Après OM-Metz (3-1), l'antisèche : Metz était dans le vrai, mais l'OM a (encore) eu le dernier mot
Mis à jour 08/12/2014 à 01:03 GMT+1
Metz a posé des problèmes à Marseille au Véldodrome. Cela n'a pas empêché l'OM de s'imposer (3-1), et de confirmer ainsi ses ambitions. Notre antisèche.
Le jeu : Metz a joué le jeu
Les équipes qui se déplaceront au Vélodrome ont tout intérêt à prendre exemple sur Metz. La formation d'Albert Cartier ne s'est pas contentée d'attendre les Marseillais. Elle a joué avec un bloc assez haut, gênant considérablement la relance olympienne grâce à un pressing bien organisé, et a pu développer du jeu à partir du travail de fixation de ses attaquants. Ce plan exigeait une grosse performance physique, et celle des Lorrains au Vélodrome est à souligner. Une fois n'est pas coutume, l'OM n'a pas fait la différence sur sa qualité collective mais sur celle de ses individualités. Il a aussi marqué à des moments clés du match, notamment quand Metz a reculé après l'égalisation, ce que les Messins n'ont pas su faire. La seule fausse note de la prestation des Lorrains.
Les joueurs : Payet et Mandanda, c'est brillant
Un but, une passe décisive, une justesse de jeu et une précision technique remarquable, c'est le résumé du match de Dimitri Payet, encore brillant dans son rôle de meneur. Steve Mandanda a été l'autre artisan du succès de l'OM avec des parades décisives à des moments importants. Rod Fanni, impeccable dans ses interventions, ses relances, et à l'origine du troisième but, est mieux qu'un remplaçant dans cette équipe. André Ayew a réussi sa rentrée, Nicolas Nkoulou a sauvé des situations chaudes, et André-Pierre Gignac a été récompensé de sa combativité par son 12e but cette saison. Bien pris par Gaëtan Bussmann, Florian Thauvin a été plus discret. A Metz, Federico Andrada n'a pas raté grand-chose et Kevin Lejeune n'a pas ménagé ses efforts dans son couloir.
Le tournant qui n'a pas eu lieu : Ngbakoto, le coaching presque gagnant
67 minute : Albert Cartier a fait rentrer Yeni Ngbakoto deux minutes plus tôt pour se donner une option offensive supplémentaire après le deuxième but marseillais. L'entraîneur messin n'est pas loin de réaliser le coaching parfait. Sur un centre venu de la droite, Ngbakoto devance Brice Dja Djédjé et se voit marquer d'une puissante reprise de volée. Mais c'était sans compter sur Steve Mandanda. Le gardien marseillais sauve son équipe d'une somptueuse parade pour préserver l'avantage de l'OM.
La stat : 19
André-Pierre Gignac n'avait pas encore accroché Metz à son palmarès. En marquant contre les Lorrains, l'avant-centre de l'OM a désormais inscrit au moins un but à 19 des 20 formations actuellement en Ligue 1. Il ne lui manque plus que Lille... la prochaine équipe qui se déplacera au Vélodrome, juste avant les fêtes.
Le tweet : A défaut d'y faire un résultat, les promus séduisent au Vélodrome
La décla : Albert Cartier (entraîneur de Metz)
On a l'impression qu'on donne le change, mais à la fin on en prend trois et on rentre chez soi sans point.
La question : L'OM joue-t-il moins bien ?
Ces derniers temps, l'OM est moins brillant. La semaine dernière, il avait surtout fait parler son efficacité pour s'imposer devant Nantes (2-0). Mardi, il méritait probablement plus que le point récolté à Lorient (1-1), mais l'équipe de Marcelo Bielsa a quand même été mise en difficulté par les Merlus. Et encore dans ce match face à Metz. Le système particulièrement exigeant sur le plan physique mis en place par l'Argentin peut expliquer en partie ce phénomène sur une semaine à trois matches. Mais ce qu'il faut retenir, c'est que Marseille garde un rythme de leader, un rythme de champion. Y compris quand l'OM est un peu moins bien. Ça ne relativise pas ses ambitions de titre. Bien au contraire.
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