Le PSG réclame "une suspension à vie" pour Brandao, accusé d’avoir cassé le nez de Thiago Motta
ParGil Baudu
Mis à jour 17/08/2014 à 15:57 GMT+2
Par la voix de Nasser Al-Khelaïfi, le club parisien accuse sans détour l’attaquant brésilien de Bastia d’avoir asséné un coup de tête à Thiago Motta.
Le nez en sang. Voilà comment était Thiago Motta dans les couloirs du Parc des Princes, samedi après-midi. Le PSG venait de battre Bastia (2-0). Le milieu italien, lui, venait de recevoir un coup de tête. On a alors vu l’ancien Barcelonais se tenir le visage. L’auteur de ce coup de boule ? Brandao, la recrue brésilienne du Sporting, fraîchement transférée de Saint-Etienne.
Pendant de longues minutes, cette accusation a d’abord alimenté les réseaux sociaux. Elle a pris de l’épaisseur lorsque Nasser Al-Khelaïfi en personne a pris la parole au micro de BeIN Sports. Le président du PSG n’y est pas allé par quatre chemins : "Brandao n’est pas un joueur de foot. Il doit être suspendu à vie."
Quelques minutes plus tôt, Brandao avait cédé sa place au sein de l’attaque bastiaise à Joao Rodriguez, sous les sifflets du Parc des Princes. Et au terme d’une prestation insipide.
A écouter le gardien parisien Salvatore Sirigu en zone mixte, "Brandao a attendu Thiago Motta dans le couloir".
Une version confirmée par les images de vidéo-surveillance du Parc des Princes, qui ont rapidement fuité sur les réseaux sociaux. On y voit effectivement Brandao préméditer son geste. Avant de prendre ses jambes à son coup, pour échapper à Thiago Motta.
Résultat : Thiago Motta a le nez cassé à "90%", selon Al-Khelaïfi. Le président parisien a d’ores et déjà "demandé à l’arbitre de faire un rapport" sur cet incident. De son côté, Claude Makelele, l'entraîneur bastiais, a réagi avec fermeté :
Si mon joueur a commencé, c'est indigne d'un joueur pro et on prendra des sanctions.
Son homologue parisien, Laurent Blanc, ne s'est pas prié pour enfoncer le clou en conférence de presse : "Van der Wiel a été remplacé par Serge Aurier, car il est sorti bloqué, victime d'un coup de genou de ‘notre ami’ Brandao, encore."
Mais si le Brésilien a perdu ses nerfs, c’est aussi parce que sa victime avait joué la provocation. "Thiago Motta a passé le match à dire ‘fils de p…’ à toute l’équipe devant l’arbitre, témoigne Julian Palmieri, le défenseur du SCB, au micro de RMC. Je ne vais pas faire ma pleureuse. Ce coup de tête n’a rien à faire là. Mais Motta passe son temps à insulter les joueurs. On sait comment il est."
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