régalent le public pailladin. L’année dernière les Héraultais avaient terminé troisièmes au classement “domicile” (11 succès, 3 défaites), l’année du titre avait été exceptionnelle (16 victoires, 1 revers). Sur ces bases solides, Jean Fernandez doit préserver ce rendement. Ceci permettrait au MHSC de pouvoir d’espérer d’être dans les temps pour se mêler à la course à l’Europe.
Notre première réponse : Avec un nouveau style de jeu, Montpellier aura un temps d’adaptation qui pourrait l’amener à quelques accrocs.
La caution “ Made in La Paillade ” est-elle toujours d’actualité ?
Avec les départs de Mapou Yanga Mbiwa, Younes Belhanda (Dynamo Kiev) et René Girard (Lille), Montpellier a perdu de sa fibre locale. Le départ probable d’Henri Bédimo pourrait accentuer ce phénomène. Ce label montpelliérain risque –t-il de s’effriter avec l’arrivée de Jean Fernandez ? Peu probable. Énormément de joueurs de l’effectif actuel sont issus du centre de formation : Cabella, Aït-Fana, Stambouli… Ils sont les garants de cette “marque Paillade” chère à Louis Nicollin. Cet état d’esprit est préservé par l’équipe dirigeante du club : Michel Mézy (conseiller du président), Laurent Nicollin (président délégué), Bruno Carotti (directeur sportif), qui sont tous des hommes du cru.
Notre première réponse : La Paillade est l’ADN du MHSC. On ne peut pas l’en dissocier.
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Florent Balmont, Benjamin Stambouli

Crédit: AFP

Cabella peut-il être le leader technique de l’équipe ?
Le départ de Younes Belhanda propulse Rémy Cabella aux premières loges. Certes, le meneur de jeu est un membre important du onze montpelliérain depuis deux saisons mais on attend plus de lui. Il doit être le joueur qui fait gagner Montpellier. À 23 ans, Cabella doit s’affirmer et continuer sa progression qui jusqu’ici n’a pas connu d’accroc important. Avec le soutien du président Nicollin qui le considère “invendable” Cabella a toutes les armes en mains pour porter le MHSC sur ses épaules. D’autant plus que s’il est convaincant, un bon de sortie pourrait lui être accordé à la fin de la saison. Mais nous n’en sommes pas là.
Notre première réponse : L’environnement est idéal pour que Cabella assume ses responsabilités.
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FOOTBALL - 2012/2013 - Montpellier-Nice - Cabella

Crédit: AFP

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