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Notre Top 100 des joueurs de Ligue 1 du 21e siècle - Cech, Cana, Chamakh... Du 89e au 80e

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 07/08/2015 à 07:02 GMT+2

Qui est le meilleur joueur de Ligue 1 des années 2000 ? La rédaction d'Eurosport.fr a établi son propre classement des 100 joueurs les plus marquants du XXIe siècle dans notre championnat. Ce mardi, nous vous proposons de découvrir la suite de notre sélection, entre la 89e et la 80e place.

Geraldo Wendel (Bordeaux) lors de la saison 2007/2008

Crédit: Panoramic

89e : Petr Cech

La France l’a découvert avant son premier match en L1. Une finale d’Euro Espoirs en 2002 au terme de laquelle il avait dégoûté les frappeurs de tirs au but tricolores. Le Tchèque a joué deux années en Ligue 1, avec Rennes. Ce fut court. Mais de fort bonne facture et c’est grâce à ses performances françaises que le géant a rejoint Chelsea en 2004. Un seul regret : qu’il ne soit pas resté plus longtemps. Il aura été bien plus haut dans ce classement.

88e : Wissam Ben Yedder

Biberonné au futsal, Wissam Ben Yedder en a gardé le goût pour les petits espaces et les dribbles fulgurants. Il n'a pas la puissance d'un Gomis ni la grinta d'un Gignac mais peu d'attaquants de Ligue 1 possèdent sa science du contre-pied. Ne croyez pas pour autant que la pointe de Toulouse ne régale que les aficionados des compilations postées sur Youtube. Du haut de son 1,70m, il en est tout de même à 45 buts lors des trois dernières saisons. Seuls Gignac et Ibrahimovic ont fait mieux. Un joyau précieux qui ne doit sa présence en Ligue 1 qu'à la dureté en affaires de son président, Olivier Sadran. Mais son avenir s'inscrit forcément dans un club plus ambitieux.
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Wissam Ben Yedder (Toulouse) lors de la saison 2014-2015

Crédit: Panoramic

87e : Jaroslav Plasil

Jaroslav Plasil a eu deux vies en Ligue 1, avec Monaco puis Bordeaux, mais la même influence dans les deux clubs. Très vite incontournable, il s'est imposé comme la courroie de transmission des deux collectifs. Plasil, ce ne sont pas d'immenses envolées, mais un travail propre et toujours bien fait. Sa réputation de chat noir ne doit pas cacher l'essentiel. Certes, son palmarès est maigre mais il a toujours su bonifier des équipes en souffrance ou sur le déclin.
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Jaroslav Plasil (Bordeaux) lors de la saison 2014/2015

Crédit: Panoramic

86e : John Utaka

Le dragster nigérian à la frappe foudroyante a fait les beaux jours de Lens puis Rennes en enquillant 46 buts lors de ses cinq premières saisons de Ligue 1. Utaka a même fait vaciller l'immense OL en route pour son cinquième titre de champion consécutif. Un soir de février 2006, il a terrassé à lui tout seul Lyon à Gerland d'un triplé inoubliable (1-4). Mais il lui manquait un titre pour définitivement entrer dans la caste de ceux qui comptent vraiment. Son retour à Montpellier lui a offert une couronne inattendue. Utaka n'avait plus ses jambes de feu mais toujours son sens du but. Définitivement incontournable.
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John Utaka (Montpellier) lors de la saison 2012/2013

Crédit: Panoramic

85e : Frédéric Da Rocha

Da Rocha rime avec FCNA (l’ancienne appellation du FCN). Formé au club, le milieu de terrain a tout connu avec Nantes. Les titres, les descentes et tout le reste. Joueur très en vue lors de la première moitié des années 2000, Frédéric Da Rocha n’aura jamais quitté le navire, même quand il tanguait. "Un brave au milieu des épaves", pouvait-on lire sur une banderole le jour où il a été poussé dehors, en 2009. La suite, c’est une saison anecdotique à Boulogne-sur-Mer. Rien de comparable avec Nantes. Sa longévité et sa fidélité parlent pour lui.
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Frédéric Da Rocha (Nantes) lors de la saison 2007/2008

