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Blanc, Leonardo, Aurier : les 7 déclas d'Al-Khelaïfi qui annoncent une nouvelle ère au PSG

François-Xavier Rallet

Mis à jour 03/06/2016 à 11:17 GMT+2

LIGUE 1 - Nasser Al-Khelaïfi a accordé un long entretien à nos confrères du Parisien. Blanc, Aurier, l'échec en Ligue des champions : le président du PSG n'évite aucun sujet et annonce de grands changements dans les semaines à venir au sein du club de la capitale. L’an II de QSI, c’est maintenant.

Nasser Al-Khelaïfi, PSG, en mai 2016

Crédit: Panoramic

Le bilan n'est pas bon

Comme l'an dernier, le PSG a tout raflé sur la scène nationale : Ligue 1, Coupe de France, Coupe de la Ligue. Mais cette razzia hexagonale ne satisfait pas le président parisien. Lui vise aussi et surtout l'Europe. L'élimination en quarts de finale contre Manchester City a fortement déçu Al-Khelaïfi. Présent depuis cinq ans à Paris, le président n'avait jamais été touché par ce "sentiment d'échec" avant cette saison.
On n’a pas atteint notre objectif européen, c’est une mauvaise saison. Nous sommes tous responsables, moi le premier.

Des changements à tous les étages

Les jours de Laurent Blanc, "soutenu depuis 3 ans" par son président, sont-ils comptés du côté de la capitale ? Son incapacité à faire passer un cap au PSG pose problème et le coach arrivé en 2013 est plus que jamais sur la sellette. Mais il n'est pas le seul fautif. Certains joueurs sont également dans le viseur du président parisien qui promet de grandes manœuvres. Dès cet été. L'organigramme du club pourrait également être révisé pour construire un "groupe plus forte au niveau européen".
Un nouveau cycle va commencer, vous verrez. En tout cas, si on continue comme ça à tous les niveaux, on ne va pas y arriver.
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Laurent Blanc contre Manchester City

Crédit: Panoramic

Simeone plaît beaucoup

Jeudi soir, Yahoo Sport annonçait qu'un premier contact a été établi entre le coach de l'Atlético et le board parisien. Sans le nommer, Al-Khelaïfi ne dit que du bien du travail effectué par El Cholo à Madrid, récent finaliste de la C1.
J'ai un grand respect pour l’Atlético. ils méritent d’être allés en finale. C’est la deuxième fois en trois ans et ce n’est pas un hasard.

Leonardo de retour ?

Ce n'est un secret pour personne : Leonardo et Al-Khelaïfi, c'est une histoire qui fonctionne bien. De là à imaginer un retour du Brésilien dans la capitale ? Lui ne le pense pas. Pas dans l'immédiat en tout cas. Le directeur sportif adjoint actuel répond à ses attentes.
Pour le moment, il ne fait pas partie du projet.Olivier Létang fait un bon travail, et je lui fais confiance.

Aurier va rester

Après sa sortie sur Périscope en février dernier, Serge Aurier a fait parler de lui à nouveau récemment. Placé en garde à vue après une altercation avec des policiers en début de semaine sur les Champs-Elysées, l'Ivoirien n'a pas été sanctionné par le PSG. Fera-t-il toujours partie de l'effectif la saison prochaine ? Le président a sa petite idée.
Attendons le jugement du 26 septembre. (…) S'il n'a rien fait et qu'on le transfère, je me sentirai coupable. Il ne quittera pas Paris cet été.
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Serge Aurier et Laurent Blanc

Crédit: Panoramic

Cavani confirmé en 9

Avec le départ de Zlatan Ibrahimovic, Edinson Cavani devrait (enfin) évoluer à son poste de prédilection, en tant qu'avant-centre de l'attaque parisienne. C'est en tout cas le souhait de son président, qui balaye ainsi d'un revers de main les rumeurs d'arrivées de Higuain, Lewandowski ou Morata.
On a un formidable buteur. Cavani en pointe est l'un des meilleurs à ce poste. Pourquoi aller chercher ailleurs ?

Le PSG n'a plus besoin de recruter des superstars

Dans l'interview accordée au Parisien, Al-Khelaïfi fait aussi le point sur la stratégie du PSG. Attirer des superstars ne semble plus être la priorité de QSI. En passe de prolonger au Barça, Neymar n’a jamais été aussi loin de rejoindre le PSG.
Au début, on a eu besoin de joueurs pour développer notre image. Aujourd'hui, le PSG est connu partout dans le monde.On a besoin de joueurs qui mangent le gazon, prêts à mourir pour le club et pour ce maillot.
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Neymar et Suarez (Barcelone) face à Grenade

Crédit: AFP

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