Blanc, Courbis, Furlan : Le top des déclas de la 14e journée
ParEurosport
Mis à jour 22/11/2015 à 01:42 GMT+1
LIGUE 1 - Laurent Blanc pressé de rentrer en famille, Rolland Courbis qui n'a pas le coeur à plaisanter, et Jean-Marc Furlan en mode lucide : voici le top des déclas de la 14e journée.
Rolland est sur la réserve
On connait la faconde légendaire de Rolland Courbis. Mais depuis le 13 novembre, l’entraineur de Montpellier est comme tout le monde. Il n’a pas le cœur à rire, ni à chambrer. Il aimerait bien, mais le contexte n’est clairement pas à la plaisanterie. Avec le temps, ça reviendra, Rolland.
On a l'habitude de sourire, de taquiner, de chambrer. Depuis une semaine, c'est plus dur.
Laurent Blanc avait hâte de quitter le Moustoir
Dans la foulée des attentats qui ont meurtri la ville de Paris, la semaine a été particulièrement compliquée à gérer pour le PSG. Le leader a fait le job à Lorient (1-2), mais Laurent Blanc n’avait qu’une envie : rentre chez lui. Et il n’était pas le seul à l’écouter : "je ne pense pas que les joueurs vont beaucoup traîner aujourd'hui et je pense qu'on va partir assez rapidement pour Paris", avait-il confié lors de sa conférence de presse d’après match.
Je ne vous cache pas que j'ai très envie de rentrer à Paris et de rencontrer les miens
Le message de Nasser El Khelaïfi
Au micro d'Infosport +, le président du Paris Saint-Germain a tenu après la victoire de son équipe à Lorient à réserver ses premiers mots pour les évènements tragiques du 13 novembre.
J’ai été très touché par les événements qui ont frappé Paris. Ce soir, nous avons joué pour rendre hommage à toutes les victimes des attentats. On était ici pour montrer la solidarité de la France, de Paris, de tout le monde.
Courbis (bis) n'en revient pas
De l'expérience, Rolland Courbis en a à revendre. Mais l'entraîneur montpelliérain n'est pas blasé. Loin de là. La folle remontée de son équipe, qui a battu Reims (3-1) samedi soir, n'est pas pour lui déplaire. Mais elle l'étonne.
Quand on prend un point lors des sept premières journées, on n'envisage pas d'en prendre quatorze sur les sept suivantes.
Commandant Guégan au rapport
Olivier Guégan n'a pas aimé voir son équipe couler à Montpellier. Alors, forcément, il l'a fait savoir en conférence de presse. Agacé, il n'a néanmoins pas cédé au discours guerrier. Il a préféré mettre les voiles sans se défiler pour autant.
Il va falloir fermer les écoutilles au moment où le bateau tangue.
Pour Furlan, tout n’est pas si noir
Le soir où son équipe a montré des qualités de révolte aussi encourageantes que réjouissantes, Jean-Marc Furlan, entraîneur de Troyes, a eu une formule assez exquise, teintée d'un soupçon d'ironie, et plutôt bien sentie.
On n'a peut-être pas le talent nécessaire pour la Ligue 1, mais on n'a pas eu beaucoup de réussite non plus.
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