Crédit: Panoramic

84e : Pascal Feindouno

Son plus grand fait d'armes en L1, Pascal Feindouno l'a signé au XXe siècle, un soir de mai 1999 au Parc des Princes, quand, au bout de sa chevauchée, il a offert le titre aux Girondins. Mais Feindouno, c'était bien plus que ça : de la magie à chaque prise de balle et un toucher exceptionnel. Techniquement, peu de joueurs supportaient la comparaison. Avec Piquionne ou Gomis à Saint-Etienne, avec Darcheville à Lorient ou Pauleta à Bordeaux, il a cassé les reins de toute la Ligue 1. Mais le Guinéen n'était pas franchement un bourreau de travail et quand, au cœur du rude hiver forézien, il décidait d'hiberner, il pouvait se passer quatre mois sans qu'il ne sorte une fulgurance. Dommage. Son talent immense le destinait à une carrière plus lumineuse encore.
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Pascal Feindouno (Saint-Etienne) lors de la saison 2007/2008

Crédit: Panoramic

83e : Lucas Bernardi

Lucas Bernardi n'a laissé que de bons souvenirs à l'OM en … 8 matches ! Et c'est à Monaco qu'il a mis la Ligue 1 à ses pieds en sept saisons. Indiscutable de 2001 à 2008, il a plané sur l'entrejeu de l'ASM avec Marquez puis Zikos. L'Argentin est rapidement devenu le chouchou de Louis II par son agressivité et son sens du devoir. "El Pitbull" a tout connu sur le Rocher et n'a jamais quitté le navire même lorsque les ambitions de l'ASM se faisaient plus modestes. Un guerrier fidèle parmi les fidèles.
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Lucas Bernardi (Monaco) lors de la saison 2005/2006

Crédit: Eurosport

82e : Marouane Chamakh

L'attaquant d'un club, Bordeaux, qu'il a mené, avec d'autres, au sommet du football français. Alors oui, il n'a jamais dépassé la barre des 13 buts en L1 et il a même connu des trous d'air spectaculaires. Mais le Marocain n'est pas exactement un buteur né. Il est celui qui use, qui harcèle et qui domine tout le monde dans les airs. Très à l'aise techniquement, il ne lui a manqué qu'un peu de réalisme pour figurer plus haut dans ce classement.
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Marouane Chamakh (Bordeaux) lors de la saison 2009/2010

Crédit: Panoramic

81e : Lorik Cana

Faire l'unanimité au PSG et à l'OM, ce n'est pas un mince exploit. C'est le cas de Lorik Cana. Des Parisiens, formés au Camp des Loges, devenus capitaine de l'OM, c'est extrêmement rare. Cana fut l'un d'entre eux. Il faut dire qu'il est bien difficile de trouver un joueur plus irréprochable que l'Albanais, capable de laisser sa vie sur un terrain. Son but au Vélodrome lors de la victoire face au PSG (1-0), après trois ans d'insuccès contre le rival, l’a bien aidé à se mettre tout Marseille dans la poche. Il a souvent frisé le nirvana (trois titres de vice-champion) sans atteindre le Graal. Dommage, ce leader dans l'âme méritait une ligne prestigieuse au palmarès.
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Lorik Cana (Marseille) lors de la saison 2005/2006

Crédit: Panoramic

80e : Geraldo Wendel

L'une des pattes gauches les plus soyeuses de la Ligue 1 de ces dernières années. Buteur et passeur décisif pour son premier match avec Bordeaux, Geraldo Wendel a continué dans la même veine durant ses cinq saisons en Aquitaine. Des buts et des passes décisives à la pelle, des coups francs dans toutes les lucarnes de France et, au bout, un titre de champion. Moins spectaculaire que Nene, moins régulier que Juninho, le chef d'orchestre girondin partageait avec ses deux compatriotes brésiliens cette inspiration qui pouvait tuer un match.
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Geraldo Wendel (Bordeaux) lors de la saison 2007/2008

Crédit: Panoramic

Rendez-vous demain pour découvrir la suite de notre classement, de la 79e à la 70e place.
Par Maxime DUPUIS et Martin MOSNIER
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