PSG – ASM (1-1) : Monaco prend un point à Paris et conserve la tête de la L1

La montagne n’a pas accouché d’une souris. Mais elle n’a pas choisi de vainqueur. La bonne affaire est donc pour Monaco qui repart de la capitale avec un point dans sa besace. Ce qui permet aux joueurs de Claudio Ranieri de conserver leurs deux longueurs d’avance sur le Paris Saint-Germain et la tête du Championnat de France. Après six journées, c’est peut-être un détail pour vous. Mais pour eux, ça veut dire beaucoup. Parce que Monaco, après avoir gagné à Marseille, est allé tenir tête au roi parisien, champion de France en titre et premier candidat à sa propre succession.

Le PSG a globalement dominé les débats et un match de haute tenue, au moins durant la première heure. Les joueurs de Laurent Blanc se sont créé les meilleures occasions et ont frappé les premiers, à la suite d’une ouverture lumineuse de Thiago Silva. Le défenseur brésilien a vu Maxwell s’engouffrer dans le dos de Fabinho. Il a servi son compatriote, qui n’a pas été moins précis au moment d’offrir l’ouverture du score à Ibrahimovic (1-0, 5e). Thiago Silva n’a pas eu le sourire bien longtemps puisque, touché à la cuisse, il a dû laisser sa place à Zoumana Camara (16e). Le soir où, ironie du sort, Mamadou Sakho était de passage pour faire ses adieux à son club formateur.

Entré aux côtés de Marquinhos, l’international français (1 sélection) n’a pas eu le temps de prendre ses marques. Un centre de Moutinho repris on ne sait trop comment par un Falcao plongeant et l’ASM avait refait son retard (1-1, 19e). Papus Camara a beaucoup moins été ennuyé par la suite. Parce que ses partenaires ont pris le match en main, ont eu les occasions pour faire plier le 4-2-3-1 princier, mais jamais été capables de faire mouche. A l’image d’Ibra. Tantôt trop facile, tantôt maladroit, le Suédois n’est pas parvenu à remettre les siens devant (37e, 42e, 52e). Edinson Cavani, âme en peine sur le côté droit, a longtemps attendu qu'on le sollicite. Mais lorsqu'il a eu les opportunités, il n'a su faire la différence (30e, 90e+1, 90e+3). De son côté, Monaco s’est montré moins audacieux qu'à Marseille, avant de balancer quelques flèches en fin de match. Des petites flèches. L’une par Ferreira-Carrasco (57e), l’autre par James Rodriguez (70e). Rien de très tranchant. Mais pas de quoi gâcher la soirée de Ranieri et de ses hommes.