Ligue 1 - Le PSG s'impose nettement devant Guingamp (3-0), grâce à Pastore, Di Maria et Ibrahimovic

Le Paris Saint-Germain n’est pas dans une période de doute. Freiné par Bordeaux (2-2) puis Reims (1-1) lors des deux précédentes journées, le club de la capitale n’a pas laissé filer de points face à Guingamp (3-0), ce mardi au Parc des Princes. Le PSG a joué à sa main face à une équipe bretonne très prudente et n’a pas forcé son talent, avant d’aborder deux nouveaux matches dans les huit prochains jours. Laurent Blanc s’est permis d’effectuer de nouvelles rotations et n’a eu qu’à déplorer la sortie de Grégory van der Wiel, touché aux adducteurs. Pour le reste, il a vécu une soirée sereine. Son équipe est assurée de rester aux commandes du championnat à l’issue de la 7e journée.

Titulaire pour la deuxième fois de suite, trois jours après sa passe décisive signée en Champagne, Javier Pastore a été rayonnant. En plus d’avoir éclairé le jeu par ses passes et fait des différences balle au pied, il a ouvert le score d’un plat du pied à l’entrée de la surface (1-0, 18e). L’Argentin a été servi par Zlatan Ibrahimovic, également à l’origine du deuxième but, le premier en Ligue 1 de Di Maria, qui a profité d’une frappe du Suédois relâchée par Jonas Lössl (2-0, 76e). Le capitaine du soir a surtout ouvert son compteur avec son club cette saison. Muet jusque-là, Zlatan a enchaîné un contrôle en rupture sur un centre en retrait de Di Maria et a poussé le ballon au fond du pointu (3-0, 83e). Seule ombre au tableau pour lui : le penalty raté face à Lössl (86e), après une faute légère sur Edinson Cavani.

Si l’ouverture du score est intervenue rapidement, l’écart n’a été creusé que dans le dernier quart d’heure. La maîtrise du jeu a été au rendez-vous, la possession a longtemps flirté avec les 80%, mais il ne s’agissait pas pour autant d’un grand Paris. A la pause, Guingamp avait même plus tiré au but (8 contre 7), mais a manqué de réalisme par Younousse Sankharé (45e), dans la foulée d’un coup franc de Yannis Salibur sorti par Trapp. L’écart aurait tout de même pu être plus important, sans des arrêts à répétition de Lössl, face à Cavani (4e), Ibrahimovic (26e, 49e), Pastore (66e) et Maxweel (79e). Avec une seconde période plus consistante, le PSG s’est évité toute déconvenue par excès de relâchement. Brisant au passage la belle série guingampaise : avant de chuter au Parc des Princes, l'En-Avant surfait une dynamique de trois succès.