Ligue 1 : Le top des déclas de la 24e journée (Girard, Printant, Dupraz, Garande, Sagnol...)

ParVincent Bregevin

Publié 08/02/2015 à 00:04 GMT+1

Montpellier réussit toujours autant à René Girard, Ghislain Printant prévient Bastia, Pascal Dupraz recadre Daniel Wass : le top des déclas de la 24e journée de Ligue 1.

René Girard lors de Montpellier-Lille, saison 2014-15.

Crédit: AFP

Girard n'a pas la mémoire courte

Montpellier est décidément une terre qui réussit à René Girard. L'entraîneur lillois y a remporté une belle victoire sur le MHSC (1-2), mais il avait surtout écrit l'une des plus belles pages de l'histoire du club héraultais en 2012. Sous les feux des critiques ces derniers temps, il n'a pas manqué de le rappeler.

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Courbis n'est pas contorsionniste

Roland Courbis a réussi un excellent début d'année avec Montpellier. Mais la série victorieuse a pris fin face à Lille (1-2). L'entraîneur montpelliérain ne se l'explique pas vraiment.

C'était un match bizarre, un match peu tordu que l'on n'a pas réussi à détordre.

Attention, Printant veille au grain…

Bastia a réussi sa semaine en enchaînant sa qualification pour la finale de la Coupe de la Ligue avec un succès face à Metz (2-0). Son entraîneur, Ghislain Printant, est admiratif. Et prévoyant.

Ce groupe me surprend de jour en jour, mais si jamais il sort des rails, je n'hésiterai pas à lui donner un bon coup de pied aux fesses.

Ghislain Printant - SC Bastia

Crédit: Panoramic

Garande attend le PSG sereinement

Caen a enchaîné une nouvelle victoire contre Toulouse (2-0), se donnant une petite marge dans la course au maintien. Ce n'est pas plus mal pour les Normands avant un déplacement au Parc des Princes. Pour Patrice Garande, c'est l'un des points les plus positifs de ce succès.

Avec cette victoire contre Toulouse, on se donne le droit de jouer un match sans pression.

Casanova a vu le ressort se casser

Toulouse n'a pas confirmé sa victoire contre Reims la semaine passée (1-0) en s'inclinant à Caen (2-0). Plus que le résultat, c'est l'état d'esprit de l'équipe toulousaine qui inquiète son entraîneur, Alain Casanova.

J'ai senti mon équipe résignée comme si le premier but marquait la fin des illusions. Elle ne m'avait pas habitué à ça, comme si elle était battue d'avance.

Un Sagnol averti en vaut deux

Bordeaux va mieux après sa victoire à Evian (0-1), et se replace même à la sixième place du classement. De quoi revoir les ambitions girondines à la hausse ? L'entraîneur Willy Sagnol connaît déjà cette histoire.

Je ne veux pas qu'on se projette trop vite vers le futur, on a peut-être eu le tort de le faire lors de la première partie de saison.

Willy Sagnol sur le banc de Bordeaux

Crédit: Panoramic

Wass, fin de l'état de grâce ?

Sans Daniel Wass, Evian-Thonon-Gaillard serait certainement lanterne rouge. Mais même si le Danois a sauvé ETG à maintes reprises, celui ne lui confère pas le statut d'intouchable. Son entraîneur, Pascal Dupraz, n'a pas hésité à la sortir face à Bordeaux. Et c'était bien une sanction.

Daniel Wass est un joueur comme les autres. Si je juge qu'il n'est pas performant, il est normal que je remplace par un jeune qui montre de l'envie. J'aurais même dû le sortir plus tôt.

Ripoll a dû jouer les psychologues

Lorient a renversé Reims (1-3) après avoir été mené à la pause. Sur un but en contre, parti d'une action où les Merlus auraient dû bénéficier d'un penalty. L'entraîneur lorientais Sylvain Ripoll a manifestement su trouver les mots pour que ses joueurs évacuent leur frustration à la pause.