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Delort, Féret, Mangani, Ndoye... Si Caen et Angers en sont là, c'est grâce à eux

Gil Baudu

Publié 21/11/2015 à 23:38 GMT+1

LIGUE 1 - Caen et Angers, qui s'affrontent dimanche pour le compte de la 14e journée, réussissent un étonnant début de saison. Si Malherbe et le SCO squattent le haut de tableau, c'est parce qu'ils comptent dans leurs rangs des pièces maîtresses.

Andy Delort et Julien Férer (Caen) - Thomas Mangani et Cheikh Ndoye (Angers) - Ligue 1 2015-2016

Crédit: AFP

Les pièces maîtresses de Caen

  • Damien Da Silva, le roc
Déjà, l'an passé, il était le taulier de la défense caennaise. Un joueur solide de 1,83 m, capable de coups d'éclat, comme ce bijou ciselé le 25 janvier, à Rennes : un contrôle en aile de pigeon, suivi d'une demi-volée du gauche, dans la lucarne de Benoit Costil. Cette saison, Damien Da Silva a marqué dès la 2e journée, face à Toulouse (1-0). Mais c'est surtout derrière que le Franco-Portugais, formé à Bordeaux, fait parler son engagement. Parfois trop : contre Lyon (0-4), il avait vu rouge, pour un tacle mal maîtrisé sur Claudio Beauvue.
La stat qui dit tout de son influence : 46. Da Silva a disputé 46 matches de Ligue 1 depuis son arrivée en provenance de Clermont, durant l'été 2014. Tous comme titulaire.
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Damien Da Silva auteur du but de la victoire de Caen contre Toulouse

Crédit: AFP

  • Vincent Bessat, le travailleur
A Nantes, il était devenu latéral gauche. A Caen, Patrice Garande l'a replacé à son vrai poste. Bonne idée : Vincent Bessat revit au sein du milieu de terrain malherbiste. Et prouve qu'à 30 ans, il a encore des jambes. L'ancien Canari ne ménage pas ses efforts dans le replacement défensif comme dans les initiatives offensives. Son but à Troyes (1-3) et sa passe décisive pour Andy Delort, à Saint-Etienne (1-0), l'attestent. Une vraie bonne pioche.
La stat qui dit tout de son influence : 13. A Caen, Bessat a débuté les 13 premiers matches de Ligue 1.
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Vincent Bessat lors de Marseille - Caen en Ligue 1 le 8 août 2015

Crédit: Panoramic

  • Julien Féret, le chef d'orchestre
Les esthètes du ballon rond s'extasient souvent devant sa technique soyeuse. Même à 33 ans, Julien Féret reste le maître à jouer de Malherbe. C'est lui qui oriente, qui distille, qui fait jouer ses partenaires. Dans la lignée d'un début d'année 2015 prolifique, l'ancien Rennais étale toute sa classe en cette première partie de saison. Déjà 3 buts et 2 passes décisives au compteur.
La stat qui dit tout de son influence : 72. Il y a deux semaines, face à Guingamp (2-1), Féret n'avait pas seulement ouvert le score. Il avait touché 72 ballons. Plus que n'importe quel autre Caennais.
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Féret (Caen)

Crédit: AFP

  • Andy Delort, le Papin caennais
Il y a du JPP en lui. Andy Delort ne se pose jamais de question face au but : dès qu'il le peut, il frappe. Et cette spontanéité lui réussit. Dès la 1re journée, à Marseille (0-1), son missile du droit finit sous la barre de Steve Mandanda. L'attaquant caennais s'éclate à la pointe du 4-3-3 malherbiste. Ou plutôt, il revit, après une expérience malheureuse à Wigan. Sa complicité technique avec Julien Féret crève l'écran. A lui seul, le duo pèse 71% des buts caennais cette saison.
La stat qui dit tout de son influence : 4. Avec 2 buts et autant de passes décisives, Delort est impliqué sur 4 des 6 derniers buts de son équipe en L1.
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Andy Delort a inscrit le but de la victoire de Caen face à Saint-Etienne - 2015

Crédit: AFP

Les pièces maîtresses d'Angers

  • Ludovic Butelle, le vieux rempart
Si le SCO possède la 3e défense de France avant cette 14e journée, c'est bien grâce à lui. Ludovic Butelle réalise des prouesses dans la cage angevine. Même si, il est vrai, ses deux dernières sorties ont été moins convaincantes. A sa décharge, à Monaco (1-0) comme face à Rennes (0-2), l'ancien Messin a été livré à lui-même. Cela n'efface en rien l'impression qu'il dégage : à 32 ans, ses retrouvailles avec la L1, qu'il avait quittée en 2010, sont une franche réussite.
La stat qui dit tout de son influence : 7. Butelle a bouclé 7 matches sans prendre de but : face à Montpellier (0-2), Nantes (0-0), le Gazélec Ajaccio (0-2), Troyes (1-0), Reims (0-0), Bastia (1-0) et Guingamp (0-0). En L1, seul le Parisien Kevin Trapp (8 matches) fait mieux.
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Ludovic Butelle (Angers)

Crédit: Panoramic

  • Cheick Ndoye, la découverte tardive
La L1, il la découvre cette saison. A 29 ans. Après avoir joué en CFA (Epinal), en National (Epinal puis Créteil) et en L2 (Créteil). Arrivé cet été, Cheikh Ndoye s'est vite imposé comme la tour de contrôle du SCO. Au milieu de terrain, son mètre 92 ne passe pas inaperçu. Il lui permet d'imposer son jeu de tête et sa puissance athlétique. Du haut de ses 3 réalisations en L1, le Sénégalais est incontestablement une révélation. Une révélation tardive.
La stat qui dit tout de son influence : 21. Avec Créteil, Cheikh Ndoye avait marqué 21 buts en deux saisons de Ligue 2.
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Cheick Ndoye, le capitaine d'Angers, après la victoire du SCO face à Bastia (1-0).

Crédit: AFP

  • Thomas Mangani, la gauche caviar
Sa force, il la puise dans cette patte gauche, d'une incontestable précision. A 28 ans, Thomas Mangani s'est imposé comme une valeur sûre du promu angevin. Un artificier, qui excelle dans l'exercice des coups de pied arrêtés. Face à Nice (1-1), il avait nettoyé la lucarne de Mouez Hassen. Face à Troyes (1-0) comme à Marseille (1-2), il n'a pas tremblé sur penalty. Il a aussi offert 2 passes décisives.
La stat qui dit tout de son influence : 41,6. Mangani est impliqué sur 41,6% des réalisations angevines depuis le début de saison.
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Thomas Mangani (Angers)

Crédit: AFP

  • Stéphane Moulin, le fidèle
Avec lui, le SCO a grandi, petit à petit, marche après marche. Stéphane Moulin s'est assis sur le banc angevin en juin 2011, après avoir dirigé la réserve durant six saisons. Résultat : une 11e place la première année, suivie d'une 5e la suivante puis, cerise sur le gâteau, d'une montée en L1. La réussite actuelle du promu est aussi la sienne. Celle d'un ancien joueur du SCO, dont il a porté le maillot de 1984 à 1990.
La stat qui dit tout de son influence : 115. Stéphane Moulin a déjà dirigé 115 matches comme entraîneur de l'équipe première. En fin de saison, il battra ses 138 matches comme joueur du SCO.
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Stéphane Moulin, l'entraîneur d'Angers, victorieux à Marseille.

Crédit: AFP

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