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Après PSG-Monaco (1-1), notre antisèche : On croyait le PSG lancé, mais sa saison reste une énigme

Vincent Bregevin

Mis à jour 06/10/2014 à 09:05 GMT+2

Brillant face au Barça (3-2), le PSG n'a pas évolué au même niveau contre Monaco (1-1). Il a aussi payé le coaching malheureux de Laurent Blanc. Notre antisèche.

La déception de Zoumana Camara, Thiago Motta et Blaise Matuidi après PSG-Monaco

Crédit: Panoramic

Le jeu : Paris est retombé dans ses travers

Le PSG n'a pas confirmé sa magnifique prestation face au Barça (3-2). Contre Monaco, Paris est retombé dans ses travers, avec une possession de balle supérieure à celle de l'ASM (54% contre 46%), mais quasiment stérile avec seulement 8 tirs (dont 2 cadrés) sur l'ensemble de la rencontre, contre 14 (dont 5 cadrés) pour l'ASM. Maladroite dans le dernier geste, l'équipe de Laurent Blanc a aussi eu le tort de s'enfermer dans l'axe, exploitant très peu les côtés (14 centres seulement) où Maxwell et Gregory van der Wiel ont eu un apport offensif insuffisant.
L'ASM a mis la densité et l'intensité nécessaire pour gêner la circulation parisienne dans l'entrejeu, limitant ainsi l'exposition de sa défense. Leonardo Jardim a aussi eu un coaching inspiré. L'entraîneur de Monaco a fait le bon choix en alignant enfin une pointe au sein de son attaque avec Anthony Martial, après avoir évolué avec Lucas Ocampos, un milieu offensif, dans un rôle d'avant-centre. L'ASM a eu plus de présence dans la surface parisienne au cours d'un dernier quart d'heure où le PSG a considérablement reculé. Et l'ASM a fini par égaliser. Logiquement.
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Raggi et Subasic savourent le nul ramené du Parc

Crédit: AFP

Les joueurs : Pastore a confirmé… Cavani aussi

Brillant face au Barça mardi, Javier Pastore a encore été au rendez-vous contre Monaco. Offensivement, Paris n'a d'ailleurs quasiment vécu que sur les inspirations géniales de son Argentin. Et celles de Marco Verratti, sorti trop vite sur blessure, et remplacé par Jean-Christophe Bahebeck qui a su être décisif sur le but de Lucas. Edinson Cavani a lui aussi été dans la lignée de sa prestation contre Barcelone. Actif, mais incroyablement inefficace dans le dernier geste. Thiago Motta et Blaise Matuidi ont été moins en vue que mardi. Comme David Luiz, coupable sur l'égalisation monégasque.
De côté de Monaco, Ricardo Carvalho, inspiré dans son placement et intraitable dans les duels, a livré une prestation remarquable en défense centrale. Devant lui, Tiémoué Bakayoko s'en est très bien tiré à la place de Jérémy Toulalan, abattant un travail considérable à la récupération aux côtés d'un Geoffrey Kondogbia dont l'impact physique a fait mal à l'entrejeu parisien. Joao Moutinho a été plus influent que d'habitude dans l'animation offensive monégasque, même si celle-ci est restée dépendante des fulgurances de Yannick Ferreira-Carrasco. Nabil Dirar a été décevant en revanche.

Le tournant qui n'a pas eu lieu : Sans van der Wiel, le PSG aurait même pu perdre le match

61e minute : Décalé sur le côté droit de la surface parisienne, Yannick Ferreira-Carrasco adresse un centre puissant que Salvatore Sirigu ne peut que repousser sur Layvin Kurzawa. Face au but grand ouvert, le latéral monégasque choisit de croiser sa frappe pour éviter le retour de Gregory van der Wiel. Pris à contrepied, le Néerlandais parvient quand même à se remettre sur ses appuis pour détourner le ballon hors du but. Et priver ainsi les Monégasques d'une ouverture du score qui aurait éventuellement pu être synonyme de victoire.
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Layvin Kurzawa a failli ouvrir le score pour Monaco face au PSG.

Crédit: Panoramic

La stat : 8

Le PSG gâche des points. Face à Reims (2-2), Rennes (1-1), Lyon (1-1) et désormais Monaco (1-1), Paris a concédé le nul après avoir mené au score. Si elle était parvenue à conserver son avantage à chaque fois, l'équipe de Laurent Blanc aurait huit points de plus. Et elle serait devant l'OM, en tête du classement.

Le tweet qui nous a fait sourire : Vu comme ça…

La décla : Blaise Matuidi (milieu du PSG)

S'il n'y a pas deux minutes en plus, on dit qu'on a retrouvé Paris...

La question : Le coaching de Laurent Blanc a-t-il permis à Monaco de revenir dans le match ?

Monaco posait déjà des problèmes au PSG, mais l'ASM n'a commencé à imposer une domination qu'à partir du dernier quart d'heure. Au moment où Anthony Martial est entré, qui a coïncidé avec celui de la sortie de Javier Pastore. Repassé dans un système en 4-3-3, avec Yohan Cabaye dans l'entrejeu, Paris a commencé à reculer alors qu'il arrivait à tenir le ballon plus haut dans un schéma en 4-2-3-1 avec l'Argentin. L'entraîneur parisien a souhaité densifier son secteur défensif, mais il a aussi condamné son équipe à subir. Un pari perdant, puisque Monaco a fini par égaliser.
C'est un constat malheureux pour Blanc. Même malchanceux. Si l'ASM n'avait pas eu de réussite auparavant, elle n'en a pas manqué sur l'égalisation d'Anthony Martial, au terme d'une partie de billard dans la surface parisienne. Ce n'est pas sans rappeler les buts concédés face à Lyon (1-1), dans un match où le coaching de l'entraîneur parisien avait déjà fait débat, ou à Rennes (1-1). Des rencontres où Paris avait déjà été sanctionné pour avoir reculer avec seulement un but d'avance, au lieu de tenter de se mettre à l'abri. Par des buts chanceux, mais qui ne doivent peut-être pas tout au hasard.
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Laurent Blanc, lors de PSG-Monaco

Crédit: AFP

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