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Avant OM-Reims : Il faut sauver le soldat Elie Baup

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ParEurosport

Publié 25/10/2013 à 23:08 GMT+2

Tour à tour, le président Vincent Labrune et plusieurs joueurs marseillais ont réitéré leur confiance et leur soutien à leur entraîneur Elie Baup, après une série de quatre défaites consécutives qui l'ont fragilisé, avant un rendez-vous crucial samedi contre Reims en Ligue 1.

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Crédit: Eurosport

Souriant et volontiers blagueur, Elie Baup est arrivé apparemment décontracté jeudi en conférence de presse. Un petit panneau publicitaire qui tombe devant son micro et l'homme à la casquette a trouvé les bons mots, pas anodins dans le contexte actuel: "Attention la chute commence, l'empire s'écroule...la cabane est tombée sur le chien". Et pourtant la première question qui fuse du banc des journalistes ne lui laisse que peu de répit: "Contre Reims, samedi, avez-vous le sentiment de jouer votre tête ?".
L'entraîneur adepte de l'esquive répond pourtant indirectement: "Ce qui est important pour moi, après cette série, c'est de renouer avec le succès et avec la manière". De fait, tout autre résultat qu'un succès, samedi (17h00) contre le 13e de la Ligue 1, fragiliserait encore davantage le technicien qui surfait en début de saison sur un dernier exercice terminé à une inattendue 2e place, malgré des moyens limités. Le matin même, interrogé pour savoir si son entraîneur était menacé en cas de défaite contre Reims, son président s'est voulu catégorique dans L'Equipe: "Mais non. On avait commencé à me poser la question avec Didier Deschamps (lors de la saison 2011-2012) la 15 septembre et on me l'a posée jusqu'au 15 mai. Je n'ai pas bougé de ma ligne. C'est très mal me connaître. On a un projet collectif".

Valbuena : "On est pas une grande équipe"

Même son de cloche chez les joueurs. "On est tous derrière le coach, il a le soutien de tout le vestiair"e, a assuré André Ayew, l'un des rares joueurs à avoir tiré son épingle du jeu mardi lors de la 3e défaite (2-1) en autant de journées de Ligue des champions contre Naples. Reste que les quatre revers de suite (Dortmund, PSG, Nice et Naples), précédés de deux défaites au Vélodrome face à Monaco et Arsenal, font grincer quelques dents. Très sollicité depuis le début de la saison, à la fois par l'OM et les Bleus, Mathieu Valbuena ne mâche pas ses mots: "A chaque fois, on dit qu' il ne manque pas grand chose, mais on perd, on n'est pas une grande équipe", assénait-il au sortir de la défaite face aux Parisiens, alors que l'OM à dix contre onze et après avoir ouvert le score avait déjoué en seconde période.
Quant aux joueurs recrutés cet été, comme Florian Thauvin, Mario Lemina, Benjamin Mendy ou encore le Tunisien Saber Khalifa, à qui Baup offre peu de temps de jeu, certains s'impatientent. Ce qui n'est pas le cas, assure-t-il, de Benoît Cheyrou, ex-cadre de l'équipe, mais barré par Imbula et titularisé à seulement trois reprises cette saison: "L'avis d'une personne reste subjectif. Je ne vis pas ça comme une injustice", a-t-il assuré vendredi à La Provence. Existe-t-il des tensions avec l'entraîneur ? "Aucune", répond Cheyrou, qui assure encore que son message passe toujours. La vraie réponse sortira sans doute du résultat de samedi. La saison dernière, "on avait souffert pour aller gagner (1-0) à Reims. Et au retour on avait fait match nul au Vélodrome", rappelle André Ayew pour qui "l'essentiel est de prendre les trois points, la manière on la cherchera plus tard".
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