Transferts : André Ayew : "Labrune m’a demandé de rester"

Il est parfois des choix qu’il est bien judicieux de faire. Et celui d’André Ayew de rester à l’OM,  plutôt que de céder aux sirènes, lors du dernier mercato, des Queens Park Rangers, club qui évolue en Premier League, semble aller dans ce sens. Il suffit de regarder la situation des deux clubs : Marseille est en tête de la Ligue 1 et pratique le plus beau jeu de France. De l’autre côté de la Manche, QPR est 17e et va lutter pour sa survie en Premier League jusqu’à la 38e journée. Malgré des moyens colossaux.

Les Anglais n’étaient pas les seuls sur le dossier du Ghanéen. C’est le joueur lui-même qui le dit. Mais ils sont ceux qui ont été les plus près de rafler la mise. Ayew ne s’en cache pas, il voulait quitter la cité phocéenne. "C’est vrai, parfois, je voulais vraiment partir parce que je voulais découvrir autre chose", assure-t-il dans L’Equipe, samedi. Un homme a réussi à lui faire changer d’avis : Vincent Labrune, le président de l’OM. "Le dernier jour (du mercato) Vincent (Labrune) m’a appelé et m’a demandé de rester (…) A partir du moment où le président me demande de rester, j’écoute. Je suis sous contrat ici, j’y suis bien."

Justement, son contrat se termine en juin 2015. Il pourra, alors, s’engager où bon lui semble à partir du 1er janvier prochain. "Je ne pense pas au-delà de juin, admet-il. Parce que cela peut compliquer ma saison." Et compromettre l’éventuel intérêt d’un gros club. "On me dit que le train des grands clubs est passé une fois, que je ne suis pas monté dedans et qu’il ne repassera plus. Mais je suis déjà dans un grand club."

Un retournement dû à la réussite de la méthode de Marcelo Bielsa. Comme André-Pierre Gignac, également en fin de contrat en 2015, une prolongation de l’aventure avec le coach argentin pourrait lui donner envie de rester à Marseille. "Ma porte est ouverte, pour discuter" assure-t-il. A Vincent Labrune de reprendre son téléphone.