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Les 8 bonnes raisons de suivre la Ligue 1 samedi

François-Xavier Rallet

Publié 05/02/2016 à 14:15 GMT+1

LIGUE 1 – Ben Arfa toujours muet contre Monaco, l'OL qui ambitionne de débuter une série : il y a un tas de bonnes raisons de suivre la L1 samedi.

Benjamin Moukandjo (Lorient), Hatem Ben Arfa (Nice) et Alexandre Lacazette (OL)

Crédit: AFP

Parce que Ben Arfa veut stopper son mutisme sélectif contre Monaco

Troisième du championnat, à 3 points de Monaco, Nice va bien en ce moment. Très bien même. Et Hatem Ben Arfa n'y est évidemment pas étranger. Auteur de 4 des 5 derniers buts du Gym, le Français espère poursuivre sa belle série chez le rival et voisin monégasque. Mais le club du Rocher est loin d'être la cible préférée de l'international tricolore, buteur à 11 reprises cette saison. En 9 matches contre l'ASM, Ben Arfa n'a jamais trouvé le chemin des filets. Et quand on sait que Monaco est parvenu à préserver sa cage 3 fois lors de ses 5 derniers matches de L1 face à Nice…

Parce que Lyon veut (enfin) enchaîner deux victoires

Contre Bordeaux (3-0), l'OL a retrouvé quelques couleurs. Un net succès qui a fait du bien à un groupe qui n'arrive plus à aligner les victoires en championnat. C'est simple : pour trouver trace d'une série (3) victorieuse de Lyon, il faut remonter à la 13e journée et un triomphe face à l'ennemi stéphanois (3-0) après ceux obtenus contre Toulouse (3-0, 11e j.) et à Troyes (0-1, 12e j.). Depuis, la régularité n'a pas été le fort du club de Jean-Michel Aulas, qui reste sur 4 revers en déplacement et qui n'a pas marqué lors de 4 de ses 6 dernières rencontres hors de ses bases.

Parce que jouer Reims, c'est l'assurance de marquer des buts

Avec un seul point de plus que le premier relégable, Reims s'est donné un peu d'air grâce à sa récente victoire contre Angers (2-1) mais continue de vivre des heures compliquées. Après un début de saison en fanfare, le club champenois, qui se rend à Caen samedi, n'a cessé de couler dans la hiérarchie. Il suffit de voir le bilan comptable depuis 16 journées : 2 succès pour 5 nuls et 9 défaites. Soit 11 points arrachés sur 48 possibles. La raison de cette longue agonie ? Le secteur défensif et cette incapacité à garder sa cage inviolée. Depuis 16 matches, Reims a toujours encaissé au moins un but. De quoi rassurer des Caennais qui éprouvent quelques difficultés à D'Ornano depuis 5 matches (1 victoire, 1 nul, 3 défaites).

Parce qu'on commence à être inquiet pour Moukandjo

Avec 11 buts en 2015-2016, Benjamin Moukandjo pointe toujours sur le podium provisoire des meilleurs buteurs de L1. Mais, alors que Lorient reçoit Montpellier, l'attaquant camerounais du club breton n'avance plus depuis quelques temps. Resté muet lors de ses 7 derniers matches de Ligue 1, Moukandjo n'a plus trouvé le chemin des filets depuis la 15e journée et un penalty réussi face à Ajaccio. C'était le 28 novembre dernier.
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Benjamin Moukandjo (Lorient) face à Nice, le 1er décembre 2015

Crédit: AFP

Pour voir Bastia se libérer face à un promu

Si la logique depuis 14 matches est respectée encore une fois, Bastia ne perdra pas contre Troyes ce week-end. Incapables d'enchaîner deux résultats identiques depuis autant de journées (DVNDNVDNVDVDVD), les Corses, battus à Monaco (2-0) en milieu de semaine, espèrent surtout faire le plein de points contre un promu. Chose devenue rare depuis quelques temps. En effet, les Bastiais n'ont gagné qu'un seul de leurs 11 derniers matches (pour 6 nuls et 4 défaites) face à une équipe novice dans l'élite.

Pour voir Nantes chauffer un peu plus

En ce moment, il n'est pas forcément bon d'affronter les Canaris. En 2016, Nantes est tout simplement la meilleure équipe de Ligue 1… derrière le PSG. Evidemment. En cinq matches, les hommes de Der Zakarian ont glané 11 points. 13e au soir de la 19e journée, le 19 décembre, les Nantais occupent aujourd'hui la 7e place du classement. Toulouse, qui doit impérativement prendre trois points à domicile, est prévenu.

Parce que Troyes n'a plus de joueurs… mais trois nouveaux coaches

Jimmy Cabot et Paul Bernadoni, ses deux meilleurs joueurs, partis sous d'autres cieux, l'ESTAC va vivre une fin de saison très longue. Le club s'active, dès à présent, pour préparer la suivante, en Ligue 2. Il ne lui reste plus que ça. Après Jean-Marc Furlan, les dirigeants troyens ont décidé de décharger Claude Robin de la responsabilité de l'équipe première, ce jeudi. Deux mois seulement après sa nomination, Robin, qui avait critiqué la tournure des événements, n'est donc (déjà) plus le coach aubois et a été remplacé par un trio "jusqu'à nouvel ordre" : Mohamed Bradja, Michel Padovani et Olivier Tingry. Que peuvent faire les Troyens pour sauver les apparences ? A priori, pas grand-chose. Lanterne rouge, à 15 points du premier non relégable, Troyes a déjà deux pieds en Ligue 2.

Parce que rien ne résiste à Guingamp depuis trois journées

Cette saison, l'En-Avant a remporté 8 matches en L1. Dont 3… lors des 3 dernières journées, contre Bastia (1-0), à Toulouse (1-2) et Troyes (4-0). Un bond spectaculaire qui a permis aux Bretons de quitter la zone rouge (18e) et de se donner une petite bouffée d'oxygène (13e, avec 5 points de plus que le premier relégable). Ajaccio va donc tenter de mettre fin à cette spirale positive. Avant le lourd revers à domicile contre Montpellier (0-4), les Corses restaient sur 9 matches sans défaite à la maison.
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