Ligue 1 - 10e journée : Le match entre Nice et Bastia se termine par une bagarre générale
ParThomas Baron
Mis à jour 19/10/2014 à 00:52 GMT+2
Après la victoire de Bastia à Nice (0-1), des heurts ont eu lieu entre les joueurs des deux camps ainsi que des supporters niçois. Ces derniers ont envahi la pelouse de l'Allianz Riviera durant plusieurs minutes. En tout, une quinzaine d'individus ont été interpellés ce samedi soir.
L’interdiction de déplacement des supporters bastiais ainsi que l’arrêté préfectoral prohibant le port de signe corse distinctif n’ont pas empêché les débordements, samedi à Nice. En marge de la rencontre entre le Gym et Bastia (0-1), des échauffourées ont éclaté sur la pelouse de l’Allianz-Riviera à la fin du match. Du coup, "quatre personnes ont été interpellées" a précisé Marcel Authier, directeur départemental de la sécurité publique des Alpes-Maritimes, ce qui porte le nombre total de personnes arrêtées à une quinzaine. La raison de ces heurts ? Jean-Louis Leca, le gardien remplaçant du Sporting, a brandi un drapeau corse devant la tribune Populaire Sud des supporters de Nice, ce qui a entraîné la colère de ces derniers.
Toutes les interpellations effectuées en marge du match entre Nice et Bastia (0-1) ne sont donc pas dues aux incidents qui ont émaillé la fin de match. Les premières d’entre elles ont eu lieu avant même la rencontre, lorsqu'une dizaine de personnes avaient été arrêtées suite à des outrages et à des dégradations dans une navette de bus. Les incidents les plus sérieux se sont cependant produits à la fin de la partie lorsque des supporters niçois ont envahi la pelouse de l'Allianz Arena de Nice.
"Il n'y a pas eu de confrontation avec la police. Les forces de l'ordre ont protégé les joueurs pour les aider à sortir du terrain. En revanche, à ce moment-là, certains supporters se sont battus entre eux. Il y a eu quelques blessés légers et quatre personnes interpellées", a expliqué Marcel Authier. L'envahissement du terrain était "totalement inattendu" et "aucune raison ne laissait penser qu'il pourrait l'être, sans quoi des effectifs de stadiers ou de policiers auraient été prévus en conséquence."
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