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Après OL - PSG (1-1, 24e journée de L1) : Jean Michel Aulas fustige l'arbitrage

Alessandro Pitzus

Mis à jour 09/02/2015 à 11:43 GMT+1

Après le match nul entre Lyon et le PSG à Gerland (1-1), Jean Michel Aulas a fustigé l'arbitrage de la rencontre. Le président de l'OL estime qu'on l'a pris pour un "idiot".

Jean-Michel Aulas

Crédit: AFP

Jean-Michel Aulas est furieux. Encore plus que d'habitude suite à certaines décisions arbitrales qu'il estime litigieuses et en défaveur de l'OL, évidemment. Après le nul de Lyon contre Paris à Gerland (1-1), le président rhodanien n'a pas mâché ses mots, il n'a épargné personne. "Il vaut mieux en sourire qu'en pleurer, mais des fois on a envie de pleurer." JMA a planté le décor d'entrée.
Le président des Gones n'a pas pu résister, la tentation était trop forte. Après les déclarations de son entraineur, Hubert Fournier, qui avait affirmé en milieu de semaine que "tous les arbitres" de L1 se faisaient "insulter" par Zlatan Ibrahimovic, Aulas en a rajouté une couche sur l'arbitrage et sur l'attitude jugée trop limite d'un autre attaquant parisien, Edinson Cavani : "Il faut que les arbitres se fassent respecter. La tête à tête de Cavani avec l'arbitre, ça méritait rouge." Contrarié par certaines décisions de Clément Turpin au cours de la rencontre, Jean-Michel Aulas n'a pas compris les choix du corps arbitral : "Oui je suis agacé, surtout après les déclarations d'avant-match. On m'a dit qu'il n'y aurait pas de tension". Fin du premier échauffement.
Ce n'est pas parce qu'on a un gardien extraordinaire que l'on doit nous pénaliser
L'épisode qui a le plus fait parler : le penalty raté puis retiré et finalement marqué par Ibrahimovic en raison de la présence de Bedimo dans la surface au moment où le Suédois s'élançait n'a pas scandalisé Jean Michel Aulas malgré quelques lamentations de circonstance. "Tant que l'on appliquera les règlements sans aucune appréciation, sans aucun état d'âme, on se risque éventuellement à un certain nombre d'analyses." Un moment de lucidité avant le grand déballage : "Ce n'est pas parce qu'on a un gardien extraordinaire ce soir que l'on doit nous pénaliser. L'arbitre a peut-être arbitré en fonction de la qualité extraordinaire d'Anthony." Un sous-entendu lourd de sens et surement pas anodin.

Fournier plus mesuré

Pour le patron du club lyonnais, l'arbitre a oublié de siffler deux penalties en faveur de l'OL. "J'aurais aussi voulu revoir le penalty sur Lindsay, la main décollée (de Matuidi) en première mi-temps, et le penalty indéniable sur Yohann Gourcuff, a-t-il pesté sur Canal +. Je suis très agacé. Quand on m'explique que ce n'est pas une main qui mérite penalty (en l'occurrence celle du Parisien Blaise Matuidi dans sa surface en première période, ndrl), je pense qu'on me prend pour un idiot.Je n'aime pas être le bouffon de la soirée."
Très bavard cette semaine lorsqu'il fallait évoquer le comportement de Zlatan Ibrahimovic avec les arbitres, Hubert Fournier n'a pas souhaité crier au scandale en apportant de l’au au moulin de son président. L'ancien coach de Reims est resté sobre malgré une réelle déception liée au résultat final : "Il faut reconnaître que nous avons eu face à nous un grand Paris et il y a donc la satisfaction d'avoir obtenu ce résultat nul. (…) Il y a aussi quelques regrets car j'aurais préféré que les Parisiens marquent d'une autre manière que sur un penalty qui est quand même assez litigieux et qui plus est à retirer mais ils ont eu d'autres occasions. Nous restons premiers, ça fait plaisir mais on voit que les Parisiens mettent la surmultipliée". Jean-Michel Aulas aussi...

Le "Show Aulas" s'est poursuivi sur Twitter

Après s'être lâché devant tous les micros à sa portée, Jean Michel Aulas a livré la dernière pièce de son spectacle sur Twitter, en cinq actes. Suite… et fin ?
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