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PSG - Guingamp (6-0): Marco Verratti signe une prestation majuscule face à l'EAG

Alexandre Coiquil

Mis à jour 09/05/2015 à 01:23 GMT+2

LIGUE 1 - Véritable poumon et chef orchestre du Paris Saint-Germain, qui a facilement étrillé Guingamp (6-0), Marco Verratti a enchanté le Parc des Princes, vendredi soir. Le milieu de terrain, infatigable, termine la saison en boulet de canon et guide plus que jamais le PSG vers un troisième titre de champion de France consécutif.

Marco Verratti (PSG)

Crédit: Panoramic

Plus besoin de se poser de questions: le joueur de la saison au Paris Saint-Germain se nomme Marco Verratti. Et personne d'autre. Véritable pilier du succès parisien, acquis face à une faible équipe de l'En Avant Guingamp (6-0), le milieu de terrain a sorti une prestation majuscule au Parc des Princes, vendredi soir.
La qualité de sa performance a été telle, qu'elle en a presque occulté le premier triplé d'Edinson Cavani, en Ligue 1, avec le maillot du PSG et la très bonne partition d'un Zlatan Ibrahimovic, sous le feu des critiques. L'Italien, plus que jamais baromètre d'une équipe enfin équilibrée, est en train de dicter le tempo de club parisien en cette fin de saison. Et il est élevé, très élevé. Quand Marco Verratti tourne à plein régime, le PSG le fait également. Depuis l'élimination face au FC Barcelone, en Ligue des champions, Verratti guide clairement ce PSG retrouvé vers un troisième titre consécutif en Ligue 1.
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Marco Verratti et Edinson Cavani contre Guingamp (6-0)

Crédit: Panoramic

Face à l'EAG, le Paris Saint-Germain a fait des essais. Le plus important: celui de passer de son traditionnel 4-3-3 à un 4-4-2 en chantier. Accompagné par Yohan Cabaye et Blaise Matuidi dans l'entrejeu, Marco Verratti a profité de ce changement de système pour régner un peu plus sur l'entrejeu. Respect de son positionnement, recentrage, couverture plus grande du milieu de terrain Verratti a gonflé ses fonctions de milieu défensif-relayeur. De quoi donner une idée de la dimension qu'il peut prendre à l'avenir.
Infatigable récupérateur, tacleur, l'Italien ne s'est pourtant pas contenté de briser le jeu adverse. Positionné avec persistance dans ses 30 mètres, et pas plus bas, l'Italien a surtout fait mal avec ses transmissions, passé de "trequartista" oblige. Les appels en profondeur du duo Cavani-Ibrahimovic, enfin en phase, ont notamment magnifié son jeu de passes vers l'avant. Celui-ci, très vertical, est encore à apprivoiser. Mais le changement de système - provisoire ou non - veut cela.
Son sens de la projection lui a permis de signer la première de ses deux passes décisives de la soirée. Dès la 17e minute, l'Italien est allé apporter le surnombre à l'entrée de la surface pour essayer de combiner avec Cavani, puis diriger le jeu à droite sur Ibrahimovic, habile buteur quelques instants après. C'est toujours lui, l'ancien de Pescara, qui a donné la balle de triplé à Edinson Cavani (70e), en jouant un coup franc axial, aussi rapidement qu'un célèbre super-héros de bande-dessiné. Un coup franc joué en cloche, c'est dire la rapidité de sa prise d'informations, son coup d'oeil, et sa malice Sur l'ensemble de la rencontre, l'international italien a régné en maître: il a été le milieu de terrain qui a effectué le plus de passes (136), avec un taux de réussite de 92,7%. Si Thiago Motta, absent vendredi soir, est l'architecte de l'entrejeu parisien, Verratti est un chef de chantier accompli.
La partition du Transalpin n'a pas échappé à Laurent Blanc. Selon le technicien parisien, interrogé par beIN Sports, son joueur a passé un cap. "Il fait une très bonne saison. C'est un joueur qui effectue des gestes assez inouïs. Il progresse, notamment dans sa façon de réagir. Le public et les médias doivent être heureux d'avoir un tel joueur." Face à Guingamp, Verratti, dont la main droite a été délibérément écrasée par Younousse Sankharé lors de la première période, aurait eu toutes les raisons du monde de s'énerver et de sortir de son match.
Son tempérament plus posé qu'à ses débuts avec le PSG, et l'aide du médiateur Thiago Silva ont évité une fausse note à sa prestation. Verratti, maître du temps, des évènements, du jeu et de ses nerfs, peut-il encore progresser ? Oui à en croire son jeune âge (22 ans). Et surtout à l'entendre (sur beIN Sports). "Je peux encore m'améliorer, comme je le fais depuis mon arrivée au PSG." Si Verratti a bien raison, nous n'avons encore rien vu. Et c'est tant mieux.
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